Faut-il croire (encore) au Père Noël ?

père noël doré - Faut-il croire (encore) au Père Noël ?

Ça tombe bien la question est d’actualités !

J’ajouterai qu’elle est malheureusement toujours d’actualité, si l’on considère les « rêveurs » qui :

  • Sont victimes d’arnaques flagrantes sur internet. Pour un « arnaqueur » il faut au moins un « arnaqué », visiblement, il s’en trouve toujours pour considérer normal et sans danger « la trop belle mariée. »
  • Confient la clé de leur bonheur à autrui. Comment L’AUTRE pourrait-il faire MON bonheur, si moi-même je n’y arrive pas ?
  • Espèrent que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes, sans rien faire. Une tendance au messianisme, qui conduit à espérer un miracle, un sauveur, bref un Père Noël !
  • Utilisent des « Si » et des « Quand » à tort et à travers, mettant ainsi leur vie au conditionnel et la remettant au lendemain : je ferai ça, si… je le ferai quand…

Oui, en réalité, nous voulons continuer de croire au Père Noël.

Croire au Père Noël recouvre pour moi toutes les situations d’aveuglement, de déni, d’absence de lucidité, que nous traversons tous plus ou moins. Les traverser, cela fait partie de l’apprentissage mais s’installer dans le déni est pour moi un des pires défauts car les conséquences sont multiples. L’aveuglement impacte toutes les sphères d’un individu, intimes, personnelles, amicales, professionnelles, sociales et faussent la réalité et les relations.

En effet, comment avancer, progresser lorsqu’on vit dans une illusion ? Par exemple en transformant directement les « échecs » en « succès » sans en faire d’abord un « apprentissage ».

Nous sommes souvent démunis face à l’aveuglement ou au déni.

Alors comment les en sortir ?

Ci-dessous quelques pistes pour les ramener à la réalité :

  • En ayant le courage d’être parfaitement honnête et sincère avec eux : je me suis aperçue que lorsqu’une personne se ment, elle est malheureusement soutenue dans son mensonge par son entourage qui rechigne à lui dire la vérité par peur de la blesser.
  • En donnant du feed back, afin de réduire la zone aveugle à son strict minimum. C’est-à-dire en faisant remarquer systématiquement les comportements aveugles ou crédules.
  • En étant pédagogue : Posez des questions plutôt que de donner vos réponses « as-tu remarqué que ? », crois-tu vraiment que ? » Soyez factuel(le) et précis(e) dans vos propos : « tu as fait, dit ceci à tel date…, depuis… » plutôt que « tu te fais toujours avoir »

Mais voilà que je crois aussi au Père Noël avec mes conseils ! Car ils m’ont fait oublier ou nier qu’« il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

Au fond, ne plus croire au Père Noël consiste à comprendre et accepter que nous sommes notre propre Père Noël, responsable de nos joies comme des cadeaux que nous nous faisons.

Passez de belles fêtes.

20 conseils pour gagner en efficacité

Et voilà, l’été se termine…Nous sommes déjà à la rentrée !homme orchestre 225x300 - 20 conseils pour gagner en efficacité

Le moment idéal pour revoir un peu son organisation personnelle et professionnelle, ses pratiques, sa gestion du temps afin de gagner en efficacité.

C’est pourquoi je vous propose 20 conseils très simples pour améliorer vos pratiques. À vous de jouer !

  1. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Plus je me sers de quelque chose, plus ce quelque chose doit être près de moi : pensez à économiser vos geste en rangeant les choses au plus près de leur fonction, utilité.
  2. Formez-vous à la méthode Kaizen, et notamment à celle des 5 S, à appliquer sans modération au travail comme à la maison. Quelques détails ici : http://www.isd-community.com/competitivite/kaizen/
  3. Pensez à des arborescences efficaces, (et identiques pour tout support) pas plus de 4 niveaux : boite mail, marques pages, dossiers, etc… quand vous trouvez quelque chose d’utile, intéressant, il vous suffit de le classer pour y revenir ensuite.
  4. Adoptez une technique de gestion du courrier entrant et sortant : classeur, tiroir, avoir un lieu dédié.
  5. Utilisez la LA MÉTHODE EISENHOWER
  6. Faites des listes régulièrement et prenez plaisir à barrer ce qui a été fait. Cela activera le circuit de la récompense et vous encouragera à poursuivre. Programmez 3 tâches maximum par jour, qui vous paraissent essentielles et formulez-les de façon claire et précise pour éviter la dispersion.
  7. Prenez du temps pour préparer vos actions : on a jamais assez de temps pour bien faire mais toujours assez pour refaire…
  8. Utiliser la technique du minuteur pour respecter le temps dédié à une tâche.
  9. Suivez la Loi de Paretto dans votre gestion du temps : 20% des causes produisant 80% des effets, 20 % de vos activités produisent 80% de vos résultats. À vous de les identifier !
  10. Faites immédiatement ce qui vous prendra moins de 3 mn de votre temps.
  11. Apprenez à dire non plus souvent. Répétez le mot non régulièrement si ce mot ne vous est pas familier. Utilisez le dans des phrases telle que : « non, je suis désolé ; non, je ne suis pas disponible pour le moment. » Vous avez parfaitement le droit de refuser, ou de différer en fonction de vos propres contraintes.
  12. Lorsqu’une personne vous fait une demande, prenez le temps de la réflexion pour comparer l’importance de sa requête avec ce que vous avez à faire.
  13. Ayez toujours de quoi noter ou enregistrer vos idées.
  14. Faites un tableau des tâches professionnelles et déléguez !
  15. Enregistrez tous vos mots de passe et choisissez un endroit unique pour les conserver. Ou optez pour un coffre fort en ligne, faites votre choix ici https://www.techadvisor.fr/banc-essai/ordinateurs/meilleur-gestionnaire-de-mot-de-passe-gratuit-3666137/
  16. Si votre mail dépasse 5 lignes et contient des informations compliquées : optez pour le téléphone !
  17. Avant d’engager toute action, posez-vous la question de la plus-value : je me rends chez ce client pour y faire quoi ? Puis-je faire la même chose par téléphone ? L’idée est de ne jamais agir sans savoir où l’on va. Se fixer des limites, c’est avant tout accorder à chaque activité un temps et un objectif précis.
  18. Indiquez en signature le créneau sur lequel vous prenez connaissance des messages : cela vous laissera un temps de réponse plus long.
  19. Utilisez les sites d’apprentissage en ligne (les Mooc’s )pour vous améliorer dans un domaine. Trouvez celui qui vous convient ici https://mooc-francophone.com/.
    Ou écoutez des livres audio pour gagner du temps, faites votre choix ici : https://www.reseau-canope.fr/savoirscdi/la-liste-cdidoc-fr/des-propositions-bibliographiques-de-la-liste-cdidoc-fr/liste-de-sites-de-livres-audio-gratuits.html
  20. Utilisez de façon efficace internet, votre smartphone, etc… : allez sur les sites dédiés ou les tutos pour vous perfectionner. Par exemple, la boîte mail est souvent sous exploitée, idem les logiciels de bureautiques…

Enfin, le 21ème, the last but not the least, METTEZ EN PRATIQUE ! Car malheureusement, lire, comprendre, se dire « oui, oui », ne change rien à notre quotidien. Savoir sans faire ne sert à rien.

Mais pourquoiiiii ?

pourquoi 300x225 - Mais pourquoiiiii ?Connaissez-vous la méthode des 5 Pourquoi ?

Elle vise à partir de 5 questions commençant par « pourquoi » à identifier les causes réelles, originelles, les racines d’une situation donnée.

Par exemple :

Je n’ai pas pu passer l’oral du concours.

  1. Pourquoi ?

Parce que je suis arrivée en retard.

  1. Pourquoi ?

Parce que je suis tombée en panne.

  1. Pourquoi es-tu tombée en panne ?

Parce que je n’avais pas mis d’essence.

  1. Pourquoi n’as-tu pas mis d’essence ?

Parce que je comptais en mettre le matin même, avant de partir.

  1. Pourquoi ne l’as-tu pas fait ?

Je me suis réveillée trop tard.

En résumé ici : je n’ai pas pu passer l’oral de mon concours, PARCE QUE je me suis réveillée trop tard DONC je n’ai pas pu faire le plein d’essence.

Cette méthode est très utile et appropriée lorsque je désire trouver la cause profonde à une situation. Dans cet exemple je pourrais même aller plus loin, en demandant : « Pourquoi t’es-tu réveillée si tard ? »

Au fond, si l’on est vraiment motivé, prend-t-on le risque d’arriver en retard et/ou d’être refoulé ? Soit il s’agit d’un vrai laxisme, je n’ai pas sécurisé ce qui relève de mon contrôle, soit il s’agit d’un acte manqué, je n’ai pas vraiment envie de réussir ce concours, je me saborde donc.

Par cet exemple, on constate que se poser les bonnes questions est fondamental pour avancer.

Toutefois, j’ajouterai deux bémols à cette vérité.

« Pourquoi ? » est utile à condition :

  1. Qu’il s’adresse à la personne concernée.
  2. Qu’il ne fasse pas oublier le comment.

Je m’explique.

Il arrive trop souvent que nous nous posions à l’infini la question :

  • Et Pourquoi il a dit ça ?
  • Et Pourquoi elle a fait ça ?
  • Pourquoi il se comporte de cette façon ? etc…

Bref, nous échafaudons des hypothèses, nous nous perdons en conjectures sans avancer, car nous ne nous adressons jamais à la personne concernée ! Dans ces cas précis, la seule question pertinente à se poser est : « Pour quelle raison ai-je accepté cela ? Pour quelles raisons n’ai-je rien dit ? etc… » c’est à dire, ME POSER LA QUESTION DU POURQUOI A MOI-MEME et non la renvoyer à l’Autre !

Enfin, le second bémol concerne le pourquoi qui cannibalise le comment. Souvent, je m’intéresse davantage à POURQUOI je ne vais pas bien plutôt qu’à COMMENT je pourrais aller mieux.

Or, le « pourquoi  je ne vais pas bien » repose sur des hypothèses souvent très fumeuses : c’est à cause de mon père, de ma mère, de ma sœur, de mon frère, etc…

Peut-être est-ce vrai…, mais peut-être que non !

Comment savoir ce que je serai devenu sans celui que je considère responsable ? Qui peut affirmer avec certitude qu’il aurait été plus heureux ? Peut-être aurait-il trouvé un autre responsable de son malheur ? Un instituteur, un professeur, un ami d’enfance…

D’où ma réaction en coaching lorsque le client se hasarde dans des conjectures, des hypothèses invérifiables. Dans ce cas, je lui conseille de ne conserver que celles qui l’aident, et de se défaire des autres. De remplacer surtout le « sempiternel pourquoi » par le « comment salvateur » !

Encore un effort

index - Encore un effortEt encore un autre effort…

À table « Encore une petite bouchée pour maman, allez fais un effort mon ange »

À l’école « Ses résultats sont à la hauteur de ses efforts, c’est à dire nuls »

Au travail « Vos efforts nous ont permis d’atteindre les 10 points de croissance espérés »

Au sport « Plus que 100m, encore un effort, et il passe la ligne d’arrivée »

À la maternité « Poussez Madame, poussez, allez encore un petit effort ».

Notre vie entière est faite d’efforts.

Sont-ils tous légitimes ? Sont-ils tous nécessaires ?

L’expérience et les observations prouvent effectivement que l’effort est un ingrédient indispensable à l’atteinte d’un objectif. Sophocle l’avait déjà compris en affirmant que« le succès dépend de l’effort ». Une idée qui a fait du chemin puisqu’elle est également reprise dans l’acronyme d’un objectif « MERE » :

  • M pour Mesurable : « à quoi saurai-je que j’ai atteint l’objectif »
  • E pour Effort : sans effort, point de réussite comme le disait Freud pour justifier de ses tarifs !
  • R pour Réaliste et Réalisable : se fixer des objectifs trop ambitieux est la voie royale du découragement et donc du renoncement.
  • E pour Échéance : parce que l’effort doit s’inscrire dans le temps et non dans la durée.

Son autre avantage consiste à garantir l’investissement de la personne et à ajouter de la saveur à la récompense.

Et si l’effort était le sel de la vie ?

Il en y a trop c’est immangeable, il en manque c’est fade.

Si je fais trop d’efforts c’est douloureux, je m’épuise, et n’atteins pas mon objectif.

Si je n’en fais pas suffisamment, la facilité gâche tout : je me lasse et me laisse distraire de ma décision.

Alors, comment doser ce sel ?

D’abord en passant un test d’Analyse Transactionnelle, ce qui permettra de savoir si le « fais effort » est gravé sur votre disque dur.

Ensuite, et si le résultat est positif, apprenez la légèreté, remplacez l’effort par la confiance, et l’envie.

Car si vous avez le sentiment d’être toujours dans l’effort, il est probable que vous ne fassiez pas réellement ce qui vous plait. Lorsque la motivation, l’envie et le désir soutiennent mon effort, alors celui-ci s’efface. Je n’ai plus le sentiment de faire un effort, même si pour les autres cela y ressemble, je me fais juste plaisir ainsi que l’avait deviné Confucius en écrivant« choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

Enfin si vous vous reconnaissez davantage dans la personne qui ne fait pas suffisamment d’efforts et donc atteint rarement, voire jamais ses objectifs, 2 hypothèses :

  1. Vos objectifs sont trop élevés, décourageants, réajustez les.
  2. Vous n’avez jamais appris l’effort, il est temps ! Toutefois, débutez petit. Un minuscule effort d’abord, un tout petit ensuite, un petit, un moyen, un moyen plus, un gros et enfin un énorme effort ! Ou pas...

Car ce classement est parfaitement arbitraire, puisqu’à mesure que je réussis, l’effort diminue en intensité pour être remplacé par la joie et l’entrain.

En somme, l’effort est indispensable mais doit être consommé avec modération…

La réussite ? les ingrédients

Mais que se cache-t’il derrière la réussite ?

Qui ne s’est jamais posé cette question ?

Qui n’a jamais eu envie de tout lâcher, de renoncer à la réussite ?

Car après un échec (ou ce qui est vécu en tant que tel), ou à la suite d’une déception, la tentation est grande de baisser les bras !

Le « à quoi bon ?» s’invite dans notre esprit, nous faisant douter de la rentabilité de notre investissement.

  • Je cours les castings et c’est toujours l’autre qui est choisi« Est-ce que je place mon énergie où il le faut ? »
  • C’est mon 36ème rendez-vous amoureux et l’amour est toujours absent ! « Ai-je raison d’insister ? »
  • Je suis à mon compte depuis 6 mois et mes finances ne sont pas brillantes. « Ai-je raison de persister envers et contre tout ? »

Difficile de répondre à ces questions, car seul l’avenir me dira si j’ai eu raison !

La légende veut que Stallone ait essuyé un nombre impressionnant de refus avant d’être retenu pour Rocky, et qu’Edison ait fait de nombreux essais infructueux avant d’inventer l’ampoule.

Et s’ils avaient renoncé ? Regarder Rocky sans Stallone à la lumière de la bougie, bof !

Ils ont eu en commun de persévérer, de ne pas lâcher, de tenir bon malgré les nombreux échecs.

Un exemple de persévérance, que nous partageons presque tous, est celui de nos 1ers pas.

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Mes 1er pas vers la réussite

Que se serait-il passé si nous avions renoncé à marcher à chaque fois que nous sommes tombés étant petits ?

Nous serions tous en fauteuil !

Pourquoi avons-nous perdu cette détermination farouche ? Pourquoi un enfant a-t ’il plus de volonté qu’un adulte ?

Parce que nous avons oublié la recette en 6 points de la réussite.

  1. Avoir un objectif clair, précis, réaliste et réalisable
  2. Se donner tous les moyens nécessaires pour l’atteindre
  3. Avoir une confiance inébranlable en l’avenir, en soi
  4. Faire un effort, et maintenir cet effort avec constance
  5. Ne pas avoir peur : de l’échec, de la honte, du regard des autres, etc…
  6. Faire taire sa petite voix saboteuse

À présent, reprenons les exemples précédents en nous posant les seules question valables, et en y répondant de façon « réussite » :

  • Je cours les castings et c’est toujours l’autre qui est choisi...« L’Autre aussi a couru les castings avant d’être pris ! il a maintenu son effort parce qu’il avait confiance en lui et l’avenir !, j’en suis au 51ème casting, et si j’étais retenu(e) au 52ème ? »
  • C’est mon 36ème rendez-vous amoureux et l’amour est toujours absent !  « Est-ce que mon objectif est clair ? Est-ce que je sais précisément à quoi ressemble l’homme ou la femme de ma vie ? « Ai-je fait le bon casting ?»
  • Je suis à mon compte depuis 6 mois et mes finances ne sont pas brillantes : « Me suis-je donné(e) tous les moyens pour que mon activité marche ? Ai-je fait tout mon possible ? Que puis-je faire d’autre, de plus, de différent pour que cela fonctionne ?»

Et si la recette ne suffit pas, contactez-moi !

Patience, mon amie.

patience 300x225 - Patience, mon amie.J’ignore la raison, mais il m’a semblé indispensable d’écrire un article sur ma meilleure amie, la patience.

Est-ce la douceur estivale qui appelle à la langueur ?

Est-ce mon obsession du temps (eh oui, nous avons tous notre dada !) qui refait surface ?

Ou est-ce parce qu’elle a déserté le paysage depuis longtemps  ?

Quelle qu’en soit la cause, j’avais envie de vous parler de patience…

Les femmes veulent être minces avant d’avoir fait des efforts, les enfants veulent être grands avant de vieillir, les bâtiments sont livrés avant d’être terminés, la liste est longue de cas où quelqu’un a rogné sur le temps.

Comme s’il n’allait déjà pas assez vite !

Nous le trouvons trop véloce lorsqu’il nous rapproche d’une échéance redoutée.

Et bien trop long lorsqu’il nous éloigne de notre objectif.

Pourtant il est le même, seule notre perception et notre relation est modifiée. La patience est l’étalon du temps. Elle est notre juste conscience, celle qui sait que le temps s’écoule à son rythme, que toute chose a besoin d’une durée dédiée pour être réussie : 9 mois pour un enfant, 22 mois pour un éléphanteau, 2 ans pour un deuil,  2 ans-2 mois et 5 jours (un record !) pour la Tour Eiffel.

Je peux m’agacer de ces jours, de ces heures qui me séparent de mon objectif (être mince, être majeur…), mais ma révolte ne fera qu’aggraver les choses.

Lorsque j’essaie d’en faire l’économie le résultat est pire. Je me prive de tout pendant 1 mois pour maigrir plus vite et je reprends le double de ce que j’ai perdu, je passe la seconde couche de peinture quelques heures avant ce qui était prévu et le résultat est désastreux ! J’aime beaucoup ce dicton qui dit que je n’ai jamais le temps de bien faire, mais toujours celui de refaire !

Je répète souvent à mes clients qu’il ne sert à rien de tirer sur les cheveux pour qu’ils poussent plus vite. Laissons le temps au temps, acceptons qu’il s’écoule à SON rythme, et non celui que nous souhaiterions qu’il prenne.

Cela dit, si l’on pouvait suspendre celui de l’été, je serais volontiers preneuse !

Équilibre : comme un funambule

funambule 300x210 - Équilibre : comme un funambuleTrouver et garder l’équilibre est sans doute l’exercice le plus périlleux, et pourtant le plus gratifiant qu’il soit.

Plus jeune, je m’amusais de cette voie médiane, de cette mesure, élevée par mes parents au rang de vertu, alors que je n’y voyais que tiédeur et médiocrité.

Je lui préférais les excès, les montagnes russes, les émotions en tout genre, j’associai les plaisirs au bonheur.

Avec le temps et l’expérience, je m’aperçois à quel point ce fameux équilibre est en réalité une règle universelle.

Toutes les vertus sont le fruit de cet équilibre, de cette voie du milieu, ainsi que le proclamait Aristote « in medio stat virtus ».

  • Qu’est-ce que la tolérance sinon l’enfant équilibré de l’intégrisme et du laxisme ?
  • Et la générosité sinon l’enfant équilibré de la prodigalité et de l’avarice ?
  • Ou un poids de forme, sinon l’enfant équilibré de la gourmandise et de la retenue ?

Cette règle est la règle d’or, pour notre corps, pour notre esprit, pour notre planète.

En surinvestissant un domaine de vie plutôt qu’un autre, vous risquez la faillite de l’un ou de l’autre !

À un homme qui se plaignait que sa femme l’ait quitté, ma formatrice en coaching lui a simplement posé cette question :

« Si vous aviez passé le même temps dans votre entreprise que chez vous, avec votre famille, que ce serait-il passé à la longue ? » et lui, sans hésiter « J’aurais fait faillite ! » « Eh bien, c’est exactement ce que vous venez de faire avec votre femme », lui a-t-elle répondu…

Dommage que pour changer, il faille à un moment précis souffrir de l’excès, tomber comme le funambule pour comprendre l’importance du balancier et du contrepoids.

Après une chute, on comprend mieux la nécessité de rester sur le fil, le fil de la vie… J’espère que vous avez trouvé cet équilibre, sinon il est temps de réagir !

Un choix ? Faites le bon !

Nous sommes tous inquiets à l’idée de faire un choix.

Vais-je faire le bon ? ou le mauvais choix ?

C’est en regardant un téléfilm retraçant le parcours d’un tueur en série, que m’est venu l’idée de cet article. Et l’envie de vous outiller dans vos choix professionnels comme personnels.

Dans ce téléfilm, ce qui m’a interpellé, est la gestion du risque par les forces de police.

Alors qu’elles ont acquis la certitude qu’il s’agit bien d’un serial killer, elles gardent le silence pour éviter un vent de panique, voire de psychose. Ce silence est le 2nd assassin de l’histoire puisque les jeunes femmes, non averties du danger, ont été des proies faciles.

Je me suis alors demandé sur quels critères la police s’était basée pour faire ce choix ? Et quel choix aurais-je fait, moi ? Et quel choix feriez-vous, vous ?

Pour nous aider à répondre, il m’est revenu en mémoire, le modèle du Pari de Pascal, dans lequel il tente de démontrer que nous avons plus à gagner à croire en Dieu, qu’en y croyant pas.

Il s’agit d’évaluer pour chacune des situations ce qu’il y a perdre et à gagner,
puis de comparer les pertes maximales.

Reprenons le cas de la police, elle avait le choix entre :

  1. Prendre le risque de perdre une ou des vies supplémentaire
  2. Prendre le risque de perdre la tranquillité.

Évidemment, nous serions nombreux à faire le 2nd choix ! Cela semble tellement simple qu’on se demande pour quelles raisons la police en a décidé autrement ? Sans doute nous manque-t-il des éléments, une vision de l’ensemble des enjeux, pour prendre le même risque et assumer une telle responsabilité.

En coaching, je remarque que les risques sont souvent  » mal ou pas évalués « .

Tout est mis sur le même plan et sans hiérarchie (la mort et la tranquillité ne sont pas comparables !), ou encore la comparaison se fait entre une peur et une certitude.

Le comparateur de décisions 300x190 - Un choix ? Faites le bon  !Afin d’y voir plus clair, et se garantir de faire le meilleur choix, j’ai construit le tableau suivant.

Il vous permettra de prendre vos décisions avec plus de sérénité :

  • en comparant ce qui est comparable ; on ne met pas dans la même balance un fait et un peur,
  • en mesurant au mieux les enjeux pour chaque situation ; c’est-à-dire les conséquences éventuelles selon telle ou telle option.

Je vous invite à l’utiliser dans toutes les situations, personnelles ou professionnelles.

Pour l’utiliser à votre guise, vous pouvez également le télécharger ici :  le CDD Comparateur de Décision

 

La sagesse au quotidien

Elle commence bien cette année !

Oui, je dois dire qu’elle commence plutôt bien cette année, puisque mon blog a été sauvé des vilains pirates, et le site www.formationsavoie.fr est enfin en ligne ! N’hésitez pas à jeter un œil, mais pensez également à le récupérer, sinon ça fait désordre.

Plus sérieusement, je profite de cette annonce pour revenir sur mes mésaventures de l’année dernière et remercier solennellement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à mon « blogthon » et de m’aider.

J’en profite également pour répondre à la question d’une de mes clientes qui m’a demandé « Frédérique, justement, quand il t’arrive quelque chose comme ça, un pépin, quelque chose de plutôt négatif, que fais-tu, toi ? Comment réagis-tu ? »

gomme et crayon 202x300 - La sagesse au quotidienAlors, voilà ma réponse :

D’abord, je me pose cette 1ère question essentielle : « EST-CE MODIFIABLE ? »

  • Si la réponse est OUI, je cherche une solution et de l’aide ! ) Ce que j’ai fait assez rapidement pour savoir si je pouvais ou non sauver mon blog.

Demander de l’aide est sans doute la chose la plus difficile à faire et en même temps la plus utile !

La fierté, la peur de déranger, la croyance que nous nous débrouillons très bien tout seul, nous font souvent hésiter et c’est un tort…

  • Si la réponse est NON, je me pose cette unique question « quelle leçon puis-je en tirer ? », « qu’est-ce que cela m’apprend ? De moi, des autres, de la vie en général ? » et je décide de l’accepter ! Puisque je ne peux pas changer cet évènement, je change la seule chose qu’il soit en mon pouvoir de modifier : mon regard.

Ma vision du développement personnel ? Une discipline qui réunit toutes les recettes éprouvées du bonheur, de la sagesse et de la sérénité. Celle que je viens de vous livrer n’échappe pas à la règle, puisqu’en son temps, l’empereur-philosophe Marc Aurèle écrivait :

« L’être humain accompli est celui qui a :

La force et le courage de changer ce qu’il peut changer

La sérénité d’accepter ce qu’il ne peut pas changer

La sagesse d’en faire la différence »

Que la sagesse vous accompagne pour cette nouvelle année !

Résolutions de 2016 : 4 astuces

2016 - Résolutions de 2016 : 4 astucesLes bonne résolutions accompagnent souvent le changement d’année et drainent dans leur sillage les 3 difficultés suivantes.

  1. Bien choisir son vœu.

Nous sommes davantage habitués à souhaiter quelque chose aux autres qu’à s’interroger sur ce que nous voulons vraiment. De plus, les formules de politesse limitent notre créativité. En dehors de la santé et de l’amour souvent entendues, qu’est-ce que je veux vraiment, moi ?

Car plus qu’un vœu, il s’agit réellement d’un objectif. De la même façon que je choisis la prochaine destination de mes vacances d’été, je décide de ma destination pour l’année à venir. L’année qui s’ouvre est un nouveau chapitre de ma vie : qu’est-ce que je veux y inscrire ?, qu’est-ce qui aura sa place ?, qu’est-ce qui résumera ce chapitre en un mot ? Sont les principales questions à se poser pour bien choisir.

  1. Bien formuler son vœu !

Il doit être personnel, c’est-à-dire me concerner, moi et moi seul, au présent (je veux et non je voudrais !), et affirmatif. Faites la différence entre « je ne veux plus qu’on prenne de décision pour moi » et « je veux décider par et pour moi-même ». La 2ème formulation est tout de même plus claire, non ? Le travail de programmation de notre cerveau s’en trouve facilité !

  1. Tenir ses résolutions.

J’ai bien réfléchi, j’ai enfin trouvé ce qui me tenait à cœur, je l’ai formulé correctement et pourtant deux risques demeurent :

  1. Je l’oublie carrément et rapidement ! Passé le mois de janvier, j’ai déjà oublié ce que je voulais vraiment pour cette année. Dommage, il me restait encore 11 mois et davantage pour y parvenir 😉
  2. Je ne tiens pas mes résolutions dans la durée.

Afin d’éviter de vous retrouver dans ces situation, je vous livre 4 astuces très simples.

  • Listez votre objectif et les moyens associés et affichez les : sur un tableau d’affichage, épinglez résolutions et photos, enregistrez la liste dans votre smartphone, etc…
  • Profitez de tous les temps d’attente pour les relire et les remémorer : salle d’attente, temps de transport, panne ou lenteur informatique, etc…
  • Installez des rappels sur votre messagerie ou directement sur votre ordinateur via un programme type post-net (pas très facile d’installation, mais judicieux), ou tout programme équivalent.
  • Tenez un petit journal appelé mon carnet de progrès : notez toutes les actions que vous avez déjà mises en œuvre pour vous rapprocher de votre objectif. En le feuilletant de temps en temps, vous retrouverez motivation et courage pour poursuivre.

Voilà, je n’ai plus rien à vous souhaiter, puisque maintenant, je sais que vous êtes outillé pour l’atteindre !

Ah ! si ! je vous souhaite de mettre en pratique…