« J’ai décidé d’être heureux… »

gâteau anniv 300x198 - "J'ai décidé d'être heureux..."Il n’y a pas d’âge pour être heureux, pas plus que malheureux malheureusement ! C’est pourquoi j’ai fêté mon anniversaire, que certains d’entre vous ont eu la gentillesse de me souhaiter. Merci !

Cette journée a été l’occasion d’un débat amusant entre ceux, qui comme moi « fêtent » encore leur anniversaire, et ceux qui ont renoncé à le faire.

Ce débat, en dehors de me faire sourire, m’inspire les réflexions suivantes :

  • La première, est qu’atteindre l’âge canonique de 49 ans, même si c’est moins glamour que 30 ans, doit rester une fête.

Pourquoi ?

Parce que c’est une chance de les atteindre !

La durée de vie moyenne a triplé en 2 siècles et demi, passant de 25 ans en 1740 à plus de 80 ans aujourd’hui (source http://www.ined.fr/).

Ce que certains ont tendance à considérer comme un dû, ne l’est malheureusement pas pour tout le monde.

Tous n’ont pas la chance de vieillir. Ne serait-ce que pour eux, il me semble important de célébrer chaque nouvelle année, cette victoire sur le temps.

  • Ma seconde réflexion est la suivante :

    Si je continue de fêter mes anniversaires c’est parce que c’est bon pour le moral !

Sonja Lyubomirski  a démontré dans son ouvrage « Comment être heureux et le rester, augmentez votre bonheur de 40% », que fêter et célébrer participent à l’augmentation de notre capital bonheur. Ces actions contribuent aux 12 stratégies qu’elle a identifiées  pour cultiver son bonheur comme un jardin.

Des stratégies dont s’inspirent d’ailleurs de plus en plus les entreprises elles mêmes.

Certaines ont enfin compris que fêter les victoires, célébrer les anniversaires, créaient du lien entre les salariés, un sentiment d’appartenance et de joie profitable à tous.

  • La troisième réflexion découle de la précédente : Pourquoi vouloir être heureux ?

Voltaire a répondu à cette question il y a fort longtemps. Il a eu une intuition de génie lorsqu’il a écrit « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».

Il a d’ailleurs fait la démonstration de son intuition puisqu’il est décédé à 83 ans, quand l’espérance de vie au 18ème siècle n’excédait pas 25 ans !

En résumé, ces différentes réflexions tendent à démontrer que fêter et célébrer des occasions particulières, instaurent un cercle vertueux :

Je suis heureux de… donc je le fête.

En le fêtant je me crée de bons souvenirs qui augmentent mon capital bonheur.

Donc je me sens encore mieux,

Puisque je suis heureux de… je le fête,

En le fêtant…

Enfin, j’invite les coquets et coquettes à s’inspirer d’une actrice italienne.

Elle enjoignait sa maquilleuse de ne pas toucher à ses rides arguant qu’elle avait mis tant d’années à les obtenir…)

Avis et témoignages sur le coaching

livre dor 300x199 - Avis et témoignages sur le coachingPour ceux qui sont encore réfractaires et méfiants envers le coaching,

je vous livre ici les avis et témoignages des clients qui ont eu la gentillesse d’accepter la diffusion de leurs commentaires.

« Une belle personne de confiance

qui a le professionnalisme et les qualités humaines pour réussir à atteindre notre objectif. A travers des exercices réalistes et en sujet avec l’objectif en question, les progrès se montrent très rapidement. Pour nommer le coaching en deux mots : EFFICACE et VRAI »

Mr NPC, 73

« Le coaching permet de remettre en question certaines croyances, mais aussi de conforter certaines manières de travailler, ce qui est rassurant.

Tout le monde devrait, au cours de sa carrière ou même de sa vie personnelle bénéficier d’un coaching pour améliorer ses relations aux autres et aller dans le bon sens, celui qui fait grandir les deux parties et les tire vers le haut ! »

Mme A.R, 73

« J’ignorais ce qu’était réellement le coaching et suis agréablement surprise par celle nouvelle expérience…

Tu m’as aidé à poser un autre regard sur mes blocages, et surtout, tu m’ as apporté des outils concrets à mettre en place rapidement, en guise de solution.. J’ai en quelques séances perçu des changements qui me permettent d’être plus en paix avec moi même et les autres… Ta simplicité, ton écoute, ton professionnalisme et ton énergie positive, a fait de ce coaching une expérience précieuse et passionnante, et me montre que l’on peut avancer plus sereinement, en supprimant nos fausses croyances et en trouvant des solutions concrètes aux aléas de la vie… Merci Infiniment Fred! »

Mme F.C, 73

« Frédérique met en place un accompagnement de grande qualité, structuré et pertinent.

Les séances sont très enrichissantes et permettent de faire des avancées conséquentes sur soi et ses projets. J’ai travaillé en toute confiance et en profondeur des sujets qui me paraissait difficiles. J’ai découvert au cours du coaching ce que je devais travailler pour gagner en efficacité. Tout en douceur et en bienveillance, Frédérique a réussi à m’accompagner sur le chemin du lâcher prise, de l’acceptation de soi et des autres et de la communication bienveillante. Je sais maintenant que je possède en moi les ressources nécessaires. Je recommande vivement les séances de coaching avec Frédérique.  »

Mme D.S, 73

« Cela m’a permis de recentrer mes idées, et de déterminer un objectif, et de mieux comprendre ma valeur »

Mr F.M, 73

« Ce coaching m’a aidée à mieux communiquer tant dans ma vie personnelle que professionnelle et à mieux m’affirmer. »

Mme V.A, 74

« Gérante de société, autodidacte, le coaching m’a fait prendre conscience de mon parcours professionnel. »

Il m’a permis de faire un point sur mes points faibles et mes points forts. Au fur et à mesure des échanges, il m’a permis de construire une communication en adéquation avec le milieu professionnel dans lequel j’évolue mais aussi d’adapter mon discours à mes équipes. Le soutien de mon coach a été perspicace et sans faille. Je recommande vivement de prendre le temps du regard sur soi, de se former et ainsi évoluer plus rapidement.

Mme F.E, 73

« Ce coaching m’a aidé à reprendre confiance en moi et prendre les rênes de ma vie. »

Mr C.S, 73

 » Des petites choses qui me font voir la vie avec un autre regard

en pensant plus à moi et en apprenant jour après jour à lâcher prise »

Mme CC, 73

 » Le coaching de Frédérique m’a permis de voir les choses « sous un autre angle » « 

et va me permettre d’avancer dans « ma » bonne direction. Merci, je recommande vivement !

Mr JPR, 73

« Cette expérience m’a permis de me recentrer sur l’essentiel

De prendre conscience qu’il est important de connaitre ses valeurs et de les respecter. Cela parait évident mais avec le poids du quotidien on a tendance à l’oublier. Grâce à ton regard neutre (je n’ai pas trouvé mieux comme terme) et bienveillant j’ai pris confiance en moi pour me projeter dans l’avenir avec sérénité, confiance et envie. »

Mr A.C,73

« Je ne savais pas en quoi les séances allaient m’aider »

je ne visualisais pas une situation possible. Et sans vraiment réaliser, j’ai changé ma vison des choses au quotidien, je suis devenue plus positive et confiante.

Melle J.P, 74

« C’est une première pour moi puisque je n’avais jamais eu recours au coaching »

J’ai été un peu déstabilisée par la familiarité qui est instaurée dès le début, en comparaison des accompagnements plus psychanalytiques. J’ai vraiment apprécié cet accompagnement : entre le temps de discussion et le temps des exercices pratiques qui constituent une base méthodologique à laquelle on peut se référer plus tard.

Mme C.P, 73

 » Le coaching m’a permis de me libérer de mes blocages au quotidien « 

et de réussir à m’accepter telle que je suis sans complexe. Surtout de pouvoir dire ce que je pense et de pouvoir me libérer des dépendances affectives. De vivre ma vie pleinement sans me créer de contraintes. Un grand merci à ma coach Frédérique Lemoine

Mme A.A, 73

« Bonne expérience. »

On se sent écouté, et cela m’a permis de me « voir » sous un autre angle. Ce qui va me permettre de continuer plus sereinement sur le chemin de mon évolution personnelle !

Mr N.A, 73

« Je suis arrivée en coaching durant une remise en question totale sur ma vie, éteinte, comme anesthésiée. »

Ce coaching m’a permis tout d’abord de parler, mettre des mots sur les maux, être écoutée, avoir un retour objectif sur la situation. Tu as été le tuteur qui m’as aider à trouver les bonnes réponses, prendre les bonnes décisions, arrêter d’avoir peur et apprendre à avoir un regard juste et constructif sur moi et ma vie. Merci de m’avoir aidé à m’extirper de cette situation insatisfaisante pour construire et croquer à pleine dent cette nouvelle vie.

Melle M.A, 73

« Frédérique a su mettre l’accent sur les questions essentielles dès notre premier entretien. »

Elle nous pousse à la réflexion afin que nous puissions répondre nous même à notre problématique tout en nous guidant avec un regard objectif et professionnel. Je recommande vivement ce type de coaching et surtout la super coach !

Mme C.N, 73

« Le hasard d’un tirage au sort m’a fait gagner un coaching de 3 séances avec Frédérique, »

Moi qui suis également coach, joli clin d’œil. Frédérique a tout de suite été a l’essentiel avec moi, travaillant sur mes axes d’améliorations, ce qui me restait à travailler en priorité. J’ai reconnu en Frédérique une coach très à l’écoute, à la fois dans la bienveillance et dans le parler vrai, toute l’attitude qu’un coaché attend d’un accompagnateur compétent. Merci à Frédérique pour cette belle complicité professionnelle.

Mr R.V, 74

 « J’ai déjà recommandé le coaching à deux personnes de mon entourage. »

Le coaching permet d’avoir un œil extérieur et une prise de recul efficace quand confrontée a un blocage et aucune solution en vue de notre point de vue. Les outils proposés sont adaptés et les séances d’échange sont un appel au travail personnel et a un approfondissement personnel grâce aux pistes, lectures et outils données. Aucun regret sur cet investissement financier, pour avoir les clés en main pour affronter le monde du travail, la communication et approfondir les expériences vécues. Merci !

Melle S.DL, 73

 » Ma vie ressemblait à un rubicube sans aucunes faces de la même couleur alors j’ai décidé de me faire coacher ! « 

Frédérique m’a guidée pour me recentrer sur moi-même, me poser les bonnes questions et surtout trouver les bonnes réponses ! Son énergie positive, son professionnalisme et son enthousiasme sont autant d’éléments qui m’ont aidée à avancer dans ce processus. J’ai toujours su qu’il n’y a pas de hasard dans la vie et ma rencontre avec Frédérique l’a prouvée…. Mon rubicube n’est pas encore finalisé mais grâce à elle, j’ai le mode d’emploi !

Mme M.M, 73

« Vos petits trucs m’aident. »

Je pense souvent à vous. Je crois que je me pose maintenant quelques questions, surtout sur l’utilité, le besoin réel, l’impact réel des décisions que je peux prendre, pour in fine « être heureuse » des décisions sans aucun regret. Je m’écoute, un peu plus du moins j’écoute autre chose que mon cœur, mon instinct. Je trouve un équilibre.

Merci, 1000 fois Frédérique, pour votre gentillesse, votre professionnalisme.

Je garde votre contact précieusement.

Mme S.K, 73 (suite à plusieurs conférences)

 » Frédérique est une coach très positive et motivante « 

Durant le coaching, beaucoup d’outils (adressés par mail) m’ont été donné. A partir de là, je me suis sentie guidée, orientée pour atteindre mon objectif, tout en n’ignorant pas que ces outils sont à ma portée bien évidemment mais qu’il faut vraiment les utiliser au fil du temps afin de ne pas perdre la trajectoire de mon objectif final.

A ce jour, je continue à utiliser les outils donnés par Frédérique afin de poursuivre mon objectif.

J’ai également compris des choses sur moi dont je n’avais pas prêté attention.

Merci Frédérique pour ta gentillesse, ton dynamisme, ta contribution à m’aider à évoluer constamment.

Melle MA.C, 69

 » J’ai adoré le coaching ! « 

Frédérique m’a aidée à me rendre compte de mes capacités et de mes compétences. Tout les exercices que l’on a fait ensemble, ont été bénéfiques et ont portés leurs fruits. J’ai atteint mon objectif et j’ai tout simplement réalisé que j’avais repris confiance en moi. »

Melle J.G, 38

 » Cette expérience m’a à nouveau conforté sur le bienfondé du coaching. « 

L’approche pragmatique de cette démarche m’a permis de lister les valeurs fondamentales de ma personnalité et grâce à l’aide de Frédérique, j’ai pu ainsi identifier les critères indispensables à mon futur projet de vie. Merci à toi, Fred!  »

Mr D.B, 73

« J’ai été impressionnée par ta pratique du coaching »

Ton empathie permet de répondre aux moindres questionnements. Tu as un panel énorme de documents bien pensés qui aident à la réflexion et à notre réalisation.

Mme B.D, 75

« Coaching très professionnel »

Beaucoup d’empathie. Frédérique sait aller chercher les choses profondément et poser le bon diagnostic.

Vraiment d’une grande efficacité je recommande vivement !

Mr T.F, 73

« J’étais en souffrance par manque de confiance en moi. »

Frédérique avec ténacité m’a fait prendre conscience de Ma valeur et je ne me considère plus comme une personne incapable mais bien au contraire. Après lui avoir livré l’histoire de ma vie, j’ai pris conscience que compte tenu de mon histoire j’étais au final une personne riche , courageuse et aimante.

Mme I.N, 69

« Passe ta commande »

restaurant 18311 640 300x201 - « Passe ta commande »Passe ta commande est sans doute une de mes phrases préférées en coaching.

Elle étonne et surprend souvent, elle fait sourire parfois.

Lorsque je la prononce, mes clients me regardent mi- amusés, mi- inquiets en se demandant ce que je veux leur dire par là, et surtout si je ne suis pas un peu folle !

Puis je leur explique.

Et ils font.

Et puis ça marche !

Passe ta commande signifie simplement que la vie est un immense restaurant.

Il existe deux types de clientèle dans un restaurant.

Celle qui dit au serveur « Amenez moi ce que vous pouvez », ou aux autres convives « Je prends comme vous, je vous fais confiance ».

Avec un peu de chance la personne se régalera, ou à l’inverse regrettera amèrement d’avoir laissé le choix aux autres. Car elle court le risque que le serveur serve ce qui arrange le restaurant : le plat le moins demandé, le dessert de la veille, etc…

Au final, elle se « contentera » de ce qu’on lui présente, plutôt que de consommer ce qu’elle veut vraiment.

Le deuxième type de clientèle dit au serveur : « Je vais prendre un confit de canard en direct et une mousse au chocolat en dessert ». La commande est simple, claire, efficace.

Dans ces conditions, il est rare qu’un serveur apporte autre chose que ce qui a été commandé, et c’est tout le miracle de la commande !

Plus je sais ce que je veux, plus j’ai de chance de l’obtenir ou à défaut de m’en rapprocher en négociant : « Vous n’avez plus de mousse au chocolat ? il vous reste du tiramisu ? Très bien, donnez-moi le tiramisu alors. »

Enfin, la réussite de l’expérience repose sur deux injonctions fondamentales : se donner les moyens de faire, et le faire.

Si je conserve l’image du restaurant, cela signifie :

  1. Avoir les moyens de s’offrir le repas.
  2. Choisir le restaurant en fonction de ce que l’on souhaite consommer.
  3. Et se rendre au restaurant.

Pas très compliqué non ?

A vous de passer votre commande !

  1. Déterminez ce que vous attendez vraiment de la vie.
  2. Mesurez l’écart entre ce que vous avez et ce que vous voulez.
  3. Hiérarchisez des options qui vous permettent de vous en rapprocher.
  4. Mettez en œuvre.
  5. Réajustez si besoin.

Et surtout, surtout, ne renoncez pas !

À vous de jouer !

mikado 742769 1280 300x192 - À vous de jouer !Que l’on aime jouer ou non, la vie est un jeu, un jeu immense.

Pas n’importe lequel, un mikado !

Oui, nous sommes tous une de ces baguettes colorées. Comme dans le jeu, nous nous trouvons tantôt coincés au milieu des autres, tantôt totalement à l’écart du jeu !

Une situation professionnelle insatisfaisante, une vie familiale ou de couple frustrante, et nous voilà comparables à la petite baguette coincée dès le début de la partie.

Comme elle, nous avons la sensation d’être bloqué, de ne rien pouvoir faire, de ne pas trouver d’issue.

En réalité, ce sentiment est lié à l’incapacité à « prendre un risque », à modifier un petit quelque chose qui va modifier l’ensemble du jeu.

Nous nous sentons incapables de sortir de là sans causer de dégâts.

Cette peur du dégât nous paralyse et nous empêche de nous mettre en action, de bouger, simplement.

Exactement le contraire de ce qu’il convient de faire !

En effet, comme au mikado, il suffit que je bouge d’un demi-millimètre la baguette pour que tout le jeu s’en trouve modifié.

À cet instant précis, je le fais souvent en pleine connaissance de cause.

Je sais bien que l’ensemble va bouger mais que faire d’autre puisque je suis « complètement » coincé ?

Que ça bouge ! Voilà ce que je veux précisément !

Que cet équilibre qui ressemble à une prison soit enfin brisé.

Et miracle, ce léger déplacement bouleverse effectivement la configuration….

Tout comme un changement de comportement, d’attitude, de vocabulaire, changera totalement une relation, une situation qui semblait jusqu’alors inextricable.

D’autres, enfin, choisissent par peur de complications et de difficultés, ne pas jouer du tout. C’est la petite baguette qui dès le début de la partie a roulé loin du jeu, loin des autres.

Ce qui la motive à se tenir loin des autres ? Une autre peur. Celle de l’engagement.

Dans la vraie vie, notre petite baguette sera peut-être un une célibataire endurci(e), une personne sans emploi ou avec un emploi sans enjeu.

Et vous ? Quel type de baguette êtes-vous ?

Celle qui a refusé de jouer ?

Ou celle qui est toujours coincée ?

Celle qui a osé bouger ?

Libérez votre potentiel !

brain 605603 640 300x212 - Libérez votre potentiel !

Cessons d’avoir peur !

Notre potentiel est parasité par de nombreuses émotions.

Parmi elles, se trouve une de ses pires ennemis : la peur.

La peur est une émotion primaire et universelle. Lorsque l’amygdale (celle du cerveau !) s’active sous ce que notre corps perçoit comme une menace, la peur s’installe. Son rôle est de nous protéger.

Après une estimation fulgurante et animale de l’ennemi, nous décidons de combattre ou de fuir, en fonction de l’importance du danger perçu. Nous sommes dans le domaine de l’instant, de l’instinctif, de la réaction, voire du réflexe et non dans celui de la pensée réfléchie.

On comprend aisément toute l’importance de cette émotion pour la survie de l’espèce.

En se tenant à l’écart des bêtes féroces, en construisant des armes pour s’en défendre, l’homme a survécu, vécu, s’est développé, a prospéré.

Le temps a passé, les conditions ont changé, mais la peur est restée.

Est-ce l’absence de motifs sérieux (on croise rarement un lion ou un ours de nos jours), est-ce l’évolution, qui a entrainé un transfert de cette émotion salvatrice ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, nous sommes nombreux à avoir peur, de tout, de rien, pour un oui, pour un non, de soi, des autres.

Et lorsque la peur s’installe, tout fout le camp ! L’amygdale tourne à plein régime, déversant son flot d’adrénaline pour peu de chose au final. Lorsque le flotteur s’est déréglé, les signaux se déclenchent à tort. L’émotion devient peu à peu une véritable maladie auto-immune, qui se retourne contre nous.

Invalidante, sclérosante, elle nous empêche de réfléchir correctement et en conscience.

Notre imagination devient notre pire ennemi : « et si je n’y arrivais pas ? », « si j’échouais ? », « et si il, elle me mentait ? », « si il, elle me quittait ? », « et si je n‘étais pas à ma place ? », et si, et si…

La peur est une des principales interférences dont parle Gallwey en coaching. La performance est le résultat du potentiel de l’individu moins les interférences, soit : P (performance) = p (potentiel) – i (interférences).

Quand faut-il agir ? Lorsque nous repérons que nos peurs, réelles ou imaginaires nous empêchent d’agir, de réfléchir posément, de prendre les décisions raisonnables.

Et vous ? Où en êtes-vous ? Avez-vous une crainte qui vous empêche d’avancer ? Qui vous freine dans vos projets, vos envies ?

Si la réponse est oui, il est temps de gommer cette interférence, pour que votre performance soit enfin à la hauteur de votre potentiel !

Le travail idéal 10/10

De travailler, jamais tu n’auras l’impression

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie »  Confucius.

Si vous vous reconnaissez dans cette citation alors vous pouvez oublier les neuf commandements précédents, et vous déclarez heureux gagnant de ce test !

Car ce 10ème commandement efface les précédents dans la mesure où il détourne le travail de son étymologie première.

Il associe le travail au plaisir, alors qu’étymologiquement il est lié à la contrainte et la souffrance.

Reste que si vous avez répondu NON au second commandement (par ton travail tu t’enrichiras), je vous invite à poursuivre votre réflexion autour de votre situation actuelle.

En effet, si votre travail vous plait, vous passionne mais ne vous permet pas de vivre, alors il ne s’agit plus d’un travail.

Dans ce cas il peut s’agir d’un :

  • rêve :  » j’ai toujours voulu être écrivain, artiste peintre, acteur… »
  • héritage :  » j’ai repris la ferme de mes parents, chez nous on est agriculteurs depuis 200 ans ! « 
  • hobbie :  » j’aime les métiers de précision, je me suis lancé dans la marquèterie mais les commandes se font rares « 

Vous reconnaissez dans ces descriptions ? Posez-vous seulement la question suivante « Est-ce que mon choix de vie, fait souffrir quelqu’un ? » . Si la réponse est négative, tant mieux pour vous, et régalez-vous !

Elle est positive ? Vous vous trouvez face à un choix. Sans doute auriez-vous besoin de réfléchir à un nouveau projet professionnel, compatible avec votre vie personnelle…

Enfin, si la récolte en points est très maigre, je vous encourage à vous faire aider dans votre recherche d’emploi par un professionnel du changement, qui tiendra compte de l’ensemble de vos attentes vis à vis de l’emploi.

Pour conclure cette série d’article, je vous invite à faire un test étonnant mais, très, très intéressant puisqu’il restitue le type d’entreprise idéale selon votre profil : http://bonheurautravail.arte.tv/

Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !

Le travail idéal 9/10

          9. De ton travail, te détacher tu sauras.

Trois petites questions pour faire le point sur une éventuelle addiction !

  1. Sur une journée de 24 heures, passez-vous autant de temps chez vous qu’au travail ?
  2. Savez-vous vous être injoignable ? Une journée ? Le temps d’un week-end ? Durant vos vacances ?
  3. Parvenez-vous à « déconnecter » des soucis éventuels ? A les laisser sur le pas de la porte pour les retrouver le lendemain ?

employe de bureau enferme dans une cage a oiseaux 23 2147501684 300x300 - Le travail idéal 9/10Bravo si vous avez répondu OUI à ces trois questions, et un point de plus !

Car trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle est primordial pour qui veut aller loin.

Le surinvestissement de l’un ou de l’autre entraine la faillite de l’un, de l’autre, voire des deux !

Si travailler est primordial, toutes les formations en gestion du temps révèlent qu’en terme de priorité de vie, le couple, la famille, l’amour en général devance de loin le travail.

À la question « il vous reste 24 heures à vivre, que faites-vous ? »

Il est rare d’entendre « je fonce au bureau, je réponds aux mails de mes collaborateurs, j’envoie les dernières factures, je lève le rideau de ma boutique… »

Non. La réponse la plus courante est : « je passe du temps avec les gens que j’aime, j’essaie de les voir une dernière fois ».

Dommage qu’il faille attendre une formation ou que cela arrive pour en prendre conscience…

A la décharge des personnes qui auraient répondu NON aux questions précédentes, force est de reconnaitre que la technologie rend vulnérable. Avec les téléphones portables, nous sommes tous devenus joignable 24/24.

Même le bout du monde n’est pas assez loin pour échapper au réseau !

Mais la technologie sans utilisateur est inoffensive, car en réalité, nous sommes nous-même nos pires ennemis :

  • Qui nous impose d’ouvrir notre messagerie le soir en rentrant, ou le week-end ?
  • Qui nous oblige à ramener du travail à la maison ?

Nous, encore et toujours nous-même !

Dans un monde qui va à cent l’heure (c’est peu de le dire !), le rapport au temps a changé et nous en sommes à la fois bourreau et victime1. Résister à cette pression, savoir dire « non », « stop », ou « c’est assez » est le grand défi de l’homme du 21ème siècle.

En conclusion, le travail idéal est celui qui nous permet de nous sentir bien lorsque nous y passons du temps, mais qui ne nous manque pas lorsque nous le quittons…

Si vous voulez faire le point sur la répartition de vos priorités dans vos vies, c’est par ici ! LES DOMAINES DE VIE

1. A lire « éloge de la lenteur » de Carl Honoré.

Le travail idéal 8/10

       8. Respecté et protégé, tu te sentiras.3 singes - Le travail idéal 8/10

  • Vous autorisez-vous à exprimer vos opinions, vos idées ?
  • Parlez-vous facilement de ce qui vous tracasse ?
  • Osez–vous demander de l’aide à vos collègues, votre chef ?

Ou

  • Vous avez le sentiment que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ?
  • Vous ne parlez qu’en présence de votre avocat ?
  • À l’image de ces 3 enfants, vous n’entendez rien, ne voyez rien, ne parlez pas ?

Je vous souhaite de tout cœur d’avoir répondu OUI aux premières questions, ce qui vous permettra d’obtenir le 8ème point sur les 10 que contient ce test.

Parler librement, se sentir en confiance est en effet un des piliers du travail idéal.

Car le silence et la parole bridée peuvent devenir une catastrophe.

Prenons le cas du crash de la West Caribbean Airways en 2005.

L’enquête a conclu à un déficit de communication entre les pilotes.

Le co-pilote a tenté d’alerter son supérieur sur le danger à venir, mais le pilote imbu de lui–même et expérimenté est resté sourd à ses mises en garde, considérant le co-pilote comme un jeune « blanc-bec ».

Où est la protection dans ce cas de figure ? L’aveuglement d’un seul, a conduit à la mort l’ensemble des passagers et de l’équipage. Nous sommes bien loin de la protection que sont en droit d’attendre les subordonnés.

Heureusement, nous ne sommes pas tous entre les mains d’un pilote orgueilleux et sourd !

Toutefois, trop d’organisation s’apparente de nos jours à ce type de dysfonctionnement.

Oui, la liberté d’expression est fondamentale : chacun doit pouvoir exprimer ses idées, sa vision, ses problèmes sans craindre de jugements, ni de mise au placard sans bon de sortie.

Car la pluralité fait la richesse, le nombre la force.

Bien que très idéaliste (si, si !!), je n’en suis pas moins réaliste : la libre expression est une richesse à condition de savoir l’exploiter, la canaliser. Mais à tout prendre, je reste convaincue qu’entre deux excès, il vaut mieux celui d’une parole débridée qu’une parole bridée…

Le travail idéal 7/10

      7. Ton chef au travail, tu respecteras

chef 300x200 - Le travail idéal 7/10

Ton chef ou tes chefs ! J’entends par chef, au sens large, l’ensemble des personnes qui vous dirigent au travail : il peut s’agir de votre patron, d’un manager, d’un supérieur, etc…

Pour savoir si vous le respectez, quelques questions afin d’y voir plus clair :

  • Vous parait-il crédible, digne de confiance ?
  • Adhérez-vous à la majorité de ses décisions ?
  • Vous sentez-vous entendu et soutenu, voire protégé ?
  • Partagez-vous sa vision de l’entreprise ?
  • Connaissez-vous et reconnaissez-vous ses compétences ?
  • Le considérez-vous comme exemplaire ? Il s’applique à lui-même ce qu’il demande aux autres?
  • Est-il force de propositions ? Ses idées vous paraissent aller dans le bon sens ?
  • Sait-il vous motiver lorsque vous en avez besoin ?
  • L’autorisez-vous à ne pas être à la hauteur, ne pas être au top niveau ?

Si vous avez répondu majoritairement OUI à ces questions, vous avez la chance d’avoir un supérieur avec lequel vous entretenez une relation basée sur le respect et la confiance réciproque. Un point de plus !

En dehors d’ajouter un point à votre palmarès, ce commandement est devenu crucial, car la relation au chef est devenue primordiale dans les entreprises comme dans notre société en général.

Le pyramidal domine malheureusement toutes les autres formes d’organisation…

Un grand chef dit à un moyen chef, qui dit à son tour à un petit chef, qui répète à son subalterne, et inversement !

Un dicton dit « il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses Saints », mais aujourd’hui, le Bon Dieu est protégé par un archange zélé (traduisez secrétaire ou adjoint !), qui fait barrage à toute demande n’ayant pas respecté scrupuleusement le circuit.

Difficile dans ces conditions de ne pas avoir, ou de manquer de respect pour son chef direct, puisqu’il est le premier maillon de cette longue, très, trop longue chaine !

Si vous avez joué au téléphone arabe étant enfant, vous comprendrez aisément les risques liés la multiplicité des interlocuteurs !

Les contre-exemples fonctionnent pourtant merveilleusement bien. C’est le cas notamment de Favi 1 en France ou l’entreprise Gore en Allemagne. Mais malheureusement, les habitudes managériales ont le cuir épais, et il reste difficile de modifier les mentalités.

Bien que de nouveaux modes de « gestion » d’entreprise (l’holacratie), prouvent que l’abolition du management vertical, permet de gagner en souplesse, en réactivité, et en motivation, la structure pyramidale a encore de beaux jours devant elle…

D’où l’importance de ce 7ème commandement !

1.http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/l-entreprise-sans-hierarchie-ca-marche_1537786.html

Le travail idéal : tes collègues de travail, tu aimeras

6. Tes collègues, tu aimeras

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Photo de famille de collègues !

  • Avez-vous plaisir à retrouver vos collègues de travail le matin ?
  • Avez-vous, un, une bonne collègue à qui vous vous confiez sereinement ?
  • Profitez-vous de vos pauses pour échanger avec plusieurs de vos collègues ?
  • Partagez-vous des activités communes en dehors du travail ?
  • Avez-vous des moments de convivialité ?

Vous avez la chance d’avoir répondu OUI à ces questions ?

J’en suis heureuse pour vous, vous avez trouvé votre famille professionnelle.

Se sentir « adopté », appartenir à une nouvelle famille, être en communion, partager les mêmes valeurs, voilà un des premiers leviers de motivation. L’entente avec les collègues occupe la seconde place sur 7 critères étudiés par le Cercle de la Motivation.

Partager ses joies, ses peines, ses déceptions avec ses collègues aide les salariés à tenir le cap ou le coup, selon les entreprises !

Malheureusement, certaines ne respectent pas et ne favorisent pas ces temps d’échanges.

Pauses surveillées, salle de repos et de restauration occupées quotidiennement par l’encadrement, autant de stratégie pour limiter les échanges et couper la solidarité entre collègues. Naturellement, je pointe là uniquement les pratiques déviantes, il ne s’agit en aucun cas de la majorité !

Alors que les valeurs d’entreprises ont la cote, elles sont trop souvent créées de toute pièce, affichées, et véhiculées alors qu’il s’agit en réalité de coquilles vides, inventées de toute pièce pour accompagner un logo, une campagne publicitaire.

Je ne partage pas cette vision des valeurs d’entreprises.

Je pense au contraire qu’elles doivent se construire naturellement. Spontanément, par le goût, les aptitudes du collectif, la cooptation lors des recrutements « je te reconnais comme un des nôtres, je t’embauche ».

Je ne pense pas me tromper en prétendant qu’une des valeurs partagées par tous les salariés du Club Med dans les années 70, 80, était sans doute le plaisir ! Plaisir de travailler en s’amusant, plaisir des clients, plaisir de faire plaisir !

Portée et soutenue naturellement par toutes les valeurs impulsées par leurs créateurs :

  • liberté (d’action, de création, d’innovation),
  • convivialité,
  • simplicité…

Le plaisir à travailler ensemble réside souvent dans le fait de se trouver « semblable », de se reconnaitre chez l’autre dans ses engagements.

L’idée n’est pas de cloner les salariés et en faire de bons petits soldats.

Au contraire, il s’agit d’avoir un socle commun  : que faisons-nous, pourquoi le faisons-nous ?

Tout en conservant les diversités d’origine, de culture, d’éducation qui enrichissent l’entreprise.