Test : Êtes vous stressé(e) ?

point de stress 200x300 - Test : Êtes vous stressé(e) ?

Êtes vous stressé ?Faites le test !

Un test utile parce que le stress ne prend pas de vacances, lui.

Oui, avec les vacances, nous croyons naïvement être déstressé(es).

Or, ce n’est pas toujours le cas. Pourquoi ?

Le problème réside dans le fait que nous habituons à tout, y compris au pire, et lorsque nous sommes exposés depuis longtemps au stress, il arrive que nous n’en n’ayons pas conscience. Nous pensons être destressé car notre rythme de vie a changé.

Si vous voulez vérifier votre niveau de détente, et vous assurez qu’elle n’est pas seulement un affichage de circonstance, faites la chose suivante :

De la main opposée, pincez la partie charnue qui se situe entre le pouce et l’index.

Si c’est douloureux, cela signifie que vous n’êtes pas aussi détendu(e) que vous le croyez.

Si rien ne se passe, alors tout va bien, réjouissez vous et cultivez cet état !

Un test simple pour mesurer régulièrement notre état interne et nous assurer que nous ne nous mentons pas.

Bon test !

Et surtout un grand merci à Marie Noëlle Izac, praticienne shiatsu et réflexologue plantaire.

Patience, mon amie.

patience 300x225 - Patience, mon amie.J’ignore la raison, mais il m’a semblé indispensable d’écrire un article sur ma meilleure amie, la patience.

Est-ce la douceur estivale qui appelle à la langueur ?

Est-ce mon obsession du temps (eh oui, nous avons tous notre dada !) qui refait surface ?

Ou est-ce parce qu’elle a déserté le paysage depuis longtemps  ?

Quelle qu’en soit la cause, j’avais envie de vous parler de patience…

Les femmes veulent être minces avant d’avoir fait des efforts, les enfants veulent être grands avant de vieillir, les bâtiments sont livrés avant d’être terminés, la liste est longue de cas où quelqu’un a rogné sur le temps.

Comme s’il n’allait déjà pas assez vite !

Nous le trouvons trop véloce lorsqu’il nous rapproche d’une échéance redoutée.

Et bien trop long lorsqu’il nous éloigne de notre objectif.

Pourtant il est le même, seule notre perception et notre relation est modifiée. La patience est l’étalon du temps. Elle est notre juste conscience, celle qui sait que le temps s’écoule à son rythme, que toute chose a besoin d’une durée dédiée pour être réussie : 9 mois pour un enfant, 22 mois pour un éléphanteau, 2 ans pour un deuil,  2 ans-2 mois et 5 jours (un record !) pour la Tour Eiffel.

Je peux m’agacer de ces jours, de ces heures qui me séparent de mon objectif (être mince, être majeur…), mais ma révolte ne fera qu’aggraver les choses.

Lorsque j’essaie d’en faire l’économie le résultat est pire. Je me prive de tout pendant 1 mois pour maigrir plus vite et je reprends le double de ce que j’ai perdu, je passe la seconde couche de peinture quelques heures avant ce qui était prévu et le résultat est désastreux ! J’aime beaucoup ce dicton qui dit que je n’ai jamais le temps de bien faire, mais toujours celui de refaire !

Je répète souvent à mes clients qu’il ne sert à rien de tirer sur les cheveux pour qu’ils poussent plus vite. Laissons le temps au temps, acceptons qu’il s’écoule à SON rythme, et non celui que nous souhaiterions qu’il prenne.

Cela dit, si l’on pouvait suspendre celui de l’été, je serais volontiers preneuse !

Victoire, victoire !

victory 863742 960 720 300x300 - Victoire, victoire !

Victoire réelle ou rêvée ?

En ce lendemain de liesse et de victoire pour les amateurs de foot, j’ai eu envie d’écrire sur ce sujet.

La définition de la victoire est le fait de « gagner une bataille réelle ou symbolique contre l’adversité. ».

La question qui se pose est : « Ai-je réellement un adversaire ou l’ai-je inventé ? »

Naturellement, je mets le sport à part, puisque nous savons qu’il s’agit ici de bataille symbolique contre un adversaire « temporaire » ! Cet article n’a pas pour but de minimiser notre victoire d’hier !

Mais au travail, en famille, combien d’adversaires ? Combien d’ennemis réels ou imaginaires ?

Je pense que nous nous inventons plus souvent des adversaires que nous n’en possédons réellement.

Il suffit parfois d’un détail, et l’ami d’hier devient l’ennemi de demain : je grossis les choses, fais une montagne d’un rien, réécris l’histoire, « me monte le bourrichon », déforme tous les évènements afin de les rendre compatibles avec mon schéma de pensées. Combien de tentatives de réconciliation avortée par un protagoniste qui n’entend plus, n’écoute plus l’autre dans ce qu’il dit, mais plutôt dans ce que lui même interprète ?

S’engage alors parfois un combat, une bataille bruyante ou silencieuse.

Sitôt que l’un a le sentiment d’avoir gagné la partie, « on ne s’adressait plus la parole avec mon collègue, mais je suis bien content, on l’a changé de service ! », « ma femme m’a trompé, mais je me suis battu et elle a quitté la maison sans rien », il pense aussitôt être sorti victorieux de la bataille.

Mais victorieux de quoi ? De ne pas avoir réussi à s’entendre avec son collègue ? De ne pas avoir réussi à garder celle qu’il aime ?

Il me semble au contraire qu’il s’agit là de victoire au goût amer, surtout si je n’ai rien appris de la situation. Car si je n’ai rien appris, il y a de grande chance que cela se reproduise avec un autre collègue, une nouvelle épouse.

Gagner ne signifie pas toujours obtenir gain de cause.

Je peux gagner en sagesse, en expériences, en intelligence, toutes ces choses intangibles, moins tangibles qu’un bureau ou une maison ! Mais bien plus importantes…

Je vous souhaite de vraies victoires, de vraies réussites : comment les reconnaitre ?

Ce sont celles que nous menons contre nous même, plutôt que contre l’autre !

Quel changement, voilà l’été !

té 300x200 - Quel changement, voilà l'été !L’été pointe enfin son nez.

On l’a attendu très longtemps et le voilà.

Cette attente prolongée m’a fait penser aux cycles d’Hudson.

Ce coach émérite et titulaire d’un doctorat de l’université de Columbia, a étudié les processus de changement, et surtout la capacité des personnes à vivre celui-ci.

Selon Hudson, il ne fait aucun doute que nous sommes tous amenés à vivre de nombreux changements.

Notre vie est en perpétuelle mouvement, modification, évolution. Aujourd’hui, plus encore que jamais, le monde est devenu un village. Et que ce soit professionnellement ou personnellement, rares sont les personnes qui peuvent actuellement garantir qu’elles auront la même activité ou le même conjoint 40 ans de suite !

Notre faculté à accepter sans crainte, à négocier le changement se situe au cœur de son étude. Selon Hudson, les personnes ayant les capacités à gérer le changement avec souplesse, adaptabilité, seront, seules, capables de faire leur chemin dans ce nouveau monde.

Son modèle établit un parallèle avec celui des saisons, puisqu’il comporte quatre phases :

  • L’été: phase d’extériorisation, la phase 1 elle celle de l’énergie haute et positive, c’est celle de l’action, de la concrétisation, de la réalisation et du plaisir.
  • L’automne: la phase 2 est également une phase d’extériorisation, mais c’est celle du lâcher prise, de la lassitude, on s’essouffle un peu. A partir de ce point, deux solutions : soit je réalise une mini transition qui  me permet de retrouver de l’envie et de l’énergie (par exemple un changement de poste ou de fonction au sein de la même société), soit je me dirige vers la 3ème
  • L’hiver: l’intériorisation caractérise cette nouvelle phase. Le repos, le cocooning, la réflexion, la quête de sens sont au cœur de cette étape. Elle me permet de passer sereinement à la suivante.
  • Le printemps: toujours dans l’intériorisation, ici je prépare mon action et donc le passage en phase 4.

Et vous ? L’été est-il arrivé dans votre vie ? Pour le découvrir, imprimez le modèle Les saisons d’Hudson et situez-vous dans ce processus de changement.

Si vous êtes en étape 1, cherchez à savoir comment y rester !

Mais si vous êtes dans une autre phase, interrogez-vous sur les façons de passer à l’étape suivante. Il y a forcément une solution… Et si vous ne trouvez pas, faite vous aider !

 

Incompatibilité relationnelle et végétale

Mon potager 300x200 - Incompatibilité relationnelle et végétaleL’incompatibilité se trouve partout, au bureau comme au potager.

Nous sommes tous amenés à fréquenter des personnes avec lesquelles le courant ne passe pas. On ne choisit pas sa famille, pas davantage que ses collègues et ses voisins. D’où le risque de « subir » des personnes avec lesquelles nous avons peu, voire pas, d’affinités.

Souvent, nous souffrons de cette situation : nous nous remettons en question, culpabilisons, faisons des efforts coûteux en énergie, parfois en vain.

Alors qu’il existe un moyen très simple de ne plus en souffrir : l’accepter.

L’accepter en se reconnectant au bon sens et à notre côté  » animal  » ou plutôt  » végétal  » !

Tout jardinier qui se respecte sait que certaines plantes font mauvais ménage entre elles et tient compte de cette incompatibilité.

Par exemple l’ail et les asperges, la laitue et le persil, les pommes de terre et  les concombres ne peuvent pas se sentir !

Si des plantes se marient bien entre elles, et qu’à l’inverse d’autres se nuisent, pourquoi en serait-il autrement pour nous ? Notre volonté d’être justement différents, au-dessus des autres règnes (animal et végétal) est très louable, et indispensable à notre équilibre.

En revanche, peut-être est-il dommageable de nier nos similitudes avec ces mêmes règnes ?

Faire des efforts, essayer de trouver chez l’Autre ce qui pourrait me le rendre sympathique, c’est parfait.

Mais si je ne trouve absolument rien, si je souffre à son contact, peut-être est-il bon d’en prendre acte ? Et de l’accepter plutôt que de m’entêter à entretenir un lien nuisible ?

En se disant par exemple,  « je suis plutôt ail et elle asperge, ce qui nous rend incompatibles ! ». Cela ne retire rien aux qualités respectives de l’un et de l’autre, simplement ils ne sont pas faits pour être à proximité.

Bien sûr, il est parfois difficile d’appliquer cette règle de bon sens : en famille ou au travail, les pressions s’exercent pour que cela fonctionne entre tous.

Dans ce cas, il suffit de renoncer à l’entente parfaite et cordiale, sans rancœur ni aigreur. Simplement faire le constat que la relation n’est pas satisfaisante.

Le renoncement, à l’inverse de l’effort, est souvent la porte d’entrée vers une bonne surprise.

Si nous conduisions tous comme de bons jardiniers pour nous-mêmes, et si les managers en faisaient autant en pratiquant la cooptation plutôt que le recrutement traditionnel, notre vie serait sans doute plus harmonieuse !

À vos jardins respectifs…

Réflexe versus réflexion

pilote - Réflexe versus réflexionLe réflexe primera toujours sur la réflexion.

Car, et bien que le cerveau soit un outil formidable, il possèdent une faille : une seule pensée à la fois !!!!

Impossible pour nous d’avoir simultanément plusieurs idées ou pensées. Cela se joue à quelques micro secondes mais ce sera toujours une pensée, et puis une autre, et encore une autre. Lorsque nous avons le temps, nous les observons, les comparons et enfin en retenons une, celle du choix. Jusque-là, tout va bien !

Cela se complique en revanche si nous manquons de temps, si nous devons répondre ou réagir immédiatement et dans l’urgence.

Par exemple, je suis sollicité(e) pour faire quelque chose que je n’ai pas du tout envie de faire : par exemple, la bonne copine qui nous demande « tu peux me garder mes gosses ce soir ? ») et je ne sais pas dire non.

Dans ce cas, la seule pensée qui va venir est celle de mon habitude, celle que je maitrise le mieux, celle des réflexes et non de la réflexion, et je vais donc dire OUI ! En le regrettant quasiment aussitôt, car j’avais bien envie de me détendre aussi…

Cette réponse est donc associée à un comportement que je souhaite modifier, mais dans ce cas, il est trop tard ! J’ai laissé passer l’occasion de modifier ma réponse et mon comportement car j’étais en mode réflexe, inconscient.

Alors, comment faire pour y parvenir ?

En adoptant les techniques des pilotes d’avion !

Les pilotes n’attendent pas d’être dans la situation difficile pour réagir. Ils répètent, répètent, répètent, encore et toujours des procédures pour avoir le bon geste, le bon réflexe au moment venu.

Dans la mesure où nous avons une seconde pour prendre la bonne ou la mauvaise décision, il est urgent d’apprendre par cœur la bonne réponse !

Or, la seule bonne réponse à une situation est celle qui fonctionne et qui nous rend heureux !

Autrement dit, en pratiquant la logo synthèse, et en me répétant « je sais dire non ». Ainsi, lorsque la copine me demandera à nouveau si je peux garder ses enfants, je pourrai lui répondre gentiment « non, pas ce soir, désolé(e) »…

Le retour des conférences participatives !

Je suis de retour à Brides les Bains mais avec une modification cette année :

Une seule animation par quinzaine, c’est à dire un mercredi sur deux uniquement.

Les thèmes sont maintenus : « Gagnez en estime et en confiance », et « Mincir ? Avec plaisir ! »

A l’issue des conférences participatives, un support vous est adressé par mail, ainsi que de nombreux outils pour vous aider à avancer sur le chemin de la confiance et de la minceur.

Conférences payantes, places limitées, réservation auprès de l’Office du Tourisme, 2, Place du Centenaire – 73570 Brides-les-Bains

Pour en savoir davantage : http://thermal.brides-les-bains.com/les-animations-et-activites-thermal.html ou par téléphone au 04 79 55 20 64.

De mai à septembre

  • Du Lundi au vendredi : 9h – 12h / 14h – 18h30
  • Samedi et Dimanche : 9h – 12h / 14h – 18h

Communication, le piège N°1

En communication le risque N°1 est celui de la divination au carré

Je m’explique en l’illustrant par 3 exemples de » non »communication .

  • Qui n’a jamais pensé naïvement que l’Autre avait forcément compris et deviné ? « J’ai envie de travailler avec untel, et j’attends qu’il le devine ! »
  • Qui n’a jamais rêvé que l’Autre comprenne ce que l’on ressent, ce qu’on désire sans avoir à lui dire ? : « Je suis fatigué(e) de préparer le repas, je rêve de sortir ce soir et j’attends qu’il, qu’elle m’invite ! »
  • Qui n’a jamais eu la certitude d’avoir parfaitement compris, de savoir, encore mieux que l’Autre même, ce qu’il pense ? « Je suis sûr(e), qu’elle m’en veut de ce que je lui ai dit hier »

boule de cristal 300x168 - Communication, le piège N°1

Dans tous ces cas, le même fantasme : celui de la divination.

Nous souffrons (le rêveur, l’attentiste) et profitons (le décideur) tous, plus ou moins, et tour à tour de ce syndrome. Dans notre vie professionnelle, personnelle et familiale, dans mes coachings, je constate l’amplitude du phénomène !

Une prolifération qui s’explique par le fait que la divination se vit au carré : je crois que l’Autre a ce pouvoir de divination, et de la même façon je crois avoir le pouvoir de deviner ce que l’Autre ressent, vit, sans avoir à lui poser la question ! Le tout multiplié par le nombre d’intervenants, de sujets, etc…, je vous laisse imaginer le nombre d’occasion de malentendus et de rancœurs !

Car le fantasme de la divination en communication, s’accompagne du « syndrome de l’économie ».

C’est à dire, économie de formulation, je montre de plus en plus, mais je dis de moins en moins.

Combien de fois ai-je demandé simplement à mes clients « et tu lui as dit ? », ou « il, elle le sait ? », ou encore « comment sais-tu qu’il, qu’elle pense ceci ou cela ? », « et comment peux-tu être sûr(e), qu’il, qu’elle va te répondre ça ? »

Or, d’après les réponses obtenues et mes observations, il semble qu’avec le temps, les habitudes, les déceptions, et la familiarité, la paresse et/ou le renoncement s’installent progressivement.

En tant qu’émetteur, je grogne, j’opine du chef, je hausse les yeux au ciel, je soupire, je lance un regard assassin. Je multiplie les messages non verbaux pour FAIRE COMPRENDRE à l’Autre plutôt que de DIRE ce que je ressens, ce que je veux.

Et lorsque je suis le récepteur, je décode les messages non verbaux de l’Autre, en les interprétant et en les déformant à ma guise…

Or, FORMULER, et BIEN formuler, c’est-à-dire, s’exprimer clairement et intelligiblement, évite 4 écueils majeurs

  1. La frustration : je n’attends pas, j’agis. Je vais au devant de mes désirs, de mes attentes, je provoque la chance et l’occasion.
  2. Le malentendu : forcément, ce qui n’est pas « dit » est difficilement « entendable », et donc « mal entendu » !
  3. L’inévitable mauvaise foi : « mais tu nous as jamais dit ! », « vous ne nous avez jamais demandé ! » : En formulant clairement, la personne se met à l’abri de la mauvaise foi de l’Autre. Car qui n’a jamais « profité » du silence de l’Autre ? « Vous ne m’avez jamais demandé d’augmentation ! », « tu ne m’as jamais dit que tu tenais tant à ce week-end ! »
  4. L’interprétation : je décode à tort, je projette sur l’Autre des idées, des intentions qui ne sont pas, et n’ont jamais été les siennes…

Mon conseil pour éviter de tomber dans ces travers ? Déjouez les pièges de la communication et de la divination, en OSANT DIRE ou DEMANDER, et en VÉRIFIANT auprès de l’Autre si ce que vous avez imaginé est fondé !

Surtout, surtout, renoncez une fois pour toute à cette satanée divination !

Mes émotions et moi

Emotions   3 262x300 - Mes émotions et moi

Nos émotions nous jouent bien des tours et se jouent souvent de nous.

Prenons quelques exemples :

  • Je me suis mis(e) à pleurer comme une madeleine devant les informations télévisées ? j’ai eu du mal à retenir mes larmes à l’occasion du départ en retraite d’un collègue ?
  • Ou je m’emporte facilement en voiture ou avec mes enfants ?
  • Ou encore, je m’indigne plus facilement que mon entourage ?
  • Je ris plus fort que les autres ? ou je me réjouis très facilement de ce qu’il m’arrive ?

Quelle que soit l’émotion ressentie, une seule et même question nous taraude :

La manifestation de mon émotion était-elle légitime, ou au contraire disproportionnée, ridicule et déplacée ?

La 1ère chose à faire, me semble–t’il, est d’accepter d’avoir des réactions différentes des autres ! Nous avons tous une réaction différente et personnelle au soleil, et nous en tenons compte dans nos expositions. Alors que le soleil est le même pour tous, (comme les évènements cités plus haut), ce qui diffère fondamentalement est MA réaction face à lui.

Certains deviennent écarlates, d’autres bronzent rapidement et d’autres encore semblent totalement imperméables à toute coloration.

Curieusement, lorsqu’il s’agit du soleil, personne ne songe à remettre en cause cet état de fait.

Nous faisons avec. Si nous avons une peau fragile, nous nous tartinons de crème solaire, sans nous interroger sur la légitimité. Nous l’acceptons car nous savons que c’est NÉCESSAIRE.

Or, face à nos émotions, nous sommes beaucoup plus critiques : Et pourquoi je rougis ? Pourquoi je pleure ? Ou ris facilement ? Peut-être parce que c’est AUSSI NÉCESSAIRE !

Nos émotions diffèrent parce que notre capital de départ et notre seuil de tolérance aux évènements varie d’un individu à l’autre.

Bien sûr, s’il existait un baromètre, ou un thermomètre pour nous dire quelle est notre humeur exacte, quand nous dépassons la limite, quel seuil nous avons franchi, ce serait bien plus confortable.

En réalité, ces indicateurs existent mais ne garantissent pas la même précision.

Il s’agit, par ordre de priorité et d’importance :

  1. de nous-même, à condition d’être à l’écoute de soi et dans l’introspection,
  2. des autres à condition de les écouter et de tenir compte de leurs retours.

Nos émotions fonctionnent comme notre peau.

Un malaise au soleil indique que nous atteignons la limite, il s’agit d’un début d’insolation

La souffrance, les brûlures et les cloques !!, indiquent que nous avons déjà dépassé cette limite.

Au travail et dans notre vie professionnelle, cela se traduirait par risque de burn-out pour le 1er niveau, et pour le 2nd, dépression.

Si une de mes émotions me rend trop souvent visite, me parasite, et me fait souffrir intérieurement, alors il est temps de s’en protéger !

À  l’inverse, si mes émotions sont mes moteurs, elles me permettent de comprendre autrui, de créer, etc, il est au contraire temps de s’y connecter et de les cultiver…

Enfin, n’oubliez jamais : que serait ce monde sans la sensibilité de la SPA, la bienveillance de la Croix Rouge, ou l’indignation des Indignés ? nous avons besoin de personnes qui sont à l’écoute de leurs émotions et de leur sensibilité…

Au diable l’expertise !

experts 225x300 - Au diable l’expertise !Les dérives de l’expertise : une petite histoire pour l’illustrer.

Il était une fois, un homme qui se levait plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes.

Inquiet de cette situation, il décide de rencontrer toute sorte de spécialistes en raison de leur expertise.

Des urologues, des neurologues, des psychologues lui font passer une batterie de tests, d’examens et d’entretiens… sans résultats.

Au bout du rouleau, il se rend chez son généraliste et lui livre ses inquiétudes.

Son médecin le questionne alors, simplement : « que mangez-vous le soir avant d’aller vous coucher ? », « un bon litre de potage, le velouté de poireaux est mon préféré ! », « alors, arrêtez » lui répond aimablement le généraliste. Et les soucis de ce pauvre homme ont disparu avec l’excès de potage…

Il y a des modes plus ou moins heureuses, celle de l’expertise est sans doute une des plus dommageables à notre société, lorsqu’elle s’attaque à l’Humain, l’immatériel. En formation, en commercial, à la télévision, à la radio, partout, partout, partout des experts ! Aujourd’hui, si vous ne vous dites pas expert ou spécialiste, c’en est fini de vous…

J’ai suivi comme beaucoup les débats liés aux attentats : toujours les mêmes invités, toujours les mêmes discours et toujours les mêmes bêtises !

Aucune prévision ne s’est réalisée, en revanche, les plus inattendues se sont produites…

  • Combien de criminels relâchés à tort,
  • Un Titanic déclaré insubmersible et qui coule à pic,
  • Combien de prévisions météorologiques erronées, sont le fruit de l’analyse d’éminents experts ?

Pourquoi ?

Parce que le problème majeur de l’expertise est d’être « parole d’Évangile ».

Oui, le risque de l’expert est d’adopter un paradigme1, de ne jamais sortir de son cadre de référence, de perdre en souplesse. Les dernières recherches en matière de prise de décision, prouve que les capacités d’un expert s’étiolent passé 15 années d’expérience, en raison notamment de l’adoption du paradigme.

Car, la nature dans son ensemble, et l’être humain en particulier, sont par définition imprévisibles, primesautiers, et facétieux. Il convient donc de toujours laisser la place au doute, à la curiosité. En ce sens, je partage la vision de Michael Apter : nous sommes des danseurs et non des statues ou des robots !

Humilité, remise en cause et bon sens me semblent être la meilleure façon de progresser soi-même, et d’aider les autres.

Voilà pourquoi je ne suis pas, et ne serai jamais uniquement coach de dirigeants, de vie,  d’orientation professionnelle, de mères célibataires, etc… car j’ai choisi d’être coach d’êtres humains, afin de conserver ma vivacité  et ma souplesse d’esprit.

Enfin, si Leonard de Vinci avait dû choisir entre invention et peinture,  nous n’aurions peut-être pas la Chapelle Sixtine… Quel dommage ! )