Notre esprit est parfois à l’image de cette table : encombré, débordant, dérangé, c’est le grand bazar.
Tout se mélange, on ne retrouve rien, les pensées négatives et inutiles prennent la place des autres, elles ont kidnappé notre cerveau.
Je ressasse des choses qui n’en valent pas la peine, j’ai du mal à démêler le vrai du faux, à hiérarchiser, prioriser. Je suis incapable de me recentrer sur l’essentiel et ne garder que les pensées utiles et bienfaisantes.
À la longue, je ne fais plus de différence entre elles, elles se mélangent dans ma tête, et je ne sais plus leur attribuer une place et une fonction fiable.
Face à elles, je suis seul(e) et démuni(e).
Je suis submergé(e), envahi(e), écrasé(e) par le poids de mes pensées, mon cerveau est paralysé, incapable de clarifier les situations, résoudre même les problèmes les plus simples.
Au contraire, un problème en appelant un autre (vous avez remarqué le nombre d’amis qu’ils ont ?!), je m’enlise, le chaos entraînant le chaos.
Pourquoi ?
Oui, pourquoi est-ce si difficile de mettre de l’ordre dans ses pensées, de calmer son esprit, de désencombrer son cerveau ?
Parce que nous manquons d’outils et de méthodes pour le faire !
Nous avons des méthodes pour ranger nos placards, des échelles pour mesurer le vent et les séismes, des pieds à coulisse pour mesurer les écarts, mais rien d’équivalent pour nos pensées.
Je les place au même niveau car je n’ai pas d’outil pour différencier et les trier facilement.
Alors j’en ai fait un ! Mon cadeau pour vous souhaiter une belle et bonne année 2018. Pour que votre cerveau, pardon, votre table ressemble enfin à ça ! En ne gardant que l’essentiel, chaque élément visible et à sa place…
Un « outil » tout simple, facile à utiliser, voire enfantin. Je l’ai baptisé le trieur cérébral.
Comme un trieur, il vous permettra d’organiser vos pensées en fonction de quelques critères.
Vous trouverez ici son mode d’emploi avec des exemples : Exemple de trieur cérébral et ici la version vierge : Le trieur cérébral
Testez-le avec quelques pensées, ça marche à tous les coups ! Lorsque vous l’aurez testé, il vous suffira d’avoir présentes à l’esprit les quelques questions (en commençant toujours par la 1ère) pour vous passer définitivement de l’outil.
Bien sûr, ce trieur cérébral ne résout pas tout : il faut également faire l’effort de chasser la pensée lorsqu’elle se présente. Je sais, vous la chassez une fois par la porte, elle repasse par la fenêtre, c’est vrai.
Mais si vous laissez toujours la porte ouverte, pour quelle raison resterait-elle dehors ?
À l’inverse, à force de la chasser, elle finira par renoncer. Mal élevée la vilaine pensée mais avec un peu de dignité tout de même ! Alors profitons-en pour s’en débarrasser définitivement.
Et au pire, même si elle squatte malgré votre insistance, vous la traiterez comme telle, et non comme une invitée de marque, et cela fera déjà la différence dans votre esprit.
Bon tri !