La magie des émotions

smiley 427160  180 - La magie des émotionsQue d’émotions durant les vacances !

Les occasions de retrouvailles ou de belles rencontres se multiplient.

Ça a été mon cas récemment, et j’ai eu envie de vous le raconter.

Alors que j’accueillais mes clients à un de mes ateliers, j’aperçois un visage radieux et souriant parmi eux que je connais !

Aussitôt je prononce son prénom pour vérifier que je ne me suis pas trompée. La personne acquiesce, toujours souriante. Je suis submergée par la joie, l’émotion de retrouver une amie que j’aimais beaucoup et dont j’avais perdu la trace depuis si longtemps.

Outre la magie des retrouvailles, (quelle est la probabilité de retrouver une personne totalement perdu de vue et dont on a retenu uniquement le prénom et le lieu de résidence ?!), ce dont je souhaite vous parler au travers de cette petite histoire est la magie des émotions.

Le jour où je l’ai revue et ceux qui ont suivi, ont été illuminés, éclairés par la joie.

Mais surtout, surtout, cela m’a replongé immédiatement dans de très, très heureuses années. Ma vie était alors plus légère qu’une plume, insouciante, je vivais au jour le jour, sans attache ni obligations.

Avec mon amie, m’est revenue immédiatement cette sensation de liberté, de légèreté, de joie de vivre inébranlable.

Alors, je me suis fait la réflexion suivante : mon amie avait agi sur moi comme une technique de PNL.*

Revoir mon amie a fonctionné comme une ancre.

Dans la technique de l’ancrage**, le client se remémore un était interne qui lui sera utile pour affronter une situation.

Par exemple, il souhaite être détendu lors d’un examen. Lorsqu’il a trouvé la « bonne situation » dans laquelle il a éprouvé ce sentiment de détente, je l’invite à faire un geste (par exemple se toucher le lobe de l’oreille, tourner une bague, etc…) qu’il pourra renouveler le jour J, et toutes les fois où il aura à nouveau besoin de sentir détendu.

Comme un ancrage, le simple fait de revoir mon amie, m’a replongé immédiatement dans le même état interne qu’il y a 25 ans.

Les belles retrouvailles agissent de manière aussi magique que la PNL, je vous souhaite d’en faire également l’expérience cet été !

* Programmation Neuro Linguistique (pour plus de précisions, voir mon site www.coachingsavoie.com)

** ancrage : téléchargez le mode d’emploi Ancrage mode d’emploi.

Libérez votre potentiel !

brain 605603 640 300x212 - Libérez votre potentiel !

Cessons d’avoir peur !

Notre potentiel est parasité par de nombreuses émotions.

Parmi elles, se trouve une de ses pires ennemis : la peur.

La peur est une émotion primaire et universelle. Lorsque l’amygdale (celle du cerveau !) s’active sous ce que notre corps perçoit comme une menace, la peur s’installe. Son rôle est de nous protéger.

Après une estimation fulgurante et animale de l’ennemi, nous décidons de combattre ou de fuir, en fonction de l’importance du danger perçu. Nous sommes dans le domaine de l’instant, de l’instinctif, de la réaction, voire du réflexe et non dans celui de la pensée réfléchie.

On comprend aisément toute l’importance de cette émotion pour la survie de l’espèce.

En se tenant à l’écart des bêtes féroces, en construisant des armes pour s’en défendre, l’homme a survécu, vécu, s’est développé, a prospéré.

Le temps a passé, les conditions ont changé, mais la peur est restée.

Est-ce l’absence de motifs sérieux (on croise rarement un lion ou un ours de nos jours), est-ce l’évolution, qui a entrainé un transfert de cette émotion salvatrice ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, nous sommes nombreux à avoir peur, de tout, de rien, pour un oui, pour un non, de soi, des autres.

Et lorsque la peur s’installe, tout fout le camp ! L’amygdale tourne à plein régime, déversant son flot d’adrénaline pour peu de chose au final. Lorsque le flotteur s’est déréglé, les signaux se déclenchent à tort. L’émotion devient peu à peu une véritable maladie auto-immune, qui se retourne contre nous.

Invalidante, sclérosante, elle nous empêche de réfléchir correctement et en conscience.

Notre imagination devient notre pire ennemi : « et si je n’y arrivais pas ? », « si j’échouais ? », « et si il, elle me mentait ? », « si il, elle me quittait ? », « et si je n‘étais pas à ma place ? », et si, et si…

La peur est une des principales interférences dont parle Gallwey en coaching. La performance est le résultat du potentiel de l’individu moins les interférences, soit : P (performance) = p (potentiel) – i (interférences).

Quand faut-il agir ? Lorsque nous repérons que nos peurs, réelles ou imaginaires nous empêchent d’agir, de réfléchir posément, de prendre les décisions raisonnables.

Et vous ? Où en êtes-vous ? Avez-vous une crainte qui vous empêche d’avancer ? Qui vous freine dans vos projets, vos envies ?

Si la réponse est oui, il est temps de gommer cette interférence, pour que votre performance soit enfin à la hauteur de votre potentiel !

De la souplesse !!

souplesse 300x236 - De la souplesse !!Dernièrement au yoga, j’ai vu une jolie jeune femme d’une souplesse incroyable.

Elle se pliait, se dépliait, se cambrait, se contorsionnait, s’étirait aussi facilement qu’un élastique, à sa guise.

Son corps obéissait au moindre de ses désirs, de ses ordres.

De mon côté, je grinçais, je craquais, je soufflais, je souffrais. Le contraste était pour le moins pathétique !

Afin de me rassurer, je me suis fait la réflexion qu’elle était bien plus jeune que moi, et pratiquait le yoga depuis bien plus longtemps. Vrai également.

Toutefois, cette petite anecdote m’a offert l’occasion de réfléchir aux notions de souplesse et de raideur.

La principale différence entre nous deux, outre l’âge était la pratique : Enfant, et adolescente, j’étais également très souple, mais avec les années, j’ai cessé de m’entrainer. Et la rigidité s’est progressivement et insidieusement installée.

Et si le corps était à l’image de ce que vit l’esprit ? 

Un corps raide pour un cerveau qui l’est devenu tout autant ?

Et si avec l’âge nous perdions, à tous les niveaux, en souplesse pour «gagner » en raideur ?

Oui, sans doute.

Est-ce inévitable ?

Non.

Dans ce cas, comment maintenir la plasticité du cerveau, comment garder un esprit « souple » et élastique comme le corps de cette jeune fille ?

Une des solutions consiste sans doute à s’entraîner régulièrement : pratiquer la tolérance, l’autocritique, l’ouverture aux autres afin d’éviter à notre cerveau de se pétrifier dans des croyances, des convictions.

Cultiver sa curiosité, son étonnement, son enthousiasme pour des petites choses, est au cerveau ce que le yoga est au corps : une façon de rester souple, connecté.

Je vous souhaite de profiter du temps béni des vacances pour pratiquer, sans modération, cette gymnastique de l’esprit!

Car, vous l’aurez compris, pour la peau comme pour le cerveau, le maitre mot est la plasticité…

Le travail idéal 10/10

De travailler, jamais tu n’auras l’impression

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie »  Confucius.

Si vous vous reconnaissez dans cette citation alors vous pouvez oublier les neuf commandements précédents, et vous déclarez heureux gagnant de ce test !

Car ce 10ème commandement efface les précédents dans la mesure où il détourne le travail de son étymologie première.

Il associe le travail au plaisir, alors qu’étymologiquement il est lié à la contrainte et la souffrance.

Reste que si vous avez répondu NON au second commandement (par ton travail tu t’enrichiras), je vous invite à poursuivre votre réflexion autour de votre situation actuelle.

En effet, si votre travail vous plait, vous passionne mais ne vous permet pas de vivre, alors il ne s’agit plus d’un travail.

Dans ce cas il peut s’agir d’un :

  • rêve :  » j’ai toujours voulu être écrivain, artiste peintre, acteur… »
  • héritage :  » j’ai repris la ferme de mes parents, chez nous on est agriculteurs depuis 200 ans ! « 
  • hobbie :  » j’aime les métiers de précision, je me suis lancé dans la marquèterie mais les commandes se font rares « 

Vous reconnaissez dans ces descriptions ? Posez-vous seulement la question suivante « Est-ce que mon choix de vie, fait souffrir quelqu’un ? » . Si la réponse est négative, tant mieux pour vous, et régalez-vous !

Elle est positive ? Vous vous trouvez face à un choix. Sans doute auriez-vous besoin de réfléchir à un nouveau projet professionnel, compatible avec votre vie personnelle…

Enfin, si la récolte en points est très maigre, je vous encourage à vous faire aider dans votre recherche d’emploi par un professionnel du changement, qui tiendra compte de l’ensemble de vos attentes vis à vis de l’emploi.

Pour conclure cette série d’article, je vous invite à faire un test étonnant mais, très, très intéressant puisqu’il restitue le type d’entreprise idéale selon votre profil : http://bonheurautravail.arte.tv/

Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !

Le travail idéal 9/10

          9. De ton travail, te détacher tu sauras.

Trois petites questions pour faire le point sur une éventuelle addiction !

  1. Sur une journée de 24 heures, passez-vous autant de temps chez vous qu’au travail ?
  2. Savez-vous vous être injoignable ? Une journée ? Le temps d’un week-end ? Durant vos vacances ?
  3. Parvenez-vous à « déconnecter » des soucis éventuels ? A les laisser sur le pas de la porte pour les retrouver le lendemain ?

employe de bureau enferme dans une cage a oiseaux 23 2147501684 300x300 - Le travail idéal 9/10Bravo si vous avez répondu OUI à ces trois questions, et un point de plus !

Car trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle est primordial pour qui veut aller loin.

Le surinvestissement de l’un ou de l’autre entraine la faillite de l’un, de l’autre, voire des deux !

Si travailler est primordial, toutes les formations en gestion du temps révèlent qu’en terme de priorité de vie, le couple, la famille, l’amour en général devance de loin le travail.

À la question « il vous reste 24 heures à vivre, que faites-vous ? »

Il est rare d’entendre « je fonce au bureau, je réponds aux mails de mes collaborateurs, j’envoie les dernières factures, je lève le rideau de ma boutique… »

Non. La réponse la plus courante est : « je passe du temps avec les gens que j’aime, j’essaie de les voir une dernière fois ».

Dommage qu’il faille attendre une formation ou que cela arrive pour en prendre conscience…

A la décharge des personnes qui auraient répondu NON aux questions précédentes, force est de reconnaitre que la technologie rend vulnérable. Avec les téléphones portables, nous sommes tous devenus joignable 24/24.

Même le bout du monde n’est pas assez loin pour échapper au réseau !

Mais la technologie sans utilisateur est inoffensive, car en réalité, nous sommes nous-même nos pires ennemis :

  • Qui nous impose d’ouvrir notre messagerie le soir en rentrant, ou le week-end ?
  • Qui nous oblige à ramener du travail à la maison ?

Nous, encore et toujours nous-même !

Dans un monde qui va à cent l’heure (c’est peu de le dire !), le rapport au temps a changé et nous en sommes à la fois bourreau et victime1. Résister à cette pression, savoir dire « non », « stop », ou « c’est assez » est le grand défi de l’homme du 21ème siècle.

En conclusion, le travail idéal est celui qui nous permet de nous sentir bien lorsque nous y passons du temps, mais qui ne nous manque pas lorsque nous le quittons…

Si vous voulez faire le point sur la répartition de vos priorités dans vos vies, c’est par ici ! LES DOMAINES DE VIE

1. A lire « éloge de la lenteur » de Carl Honoré.

Le travail idéal 8/10

       8. Respecté et protégé, tu te sentiras.3 singes - Le travail idéal 8/10

  • Vous autorisez-vous à exprimer vos opinions, vos idées ?
  • Parlez-vous facilement de ce qui vous tracasse ?
  • Osez–vous demander de l’aide à vos collègues, votre chef ?

Ou

  • Vous avez le sentiment que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ?
  • Vous ne parlez qu’en présence de votre avocat ?
  • À l’image de ces 3 enfants, vous n’entendez rien, ne voyez rien, ne parlez pas ?

Je vous souhaite de tout cœur d’avoir répondu OUI aux premières questions, ce qui vous permettra d’obtenir le 8ème point sur les 10 que contient ce test.

Parler librement, se sentir en confiance est en effet un des piliers du travail idéal.

Car le silence et la parole bridée peuvent devenir une catastrophe.

Prenons le cas du crash de la West Caribbean Airways en 2005.

L’enquête a conclu à un déficit de communication entre les pilotes.

Le co-pilote a tenté d’alerter son supérieur sur le danger à venir, mais le pilote imbu de lui–même et expérimenté est resté sourd à ses mises en garde, considérant le co-pilote comme un jeune « blanc-bec ».

Où est la protection dans ce cas de figure ? L’aveuglement d’un seul, a conduit à la mort l’ensemble des passagers et de l’équipage. Nous sommes bien loin de la protection que sont en droit d’attendre les subordonnés.

Heureusement, nous ne sommes pas tous entre les mains d’un pilote orgueilleux et sourd !

Toutefois, trop d’organisation s’apparente de nos jours à ce type de dysfonctionnement.

Oui, la liberté d’expression est fondamentale : chacun doit pouvoir exprimer ses idées, sa vision, ses problèmes sans craindre de jugements, ni de mise au placard sans bon de sortie.

Car la pluralité fait la richesse, le nombre la force.

Bien que très idéaliste (si, si !!), je n’en suis pas moins réaliste : la libre expression est une richesse à condition de savoir l’exploiter, la canaliser. Mais à tout prendre, je reste convaincue qu’entre deux excès, il vaut mieux celui d’une parole débridée qu’une parole bridée…

Le travail idéal 7/10

      7. Ton chef au travail, tu respecteras

chef 300x200 - Le travail idéal 7/10

Ton chef ou tes chefs ! J’entends par chef, au sens large, l’ensemble des personnes qui vous dirigent au travail : il peut s’agir de votre patron, d’un manager, d’un supérieur, etc…

Pour savoir si vous le respectez, quelques questions afin d’y voir plus clair :

  • Vous parait-il crédible, digne de confiance ?
  • Adhérez-vous à la majorité de ses décisions ?
  • Vous sentez-vous entendu et soutenu, voire protégé ?
  • Partagez-vous sa vision de l’entreprise ?
  • Connaissez-vous et reconnaissez-vous ses compétences ?
  • Le considérez-vous comme exemplaire ? Il s’applique à lui-même ce qu’il demande aux autres?
  • Est-il force de propositions ? Ses idées vous paraissent aller dans le bon sens ?
  • Sait-il vous motiver lorsque vous en avez besoin ?
  • L’autorisez-vous à ne pas être à la hauteur, ne pas être au top niveau ?

Si vous avez répondu majoritairement OUI à ces questions, vous avez la chance d’avoir un supérieur avec lequel vous entretenez une relation basée sur le respect et la confiance réciproque. Un point de plus !

En dehors d’ajouter un point à votre palmarès, ce commandement est devenu crucial, car la relation au chef est devenue primordiale dans les entreprises comme dans notre société en général.

Le pyramidal domine malheureusement toutes les autres formes d’organisation…

Un grand chef dit à un moyen chef, qui dit à son tour à un petit chef, qui répète à son subalterne, et inversement !

Un dicton dit « il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses Saints », mais aujourd’hui, le Bon Dieu est protégé par un archange zélé (traduisez secrétaire ou adjoint !), qui fait barrage à toute demande n’ayant pas respecté scrupuleusement le circuit.

Difficile dans ces conditions de ne pas avoir, ou de manquer de respect pour son chef direct, puisqu’il est le premier maillon de cette longue, très, trop longue chaine !

Si vous avez joué au téléphone arabe étant enfant, vous comprendrez aisément les risques liés la multiplicité des interlocuteurs !

Les contre-exemples fonctionnent pourtant merveilleusement bien. C’est le cas notamment de Favi 1 en France ou l’entreprise Gore en Allemagne. Mais malheureusement, les habitudes managériales ont le cuir épais, et il reste difficile de modifier les mentalités.

Bien que de nouveaux modes de « gestion » d’entreprise (l’holacratie), prouvent que l’abolition du management vertical, permet de gagner en souplesse, en réactivité, et en motivation, la structure pyramidale a encore de beaux jours devant elle…

D’où l’importance de ce 7ème commandement !

1.http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/l-entreprise-sans-hierarchie-ca-marche_1537786.html

Le travail idéal : tes collègues de travail, tu aimeras

6. Tes collègues, tu aimeras

photo montage 556806 1280 300x212 - Le travail idéal : tes collègues de travail, tu aimeras

Photo de famille de collègues !

  • Avez-vous plaisir à retrouver vos collègues de travail le matin ?
  • Avez-vous, un, une bonne collègue à qui vous vous confiez sereinement ?
  • Profitez-vous de vos pauses pour échanger avec plusieurs de vos collègues ?
  • Partagez-vous des activités communes en dehors du travail ?
  • Avez-vous des moments de convivialité ?

Vous avez la chance d’avoir répondu OUI à ces questions ?

J’en suis heureuse pour vous, vous avez trouvé votre famille professionnelle.

Se sentir « adopté », appartenir à une nouvelle famille, être en communion, partager les mêmes valeurs, voilà un des premiers leviers de motivation. L’entente avec les collègues occupe la seconde place sur 7 critères étudiés par le Cercle de la Motivation.

Partager ses joies, ses peines, ses déceptions avec ses collègues aide les salariés à tenir le cap ou le coup, selon les entreprises !

Malheureusement, certaines ne respectent pas et ne favorisent pas ces temps d’échanges.

Pauses surveillées, salle de repos et de restauration occupées quotidiennement par l’encadrement, autant de stratégie pour limiter les échanges et couper la solidarité entre collègues. Naturellement, je pointe là uniquement les pratiques déviantes, il ne s’agit en aucun cas de la majorité !

Alors que les valeurs d’entreprises ont la cote, elles sont trop souvent créées de toute pièce, affichées, et véhiculées alors qu’il s’agit en réalité de coquilles vides, inventées de toute pièce pour accompagner un logo, une campagne publicitaire.

Je ne partage pas cette vision des valeurs d’entreprises.

Je pense au contraire qu’elles doivent se construire naturellement. Spontanément, par le goût, les aptitudes du collectif, la cooptation lors des recrutements « je te reconnais comme un des nôtres, je t’embauche ».

Je ne pense pas me tromper en prétendant qu’une des valeurs partagées par tous les salariés du Club Med dans les années 70, 80, était sans doute le plaisir ! Plaisir de travailler en s’amusant, plaisir des clients, plaisir de faire plaisir !

Portée et soutenue naturellement par toutes les valeurs impulsées par leurs créateurs :

  • liberté (d’action, de création, d’innovation),
  • convivialité,
  • simplicité…

Le plaisir à travailler ensemble réside souvent dans le fait de se trouver « semblable », de se reconnaitre chez l’autre dans ses engagements.

L’idée n’est pas de cloner les salariés et en faire de bons petits soldats.

Au contraire, il s’agit d’avoir un socle commun  : que faisons-nous, pourquoi le faisons-nous ?

Tout en conservant les diversités d’origine, de culture, d’éducation qui enrichissent l’entreprise.

Le travail idéal 5/10

teamwork 300x200 - Le travail idéal 5/10   5. Ton travail, toujours, te motivera

Évoquer ce sujet est difficile tant il existe de définitions et de théories la concernant.

Il serait sans doute plus judicieux de parler DES motivationS plutôt que de LA motivation !

Dans la mesure où le sujet principal de cet article est le travail et non la motivation, j’ai fait le choix de traiter uniquement ici, de la motivation intrinsèque à l’individu (qui lui appartient, celle qu’il puise en lui). La question de la motivation extrinsèque (externe à l’individu : l’entourage, la hiérarchie sont des sources de motivation extrinsèques) étant abordée dans les articles suivants.

Entendons-nous d’abord sur une définition commune de cet état. J’ai retenu celle du très sérieux Petit Larousse, qui la définit ainsi :

« Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu’un dans son action »

Quasiment l’ensemble des théoriciens s’accordent sur cette définition, mais s’opposent sur les « raisons, intérêts et éléments » qui mettent en mouvement l’individu : Taylor pensait que c’était le salaire, Herzberg la satisfaction et l’insatisfaction, Maslow les besoins, etc…

Une récente étude, estime au nombre de 5, les facteurs de motivation communs à l’ensemble des salariés de la planète : en somme, il existe des moteurs universels et intraculturels.1

En revanche, aucune étude ou théorie ne contredit la notion de mise en mouvement : la motivation est donc l’étincelle qui me donne envie d’aller d’un point A vers un point B.

Trivialement, le point A pouvant être mon lit, le point B mon bureau ! Ou encore mon poste actuel, point A, le nouveau poste proposé, point B. L’important est le mouvement…

La 1ère question à se poser est donc très simple :

  • « Est ce que je me lève avec envie, entrain et enthousiasme pour aller au travail ? »

Si la réponse est OUI, un ½ point.

Oui, qu’un ½ point ! Car je pense qu’il est important de compléter cette question par une 2nde, portant sur les besoins et les valeurs, qui sont selon moi un formidable moteur !

Si à la question :

  • « Est-ce que mon travail couvre la majeure partie de mes besoins 2 et de mes valeurs 3 ?» vous répondez oui, ajoutez le ½ point qui vous manquait pour vous rapprocher du travail idéal.

Si vous avez répondu NON dès la 1ère question, soit vous n’avez jamais connu cet état, soit vous l’avez perdu en cours de route ! Peut-être vous ou votre entreprise avez beaucoup changé ? Ou encore votre motivation intrinsèque a rendu l’âme sous les coups répétés de la démotivation extrinsèque ?

Vous pourrez le vérifier dans les commandements 6 et 7 !

1. Vous trouverez l’article ici : http://www.actualites.uqam.ca/2014/une-etude-internationale-confirme-que-les-motivations-au-travail-sont-les-memes-pour-tous-les

2. liste des besoins

3. Voir la liste dans l’onglet « boîte à outils »

Le travail idéal 4/10

chess 400283 1280 300x169 - Le travail idéal 4/104. A ta juste place au travail, tu te sentiras

A quoi reconnait-on la juste place ?

  • Vous avez les compétences et les savoir-être nécessaires à la tenue du poste et/ou de la fonction ?
  • Vous vous sentez légitime à occuper ce poste ?
  • Vous êtes majoritairement (il serait illusoire de viser l’unanimité !) reconnu et apprécié par vos pairs, votre hiérarchie, vos subordonnés ?
  • Lorsque vous travaillez, vous vous sentez dans le « flux », c’est-à-dire ni sous-exploité, ni surexploité : vos capacités sont mobilisées à leur juste mesure, vous mettant à l’abri de l’ennui comme du stress ?
  • Vous parvenez à maintenir un équilibre de vie entre vie professionnelle et personnelle ? La juste place se situe au « ni trop », « ni trop peu » au travail !
  • Vous n’avez écrasé personne pour obtenir votre place ? (la juste place n’est pas celle des autres !)
  • Vous vous sentez accueilli par vos collègues, en phase avec la culture de l’entreprise, son évolution, ses valeurs ?

Si vous répondez OUI à l’ensemble de ces questions, vous pouvez vous attribuez un point, bravo !

En revanche, si la réponse est NON, vous êtes malheureusement dans le cas de nombreux autres travailleurs : En dépit des efforts faits et des mesures prises (entretien annuel, entretien à mi carrière et maintenant entretien professionnel), les souhaits des employés ne sont pas toujours entendus.

Combien d’individus frustrés de ne pas être dans le « flux » ou mal à l’aise car « parachutés » sur un poste dans lequel ils se sentent ni légitimes ni accueillis ?

Combien de burn-out dû à un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle ? Comment tenir et être performant sur la durée sans repos ? Aucun être humain n’est fait pour « carburer » en continu. S’il vous arrive de consulter vos mails professionnels à la plage ou à table en famille, vous avez quitté la juste place. Lorsqu’un salarié abandonne la recherche d’équilibre entre ces deux domaines de vie, la sanction est rapide et sévère. Le corps le met au repos d’office ! Rappel du principe universel N°5 !

Enfin, il arrive malheureusement que les postes soient attribués sur des critères bien éloignés des compétences, aptitudes et envie : la stratégie, le copinage, la communication (très bien parler de ce qu’on ne sait pas faire !) priment parfois sur les capacités dans les promotions internes.

En effet, aujourd’hui il ne suffit pas de bien faire son travail, encore faut-il le faire savoir !