Sinistrose : faut-il et comment l’éviter ?

pluie - Sinistrose : faut-il et comment l’éviter ?

La situation sanitaire, la météo, sont inspirantes en termes de sinistrose.

Au départ, je souhaitais seulement donner quelques pistes pour être moins impacté(e) par la situation.
Et puis, je me suis interrogée.

Faut-il ajouter une contrainte supplémentaire à la sinistrose, en nous obligeant, en plus, à aller bien ? Autrement dit, subir cette tyrannie du bonheur, qui culpabilise ceux qui osent reconnaitre que « ça ne va pas terrible », « qu’on a connu mieux », etc…

Comme si la vraie vie était uniquement cette exposition permanente sur les réseaux sociaux des meilleurs moments de la vie, qui donne l’impression que tout le monde boit l’apéro en bonne compagnie tous les soirs, dinent au restaurant matin, midi et soir, et enfin, est en week-end ou en vacances toute l’année.

Soit nous n’avons pas tous la même vie, soit nous ne vivons pas sur la même planète, soit j’ai vraiment une vie de m… car je ne me reconnais pas toujours dans ce qui est exposé 😂!

Le plus affligeant est que ce monde virtuel gangrène le réel. Aujourd’hui, tout le monde DOIT être heureux, ou a minima faire semblant de l’être. Or, le bonheur est tout sauf une injonction !

Revendiquer le droit à la sinistrose de temps en temps, la possibilité de vivre du « bof », voire du « bof bof » est devenu une action subversive.
Eh bien j’assume !

Donc à la question, faut-il l’éviter, ma réponse est clairement NON.

Non non et non  - Sinistrose : faut-il et comment l’éviter ?
NON!

En revanche, faut-il la cultiver ? Ma réponse est également non !

Car si elle s’installe, elle se développe. Aussi est-il important de lui ouvrir la porte de temps, (mauvaises nouvelles consécutives, environnement socio-économique contrariant, relations compliquées) mais également de savoir la chasser de façon à ce qu’elle ne soit pas trop envahissante.

Comment ?

  1. Détecter sa présence ! Si je commence à pester pour tout et pour rien, si je ne ris plus, si je n’ai plus ou au contraire trop d’appétit, si je ne sors plus, etc… il y a de grand risque à ce qu’elle soit déjà dans ma vie.
  2. L’accepter ! tant que cette sinistrose est liée à une situation temporaire, dont je connais l’issue.
  3. Réduire son pouvoir de nuisance : faire le tri ente le modifiable et le non modifiable. A quoi bon pester contre la météo tant que l’on ne peut pas la choisir ni la changer ?
  4. Relativiser : en utilisant ces 2 phrases à trou, c’est génial, ça marche avec tout « c’est une chance… même si… », « oui,… mais au moins… »
  5. Pratiquer des activités bonheur pour retrouver le goût des choses simples mais efficaces.

Hum un bon coloriage, peinarde, un puzzle, bien prise de tête, ou une comédie, à pleurer, mais de rire, permettent d’oublier un instant les soucis et/ou contrariétés environnantes1.

Une façon économique de s’évader du quotidien, en attendant, ou en plus, des vacances, que je vous souhaite ressourçantes, grâce au programme de formations estivales et joyeuses !

1 Rassurez-vous elles ne vont jamais bien loin, il suffit de les laisser dans un coin, et de les reprendre plus tard !

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