« Passe ta commande »

restaurant 18311 640 300x201 - « Passe ta commande »Passe ta commande est sans doute une de mes phrases préférées en coaching.

Elle étonne et surprend souvent, elle fait sourire parfois.

Lorsque je la prononce, mes clients me regardent mi- amusés, mi- inquiets en se demandant ce que je veux leur dire par là, et surtout si je ne suis pas un peu folle !

Puis je leur explique.

Et ils font.

Et puis ça marche !

Passe ta commande signifie simplement que la vie est un immense restaurant.

Il existe deux types de clientèle dans un restaurant.

Celle qui dit au serveur « Amenez moi ce que vous pouvez », ou aux autres convives « Je prends comme vous, je vous fais confiance ».

Avec un peu de chance la personne se régalera, ou à l’inverse regrettera amèrement d’avoir laissé le choix aux autres. Car elle court le risque que le serveur serve ce qui arrange le restaurant : le plat le moins demandé, le dessert de la veille, etc…

Au final, elle se « contentera » de ce qu’on lui présente, plutôt que de consommer ce qu’elle veut vraiment.

Le deuxième type de clientèle dit au serveur : « Je vais prendre un confit de canard en direct et une mousse au chocolat en dessert ». La commande est simple, claire, efficace.

Dans ces conditions, il est rare qu’un serveur apporte autre chose que ce qui a été commandé, et c’est tout le miracle de la commande !

Plus je sais ce que je veux, plus j’ai de chance de l’obtenir ou à défaut de m’en rapprocher en négociant : « Vous n’avez plus de mousse au chocolat ? il vous reste du tiramisu ? Très bien, donnez-moi le tiramisu alors. »

Enfin, la réussite de l’expérience repose sur deux injonctions fondamentales : se donner les moyens de faire, et le faire.

Si je conserve l’image du restaurant, cela signifie :

  1. Avoir les moyens de s’offrir le repas.
  2. Choisir le restaurant en fonction de ce que l’on souhaite consommer.
  3. Et se rendre au restaurant.

Pas très compliqué non ?

A vous de passer votre commande !

  1. Déterminez ce que vous attendez vraiment de la vie.
  2. Mesurez l’écart entre ce que vous avez et ce que vous voulez.
  3. Hiérarchisez des options qui vous permettent de vous en rapprocher.
  4. Mettez en œuvre.
  5. Réajustez si besoin.

Et surtout, surtout, ne renoncez pas !

À vous de jouer !

mikado 742769 1280 300x192 - À vous de jouer !Que l’on aime jouer ou non, la vie est un jeu, un jeu immense.

Pas n’importe lequel, un mikado !

Oui, nous sommes tous une de ces baguettes colorées. Comme dans le jeu, nous nous trouvons tantôt coincés au milieu des autres, tantôt totalement à l’écart du jeu !

Une situation professionnelle insatisfaisante, une vie familiale ou de couple frustrante, et nous voilà comparables à la petite baguette coincée dès le début de la partie.

Comme elle, nous avons la sensation d’être bloqué, de ne rien pouvoir faire, de ne pas trouver d’issue.

En réalité, ce sentiment est lié à l’incapacité à « prendre un risque », à modifier un petit quelque chose qui va modifier l’ensemble du jeu.

Nous nous sentons incapables de sortir de là sans causer de dégâts.

Cette peur du dégât nous paralyse et nous empêche de nous mettre en action, de bouger, simplement.

Exactement le contraire de ce qu’il convient de faire !

En effet, comme au mikado, il suffit que je bouge d’un demi-millimètre la baguette pour que tout le jeu s’en trouve modifié.

À cet instant précis, je le fais souvent en pleine connaissance de cause.

Je sais bien que l’ensemble va bouger mais que faire d’autre puisque je suis « complètement » coincé ?

Que ça bouge ! Voilà ce que je veux précisément !

Que cet équilibre qui ressemble à une prison soit enfin brisé.

Et miracle, ce léger déplacement bouleverse effectivement la configuration….

Tout comme un changement de comportement, d’attitude, de vocabulaire, changera totalement une relation, une situation qui semblait jusqu’alors inextricable.

D’autres, enfin, choisissent par peur de complications et de difficultés, ne pas jouer du tout. C’est la petite baguette qui dès le début de la partie a roulé loin du jeu, loin des autres.

Ce qui la motive à se tenir loin des autres ? Une autre peur. Celle de l’engagement.

Dans la vraie vie, notre petite baguette sera peut-être un une célibataire endurci(e), une personne sans emploi ou avec un emploi sans enjeu.

Et vous ? Quel type de baguette êtes-vous ?

Celle qui a refusé de jouer ?

Ou celle qui est toujours coincée ?

Celle qui a osé bouger ?

Vacances : 5 conseils pour les prolonger

vidage 2015 322 300x225 - Vacances : 5 conseils pour les prolongerÇa y est ! Pour beaucoup d’entre nous déjà, le temps béni des vacances est derrière nous.

Si le temps des vacances est celui du « non-travail », il est aussi et surtout celui de la rupture : d’avec nos habitudes, notre quotidien, notre environnement, notre entourage, etc… curieusement, en reprenant le chemin du travail, nous nous croyons obligés de reprendre le package « travail-routine ».

En réalité, rien ne nous y oblige !

Comment prolonger les bienfaits de vos vacances ? Comment en faire durer le bénéfice ?

Cinq idées pour y parvenir !

  1. Organiser une soirée sur le thème de vos vacances

    Invitez la famille ou des amis pour découvrir la cuisine locale, redécorez votre maison pour l’occasion, écoutez la musique qui a bercé vos journées, vos soirées. Utilisez tout ce que vous pouvez pour replonger un instant dans vos vacances.

  2. Visionner vos photos et vidéos

    Le temps d’un apéro ou pendant un après-midi pluvieux, installez-vous confortablement devant le film de vos vacances.

  3. Enrichir votre petit livre de meilleurs souvenirs 

    Ajoutez vos dernières photos de vacances et/ou anecdotes à cette compilation, à feuilleter de temps à autre le soir avant de s’endormir. Si vous n’avez pas encore réalisé ce petit cahier de souvenirs, que Sonja Lyubomirsky a baptisé « album de joies », je vous invite vivement à vous y mettre : sur un petit cahier, notez vos moments de bonheur, de plénitude, d’émotions intenses, collez des photos, des fleurs séchées qui vous rappellent un lieu, un instant précis de votre vie qui vous a particulièrement plu.

Pour profiter pleinement de ses bienfaits, je vous conseille de l’utiliser avec parcimonie sous peine de routine et de désintérêt. Feuilletez uniquement cet album en cas de spleen, dans les moments de doute, de lassitude, les périodes de « à quoi bon ? ».

  1. Supprimer les écrans 

    Les vôtres, ceux des enfants ! Évitez le 20h et son flot de mauvaises nouvelles, laissez de côté la technologie. Rappelez aux enfants qu’ils ont pu (j’espère !) s’en passer durant leur vacances, et vous aussi !

  2. Rompre avec les habitudes

    Modifiez une ou plusieurs de vos habitudes. Vous avez l’habitude de diner à 20h ? Reculez le dîner d’une demi-heure, voire une heure. Vous prenez toujours le même chemin pour vous rendre au travail ? Trouvez un itinéraire bis. Belle maman vient dîner tous les dimanches midi ? Excusez-vous de ne pas pouvoir la recevoir ce dimanche !

Non, le retour au quotidien n’est pas une fatalité ! J’espère que ces quelques conseils vous permettront d’en retarder le retour dans vos vies, afin de faire durer le plus longtemps possible le bénéfice de vos vacances.

De mon côté je vous laisse, j’ai quelques photos à regarder…

La magie des émotions

smiley 427160  180 - La magie des émotionsQue d’émotions durant les vacances !

Les occasions de retrouvailles ou de belles rencontres se multiplient.

Ça a été mon cas récemment, et j’ai eu envie de vous le raconter.

Alors que j’accueillais mes clients à un de mes ateliers, j’aperçois un visage radieux et souriant parmi eux que je connais !

Aussitôt je prononce son prénom pour vérifier que je ne me suis pas trompée. La personne acquiesce, toujours souriante. Je suis submergée par la joie, l’émotion de retrouver une amie que j’aimais beaucoup et dont j’avais perdu la trace depuis si longtemps.

Outre la magie des retrouvailles, (quelle est la probabilité de retrouver une personne totalement perdu de vue et dont on a retenu uniquement le prénom et le lieu de résidence ?!), ce dont je souhaite vous parler au travers de cette petite histoire est la magie des émotions.

Le jour où je l’ai revue et ceux qui ont suivi, ont été illuminés, éclairés par la joie.

Mais surtout, surtout, cela m’a replongé immédiatement dans de très, très heureuses années. Ma vie était alors plus légère qu’une plume, insouciante, je vivais au jour le jour, sans attache ni obligations.

Avec mon amie, m’est revenue immédiatement cette sensation de liberté, de légèreté, de joie de vivre inébranlable.

Alors, je me suis fait la réflexion suivante : mon amie avait agi sur moi comme une technique de PNL.*

Revoir mon amie a fonctionné comme une ancre.

Dans la technique de l’ancrage**, le client se remémore un était interne qui lui sera utile pour affronter une situation.

Par exemple, il souhaite être détendu lors d’un examen. Lorsqu’il a trouvé la « bonne situation » dans laquelle il a éprouvé ce sentiment de détente, je l’invite à faire un geste (par exemple se toucher le lobe de l’oreille, tourner une bague, etc…) qu’il pourra renouveler le jour J, et toutes les fois où il aura à nouveau besoin de sentir détendu.

Comme un ancrage, le simple fait de revoir mon amie, m’a replongé immédiatement dans le même état interne qu’il y a 25 ans.

Les belles retrouvailles agissent de manière aussi magique que la PNL, je vous souhaite d’en faire également l’expérience cet été !

* Programmation Neuro Linguistique (pour plus de précisions, voir mon site www.coachingsavoie.com)

** ancrage : téléchargez le mode d’emploi Ancrage mode d’emploi.

Libérez votre potentiel !

brain 605603 640 300x212 - Libérez votre potentiel !

Cessons d’avoir peur !

Notre potentiel est parasité par de nombreuses émotions.

Parmi elles, se trouve une de ses pires ennemis : la peur.

La peur est une émotion primaire et universelle. Lorsque l’amygdale (celle du cerveau !) s’active sous ce que notre corps perçoit comme une menace, la peur s’installe. Son rôle est de nous protéger.

Après une estimation fulgurante et animale de l’ennemi, nous décidons de combattre ou de fuir, en fonction de l’importance du danger perçu. Nous sommes dans le domaine de l’instant, de l’instinctif, de la réaction, voire du réflexe et non dans celui de la pensée réfléchie.

On comprend aisément toute l’importance de cette émotion pour la survie de l’espèce.

En se tenant à l’écart des bêtes féroces, en construisant des armes pour s’en défendre, l’homme a survécu, vécu, s’est développé, a prospéré.

Le temps a passé, les conditions ont changé, mais la peur est restée.

Est-ce l’absence de motifs sérieux (on croise rarement un lion ou un ours de nos jours), est-ce l’évolution, qui a entrainé un transfert de cette émotion salvatrice ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, nous sommes nombreux à avoir peur, de tout, de rien, pour un oui, pour un non, de soi, des autres.

Et lorsque la peur s’installe, tout fout le camp ! L’amygdale tourne à plein régime, déversant son flot d’adrénaline pour peu de chose au final. Lorsque le flotteur s’est déréglé, les signaux se déclenchent à tort. L’émotion devient peu à peu une véritable maladie auto-immune, qui se retourne contre nous.

Invalidante, sclérosante, elle nous empêche de réfléchir correctement et en conscience.

Notre imagination devient notre pire ennemi : « et si je n’y arrivais pas ? », « si j’échouais ? », « et si il, elle me mentait ? », « si il, elle me quittait ? », « et si je n‘étais pas à ma place ? », et si, et si…

La peur est une des principales interférences dont parle Gallwey en coaching. La performance est le résultat du potentiel de l’individu moins les interférences, soit : P (performance) = p (potentiel) – i (interférences).

Quand faut-il agir ? Lorsque nous repérons que nos peurs, réelles ou imaginaires nous empêchent d’agir, de réfléchir posément, de prendre les décisions raisonnables.

Et vous ? Où en êtes-vous ? Avez-vous une crainte qui vous empêche d’avancer ? Qui vous freine dans vos projets, vos envies ?

Si la réponse est oui, il est temps de gommer cette interférence, pour que votre performance soit enfin à la hauteur de votre potentiel !

De la souplesse !!

souplesse 300x236 - De la souplesse !!Dernièrement au yoga, j’ai vu une jolie jeune femme d’une souplesse incroyable.

Elle se pliait, se dépliait, se cambrait, se contorsionnait, s’étirait aussi facilement qu’un élastique, à sa guise.

Son corps obéissait au moindre de ses désirs, de ses ordres.

De mon côté, je grinçais, je craquais, je soufflais, je souffrais. Le contraste était pour le moins pathétique !

Afin de me rassurer, je me suis fait la réflexion qu’elle était bien plus jeune que moi, et pratiquait le yoga depuis bien plus longtemps. Vrai également.

Toutefois, cette petite anecdote m’a offert l’occasion de réfléchir aux notions de souplesse et de raideur.

La principale différence entre nous deux, outre l’âge était la pratique : Enfant, et adolescente, j’étais également très souple, mais avec les années, j’ai cessé de m’entrainer. Et la rigidité s’est progressivement et insidieusement installée.

Et si le corps était à l’image de ce que vit l’esprit ? 

Un corps raide pour un cerveau qui l’est devenu tout autant ?

Et si avec l’âge nous perdions, à tous les niveaux, en souplesse pour «gagner » en raideur ?

Oui, sans doute.

Est-ce inévitable ?

Non.

Dans ce cas, comment maintenir la plasticité du cerveau, comment garder un esprit « souple » et élastique comme le corps de cette jeune fille ?

Une des solutions consiste sans doute à s’entraîner régulièrement : pratiquer la tolérance, l’autocritique, l’ouverture aux autres afin d’éviter à notre cerveau de se pétrifier dans des croyances, des convictions.

Cultiver sa curiosité, son étonnement, son enthousiasme pour des petites choses, est au cerveau ce que le yoga est au corps : une façon de rester souple, connecté.

Je vous souhaite de profiter du temps béni des vacances pour pratiquer, sans modération, cette gymnastique de l’esprit!

Car, vous l’aurez compris, pour la peau comme pour le cerveau, le maitre mot est la plasticité…

Le travail idéal 10/10

De travailler, jamais tu n’auras l’impression

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie »  Confucius.

Si vous vous reconnaissez dans cette citation alors vous pouvez oublier les neuf commandements précédents, et vous déclarez heureux gagnant de ce test !

Car ce 10ème commandement efface les précédents dans la mesure où il détourne le travail de son étymologie première.

Il associe le travail au plaisir, alors qu’étymologiquement il est lié à la contrainte et la souffrance.

Reste que si vous avez répondu NON au second commandement (par ton travail tu t’enrichiras), je vous invite à poursuivre votre réflexion autour de votre situation actuelle.

En effet, si votre travail vous plait, vous passionne mais ne vous permet pas de vivre, alors il ne s’agit plus d’un travail.

Dans ce cas il peut s’agir d’un :

  • rêve :  » j’ai toujours voulu être écrivain, artiste peintre, acteur… »
  • héritage :  » j’ai repris la ferme de mes parents, chez nous on est agriculteurs depuis 200 ans ! « 
  • hobbie :  » j’aime les métiers de précision, je me suis lancé dans la marquèterie mais les commandes se font rares « 

Vous reconnaissez dans ces descriptions ? Posez-vous seulement la question suivante « Est-ce que mon choix de vie, fait souffrir quelqu’un ? » . Si la réponse est négative, tant mieux pour vous, et régalez-vous !

Elle est positive ? Vous vous trouvez face à un choix. Sans doute auriez-vous besoin de réfléchir à un nouveau projet professionnel, compatible avec votre vie personnelle…

Enfin, si la récolte en points est très maigre, je vous encourage à vous faire aider dans votre recherche d’emploi par un professionnel du changement, qui tiendra compte de l’ensemble de vos attentes vis à vis de l’emploi.

Pour conclure cette série d’article, je vous invite à faire un test étonnant mais, très, très intéressant puisqu’il restitue le type d’entreprise idéale selon votre profil : http://bonheurautravail.arte.tv/

Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !

Le travail idéal 9/10

          9. De ton travail, te détacher tu sauras.

Trois petites questions pour faire le point sur une éventuelle addiction !

  1. Sur une journée de 24 heures, passez-vous autant de temps chez vous qu’au travail ?
  2. Savez-vous vous être injoignable ? Une journée ? Le temps d’un week-end ? Durant vos vacances ?
  3. Parvenez-vous à « déconnecter » des soucis éventuels ? A les laisser sur le pas de la porte pour les retrouver le lendemain ?

employe de bureau enferme dans une cage a oiseaux 23 2147501684 300x300 - Le travail idéal 9/10Bravo si vous avez répondu OUI à ces trois questions, et un point de plus !

Car trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle est primordial pour qui veut aller loin.

Le surinvestissement de l’un ou de l’autre entraine la faillite de l’un, de l’autre, voire des deux !

Si travailler est primordial, toutes les formations en gestion du temps révèlent qu’en terme de priorité de vie, le couple, la famille, l’amour en général devance de loin le travail.

À la question « il vous reste 24 heures à vivre, que faites-vous ? »

Il est rare d’entendre « je fonce au bureau, je réponds aux mails de mes collaborateurs, j’envoie les dernières factures, je lève le rideau de ma boutique… »

Non. La réponse la plus courante est : « je passe du temps avec les gens que j’aime, j’essaie de les voir une dernière fois ».

Dommage qu’il faille attendre une formation ou que cela arrive pour en prendre conscience…

A la décharge des personnes qui auraient répondu NON aux questions précédentes, force est de reconnaitre que la technologie rend vulnérable. Avec les téléphones portables, nous sommes tous devenus joignable 24/24.

Même le bout du monde n’est pas assez loin pour échapper au réseau !

Mais la technologie sans utilisateur est inoffensive, car en réalité, nous sommes nous-même nos pires ennemis :

  • Qui nous impose d’ouvrir notre messagerie le soir en rentrant, ou le week-end ?
  • Qui nous oblige à ramener du travail à la maison ?

Nous, encore et toujours nous-même !

Dans un monde qui va à cent l’heure (c’est peu de le dire !), le rapport au temps a changé et nous en sommes à la fois bourreau et victime1. Résister à cette pression, savoir dire « non », « stop », ou « c’est assez » est le grand défi de l’homme du 21ème siècle.

En conclusion, le travail idéal est celui qui nous permet de nous sentir bien lorsque nous y passons du temps, mais qui ne nous manque pas lorsque nous le quittons…

Si vous voulez faire le point sur la répartition de vos priorités dans vos vies, c’est par ici ! LES DOMAINES DE VIE

1. A lire « éloge de la lenteur » de Carl Honoré.

Le travail idéal 8/10

       8. Respecté et protégé, tu te sentiras.3 singes - Le travail idéal 8/10

  • Vous autorisez-vous à exprimer vos opinions, vos idées ?
  • Parlez-vous facilement de ce qui vous tracasse ?
  • Osez–vous demander de l’aide à vos collègues, votre chef ?

Ou

  • Vous avez le sentiment que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ?
  • Vous ne parlez qu’en présence de votre avocat ?
  • À l’image de ces 3 enfants, vous n’entendez rien, ne voyez rien, ne parlez pas ?

Je vous souhaite de tout cœur d’avoir répondu OUI aux premières questions, ce qui vous permettra d’obtenir le 8ème point sur les 10 que contient ce test.

Parler librement, se sentir en confiance est en effet un des piliers du travail idéal.

Car le silence et la parole bridée peuvent devenir une catastrophe.

Prenons le cas du crash de la West Caribbean Airways en 2005.

L’enquête a conclu à un déficit de communication entre les pilotes.

Le co-pilote a tenté d’alerter son supérieur sur le danger à venir, mais le pilote imbu de lui–même et expérimenté est resté sourd à ses mises en garde, considérant le co-pilote comme un jeune « blanc-bec ».

Où est la protection dans ce cas de figure ? L’aveuglement d’un seul, a conduit à la mort l’ensemble des passagers et de l’équipage. Nous sommes bien loin de la protection que sont en droit d’attendre les subordonnés.

Heureusement, nous ne sommes pas tous entre les mains d’un pilote orgueilleux et sourd !

Toutefois, trop d’organisation s’apparente de nos jours à ce type de dysfonctionnement.

Oui, la liberté d’expression est fondamentale : chacun doit pouvoir exprimer ses idées, sa vision, ses problèmes sans craindre de jugements, ni de mise au placard sans bon de sortie.

Car la pluralité fait la richesse, le nombre la force.

Bien que très idéaliste (si, si !!), je n’en suis pas moins réaliste : la libre expression est une richesse à condition de savoir l’exploiter, la canaliser. Mais à tout prendre, je reste convaincue qu’entre deux excès, il vaut mieux celui d’une parole débridée qu’une parole bridée…

Le travail idéal 7/10

      7. Ton chef au travail, tu respecteras

chef 300x200 - Le travail idéal 7/10

Ton chef ou tes chefs ! J’entends par chef, au sens large, l’ensemble des personnes qui vous dirigent au travail : il peut s’agir de votre patron, d’un manager, d’un supérieur, etc…

Pour savoir si vous le respectez, quelques questions afin d’y voir plus clair :

  • Vous parait-il crédible, digne de confiance ?
  • Adhérez-vous à la majorité de ses décisions ?
  • Vous sentez-vous entendu et soutenu, voire protégé ?
  • Partagez-vous sa vision de l’entreprise ?
  • Connaissez-vous et reconnaissez-vous ses compétences ?
  • Le considérez-vous comme exemplaire ? Il s’applique à lui-même ce qu’il demande aux autres?
  • Est-il force de propositions ? Ses idées vous paraissent aller dans le bon sens ?
  • Sait-il vous motiver lorsque vous en avez besoin ?
  • L’autorisez-vous à ne pas être à la hauteur, ne pas être au top niveau ?

Si vous avez répondu majoritairement OUI à ces questions, vous avez la chance d’avoir un supérieur avec lequel vous entretenez une relation basée sur le respect et la confiance réciproque. Un point de plus !

En dehors d’ajouter un point à votre palmarès, ce commandement est devenu crucial, car la relation au chef est devenue primordiale dans les entreprises comme dans notre société en général.

Le pyramidal domine malheureusement toutes les autres formes d’organisation…

Un grand chef dit à un moyen chef, qui dit à son tour à un petit chef, qui répète à son subalterne, et inversement !

Un dicton dit « il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses Saints », mais aujourd’hui, le Bon Dieu est protégé par un archange zélé (traduisez secrétaire ou adjoint !), qui fait barrage à toute demande n’ayant pas respecté scrupuleusement le circuit.

Difficile dans ces conditions de ne pas avoir, ou de manquer de respect pour son chef direct, puisqu’il est le premier maillon de cette longue, très, trop longue chaine !

Si vous avez joué au téléphone arabe étant enfant, vous comprendrez aisément les risques liés la multiplicité des interlocuteurs !

Les contre-exemples fonctionnent pourtant merveilleusement bien. C’est le cas notamment de Favi 1 en France ou l’entreprise Gore en Allemagne. Mais malheureusement, les habitudes managériales ont le cuir épais, et il reste difficile de modifier les mentalités.

Bien que de nouveaux modes de « gestion » d’entreprise (l’holacratie), prouvent que l’abolition du management vertical, permet de gagner en souplesse, en réactivité, et en motivation, la structure pyramidale a encore de beaux jours devant elle…

D’où l’importance de ce 7ème commandement !

1.http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/l-entreprise-sans-hierarchie-ca-marche_1537786.html