Améliorer sa communication interpersonnelle

fenêtre de Johari - Améliorer sa communication interpersonnelle

Grâce à la Fenêtre de Johari.

La Fenêtre de Johari (contraction de Joseph Luft et Harrington Ingham, ses inventeurs) est un outil de communication trop peu utilisé par rapport au bénéfice qu’il offre. Ce modèle simplissime a le mérite de clarifier les 4 situations possibles en communication interpersonnelle : ces situations sont le fruit du croisement de 4 données, Moi et les Autres, le Connu et l’Inconnu.

La 1ère, la zone publique, est celle du partage d’informations, connues par les 2 parties, Moi et les Autres : il s’agit de la communication quotidienne et sans enjeu. Ici, les échanges sont fluides, faciles, et ne posent aucune difficulté à aucune des parties. Il n’y a ni mensonge, ni cachoteries.

La 2nde, la zone cachée est celle des non-dits, de Ma zone intime, de Mes pensées, de Mes émotions tues et refoulées. Aussi, comment l’Autre peut-il deviner ce que Je pense, ressens si Je ne Lui explique pas ? Or, par pudeur, par peur, par lâcheté, elle est parfois, et malheureusement plus importante que la 1ère. Elle est la cause de bien des tensions, de malentendus pouvant conduire à des conflits faute de clarté et de compréhension de la situation. L’Autre ne dispose pas de toutes les informations nécessaires au décryptage du contexte et des enjeux.

La 3ème, la zone aveugle, est le contraire de la précédente : les Autres savent des choses sur Moi que j’ignore. Il s’agit de Mes défauts, dont Ils parlent dans mon dos, sans oser m’en faire part, me privant ainsi de toute possibilité de remise en question ou d’amélioration. Ou de Mes qualités, cachées pour garantir la sacrosainte humilité, chère à notre culture française, compromettant ou altérant ainsi l’estime de soi.

Enfin la dernière, la zone inconnue est celle de tout ce que Nous ignorons, Moi comme les Autres :  De quoi sera fait demain ? Pourquoi sommes-nous sur terre ? Y a-t-il une vie après la mort ? Cette zone est le champ des hypothèses et des croyances, mais également des conflits car son contenu est par définition invérifiable. Elle repose sur des opinions, et non des faits. c’est également le champ de tous les possibles : celui du potentiel ignoré de Moi comme des Autres, des talents jamais découverts. Combien de Tiger Woods méconnus dans le monde ?

Tout l’enjeu d’une communication saine et réussie consiste à élargir la 1ère zone.

Comment ? En faisant preuve de courage ! Le courage de s’exprimer, de se dévoiler, mais également celui de demander aux Autres ce qu’ils pensent réellement de Moi…

Et pour éviter les maladresses, formez vous à la communication.

Faire son deuil

Courbe du deuil 300x168 - Faire son deuil

Librement inspirée de la courbe du deuil

1er novembre oblige, parlons deuil et changement.

Je sais, ça n’est pas très gai, mais vous verrez que c’est bien utile quand même de savoir comment cela fonctionne et de le respecter !

On doit la courbe du deuil, à la psychiatre Elisabeth Kübler Ross, pionnière en soins palliatifs.

Sa très longue expérience et proximité avec des patients proches de la fin, lui a permis de repérer 5 phases communes à tous les malades :

  1. Déni : “Non ! pas moi, c’est sûrement une erreur ! »
  2. Colère : “Pourquoi moi ??? c’est tellement injuste ! »
  3. Marchandage : « Encore 6 mois, le temps de faire un dernier Noël en famille… »
  4. Dépression : “C’est la fin, à quoi bon ?”
  5. Acceptation : “Il est temps de se dire au revoir”.

Depuis, cette succession de phases s’est étendue à toute forme de perte et de deuil : perte d’un emploi, vente d’une maison à contre coeur, divorce, etc…

La courbe du deuil est devenue progressivement la courbe du changement, et s’est enrichie de nouvelles étapes.

Le choc, ou et la peur (« Mon Dieu, comment vas-je faire maintenant qu’il est parti ? ») ont complété le cycle du changement.

Car tout changement implique un AVANT et un APRÈS, et même s’il est perçu de façon positive, il peut toutefois laisser quelques regrets d’une autre époque. Une forme de nostalgie propre au changement qui se traduit par des phrases du genre « Ah ! Quand j’y repense, c’était pas mal quand même ! ».

Cet article n’a pas vocation à faire un exposé sur les travaux du Dr Kübler Ross, ni sur le changement.

Non, j’ai eu envie de vous parler de cette courbe pour les raisons suivantes :

  1. Elle comprend au moins 3 des 5 émotions primaires : la colère, la peur, et la tristesse.
    Comme si à elle seule, elle était un cycle complet, une sorte de restauration de notre programme. Or, deux de ses phases sont des émotions mal perçues dans notre société actuelle : la colère et la tristesse. Aujourd’hui, la pression sociale nous « impose » d’être dans la maitrise de ses émotions, surtout de la colère qui est perçue comme un archaïsme, une incapacité à vivre avec son temps. La positive attitude est devenue tyrannique, marginalisant encore davantage ceux qui ont du mal à faire face, à être 100% heureux, 7/7 jours, 24/24 heures, eh oui même la nuit !
    Une hérésie…Je crois à l’inverse que nos émotions sont de formidables outils, à condition de savoir s’en servir.
  2. On a coutume de dire que 2 ans sont nécessaires pour boucler correctement le cycle. Ne dit-on pas « faire son deuil ? », comme un cheminement à suivre. C’est pourquoi j’ai ajouté la joie, la 4ème émotion primaire.
    Car je crois profondément que si le cycle est respecté, la joie est au bout du chemin, couronnant notre restauration.

À condition de s’autoriser à être en colère et triste le temps qu’il faut…

Coûteuses stratégies individuelles

lingots - Coûteuses stratégies individuellesPour palier certains manques ou difficultés, nous adoptons tous plus ou moins des stratégies.

Elles ont pour but de dissimuler la faiblesse, ou d’avancer en dépit de celle-ci.

Si la stratégie développée est une aide au début, elle devient très vite invalidante et sclérosante.

Elle enferme celui, celle, qui pensait avoir trouvé une bonne technique, dans un piège dont il est difficile de sortir.

Ces stratégies que l’on croit d’abord être en or, se révèlent vite en toc !

Prenons différents exemples pour illustrer :

1ère : Qui n’a pas connu un collègue qui critiquait tous les autres ?

2ème : Ou un, une qui se plaint souvent et de tout, attire et reçoit toute la pitié du monde ?

3ème : Ou encore celui qui pose toujours des questions plutôt que de réfléchir et trouver seul(e) la réponse ou la solution ?

Ces stratégies ont toute la même justification au départ : la croyance naïve qu’elles sont utiles, gagnantes et bénéfiques.

Celui, ou celle qui les mobilise les emploie à dessein, pensant y trouver un réel avantage et bénéfice.

La 1ère par exemple, laisse croire qu’en enterrant certains collègues, je gagne en prestige aux yeux d’autres. La critique signifie « regardez comme ils font mal et au contraire comme je fais bien ! ». Mais il ne s’agit que d’un leurre, car très vite l’entourage se lasse de ce comportement, n’y prête plus attention et décrédibilise au contraire celui, celle qui en joue. Plutôt que de gagner l’estime des collègues, il, elle reçoit leur mépris ou leur moquerie en retour. Le manque de confiance du départ s’est transformé en mésestime.

La 2nde stratégie, elle, assure à la personne qui l’utilise une compassion, voire une protection de l’entourage. Toutefois, elle devient vite une prison également car peu à peu, elle est jugée incapable de faire face, incompétente, et perd en autonomie, les autres ayant pris l’habitude de décider  à sa place. À trop vouloir attirer l’attention sur soi, on finit par être étouffé, écrasé par ce trop plein d’attention.

Enfin,  la 3ème a sans doute permis au départ à la personne concernée de s’économiser. En effet quoi de plus confortable que de poser les questions pour avoir des réponses immédiates, rapides et sans effort ? Mais là aussi, le piège se referme vite. Celui ou celle qui croyait s’économiser perd en crédibilité, et surtout en capacité ! Car le cerveau est comme un muscle, qui a besoin de travailler, d’être entrainé pour maintenir sa performance.

En résumé, toutes les stratégies sont en réalité des pièges qui se referment à terme sur celui qui les utilise. Satisfaisantes au départ, elles deviennent sur le long terme davantage un handicap, empêchant l’individu de développer tout son potentiel.

 

Souvenirs : chassez les mauvais !

film - Souvenirs : chassez les mauvais !Notre mémoire est à la fois une bénédiction et une malédiction.

Bénédiction pour le quotidien et pour se nourrir des moments joyeux ; Malédiction lorsque nous stockons des souvenirs néfastes, voire traumatisants.

Le drame est que nous ressassons souvent le pire : le mauvais souvenir s’invite sans crier gare et s’installe définitivement sans que l’on y prenne garde. Dans ce cas, nous oublions que nous avons une part de responsabilité en l’invitant et en le laissant prendre ses aises. Pire, nous le cultivons en y pensant, repensant, en le ressassant.

Alors, peut-on atténuer ces souvenirs encombrants ?

La réponse est oui.

Car le cerveau est une brillante machine mais comme toutes les machines elle présente des failles.

En matière de mémoire, les failles sont nombreuses, alors sachons les utiliser en leurrant le cerveau, grâce notamment à la PNL.

Les quelques propositions qui suivent vous permettront, soit de vous débarrasser d’un mauvais souvenir, soit de l’atténuer, soit de le remplacer par un autre.

Oublier un souvenir

Dans un 1er temps, tâchez de vous remémorer avec précision ce mauvais souvenir: vous pouvez même l’écrire avec force détails (année, lieux, personnes en présence, etc…).

Décidez alors de vous débarrasser symboliquement de ce papier, en le brûlant ou en le jetant aux toilettes ! Oui, je sais, ça parait un peu bizarre. Mais qu’importe si ça marche ! Accompagnez ce rituel d’une phrase du style « je me défais de toi définitivement, tu ne m’intéresses plus ».

Tachez également de retrouver l’émotion en cause. Est-ce la honte ? La peur ? Une colère larvée ?

Lorsque vous aurez identifié l’émotion attachée à ce souvenir, vous pouvez vous en défaire grâce à l’exercice de la poubelle.

Pour vider tout le mal que vous pensez de vous, procédez de la façon suivante : si votre émotion est la honte, écrivez dans la 1ère colonne le parfait contraire de cette émotion. Dans ce cas, utilisez par exemple la phrase suivante « je suis très fière de moi ». Dans la colonne de droite écrivez la 1ère pensée qui vous vient à l’esprit contrebalançant cette idée. Cela peut-être par exemple « tu parles ! N’importe quoi ! »

Écrivez à nouveau la 1ère phrase, jusqu’à ce que vous ayez vidé votre sac. Vous vous sentirez plus léger de vous être totalement dénigré(e). Au bout d’un certain temps, vous n’aurez plus rien à écrire de mauvais sur vous, et vous comprendrez le ridicule de ces pensées…

Enfin n’oubliez pas de vous défaire de tous les objets qui peuvent entretenir le mauvais souvenir : il est plus difficile de lutter contre un mauvais souvenir lorsqu’il est sous nos yeux tous les jours.

Remplacer un souvenir

Plus le souvenir est négatif, plus il nous fait « peur », et plus nous avons tendance à le « sanctuariser ». J’ai eu une mauvaise expérience dans une ville ? En général, je n’y retourne JAMAIS. Je garde un mauvais souvenir d’un(e) ami(e) ? Je fais tout pour l’éviter !

Difficile dans ce cas d’atténuer, voire de remplacer ce qui me pèse par une expérience plus légère !

Nous devrions au contraire faire face. Tâchez plutôt de retourner dans le lieu en question bien accompagné(e), de revoir la personne que vous fuyez lorsque vous vous sentez bien.

Il n’est pas toujours nécessaire de faire face physiquement, la pensée peut suffire…

Lorsque vous repensez à une situation désagréable, tâchez de contrebalancer ce souvenir en faisant quelque chose de bon pour vous.

Le cerveau ne peut pas avoir 2 émotions en même temps. L’une va remplacer l’autre.

Imaginons par exemple que vous racontez ce mauvais souvenir en présence d’amis avec lesquels vous vous sentez bien. Tout en le racontant avec beaucoup de détails, tâchez également d’en rire. Moquez-vous de la personne qui vous a blessé(e), tournez en dérision l’évènement.

Par la suite, l’évènement sera rattaché émotionnellement à 2 sentiments contradictoires. Le 1er triste ou désagréable, le 2nd, gai et drôle.

Cette méthode se rapproche un peu de la désactivation d’ancre (un outil de PNL), mais à l’inverse de cette dernière vous pouvez la pratiquer sans l’aide d’un professionnel.

Enfin, parfois il n’y a pas un, mais plusieurs mauvais souvenirs, incarnés par une seule et même personne.

Dans ce cas, notre erreur consiste à « dramatiser », à « grossir » le pouvoir de nuisance de cette personne. Nous la fantasmons.

Par exemple, nous imaginons que notre chef de service est un pervers narcissique (très la mode !), alors qu’il est simplement bête. Attention aux mots qui renforcent le pouvoir de nocivité (réel ou imaginaire) de vos « ennemis ». Remplacez « pervers narcissique » par « idiot », « imbécile », « lâche », ou « bête » et vous constaterez que votre adversaire perd en superbe !

Autre exemple : nous voyons notre mère ou notre père comme une figure toute puissante, une sorcière ou un demi-Dieu. Dans ce cas, modifiez votre imagination. Hier vous le voyez comme quelqu’un d’impressionnant, transformez le mentalement en souris ou en moustique. Vous constaterez qu’il est tout de suite moins inquiétant et que son pouvoir de nuisance diminue…

Pour finir sur les outils, et si le souvenir est réellement traumatisant, vous pouvez tenter l’hypnose avec un professionnel.

Coaching en kit

kit de bien être 300x224 - Coaching en kitLe coaching se distingue des autres approches d’aide, d’accompagnement, par sa boîte à outils.

La mienne est un mélange de plusieurs courants. Les enseignements du coaching bien sûr, mais aussi un peu de philosophie, de la PNL, de la morale populaire, et du bon sens !

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous livrer ce que j’appellerais le kit de survie du bien-être. Il s’agit de règles à respecter pour une bonne santé mentale et morale

En coaching, c’est mon cadre de référence. Ce sont tous les points indispensables à vérifier, et respecter, pour être heureux et se sentir bien au quotidien.

Pour commencer vous les trouverez dans leur version longue et commentée.

  1. Bien se connaitre, c’est à dire connaitre ses forces et ses limites. Mettre en application le « connais-toi toi-même » de la philosophie socratique.
  2. Se traiter avec respect, indulgence et bienveillance. Être son premier meilleur ami.
  3. Chercher les solutions plutôt que les problèmes. À regarder au microscope mes problèmes j’en oublie qu’il y a toujours une solution. Comme le disait Einstein « si un problème ne trouve pas de solution, c’est qu’il est mal posé ! ».
  4. Accueillir et respecter l’Autre dans sa différence, son altérité, ou l’écarter s’il est nuisible. L’Autre est souvent un allié, un ami, quelqu’un qui me fait avancer. Mais s’il se révèle être néfaste à mon épanouissement je dois savoir m’en éloigner.
  5. Être à l’écoute de soi. « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». En se posant des questions simples : « Est-ce que je fais, dis, ou me dis, ou pense, me fait du bien ? Est-ce que c’est bon pour moi ? De quoi ai-je envie ? Est-ce que ce que je vis à cet instant précis me plait, me convient ? ».
  6. Ressentir et exprimer de la gratitude. Dire merci rend heureux, regarder ce que je vis de réjouissant et m’en féliciter augmente notre part de bonheur.
  7. Être inconditionnellement positif. Quoiqu’il se soit passé, si je ne peux pas le modifier, essayer d’en tirer un bénéfice aussi minime soit-il. A défaut de bénéfice, en tirer une leçon.
  8. Rendre à l’autre ce qui lui appartient. La colère, la mauvaise humeur, le blues sont contagieux, halte à la contagion.
  9. Se poser les bonnes questions. Par exemple, « comment puis-je faire autrement ? » plutôt que « pourquoi ça m’arriiiiiive, à moiiiii ? »
  10. Porter un regard innocent et curieux sur tout. Changer son regard, se défaire des idées préconçues, des habitudes, des préjugés pour se donner toutes les chances de réflexion.
  11. Transformer les échecs en expériences et en tirer des leçons. Quoique je vive, j’ai quelque chose à comprendre et en apprendre.
  12. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Ne pas avoir peur des obstacles et des difficultés, ils nous renforcent. Et surtout ne jamais fuir tant que ma santé, ma vie n’est pas en jeu.
  13. Aide toi le ciel t’aidera. Ne pas attendre que les autres, le ciel, la terre, me sauvent, mais apprendre à me sauver seul, à me prendre en main, à me gendarmer, à me surveiller, à mettre en place des actions qui vont dans le sens de ce que je souhaite. Apprendre à différencier sauvetage, assistanat et soutien…

Pour finir, je vous l’offre en version « check-up » téléchargeable ici : le-kit-du-bien-être

Plus vous répondez OUI aux items, plus votre chance de vous sentir bien, croit.

A l’inverse, si vous répondez NON à tous ces points, vous avez toutes les raisons de ne pas être en forme et épanoui(e).

Votre kit  contient pas les mauvais outils…

Alors, vos résultats ?

13 OUI ? À vous la belle vie !

13 NON ? Appelez-moi 😉

 

Un choix ? Faites le bon !

Nous sommes tous inquiets à l’idée de faire un choix.

Vais-je faire le bon ? ou le mauvais choix ?

C’est en regardant un téléfilm retraçant le parcours d’un tueur en série, que m’est venu l’idée de cet article. Et l’envie de vous outiller dans vos choix professionnels comme personnels.

Dans ce téléfilm, ce qui m’a interpellé, est la gestion du risque par les forces de police.

Alors qu’elles ont acquis la certitude qu’il s’agit bien d’un serial killer, elles gardent le silence pour éviter un vent de panique, voire de psychose. Ce silence est le 2nd assassin de l’histoire puisque les jeunes femmes, non averties du danger, ont été des proies faciles.

Je me suis alors demandé sur quels critères la police s’était basée pour faire ce choix ? Et quel choix aurais-je fait, moi ? Et quel choix feriez-vous, vous ?

Pour nous aider à répondre, il m’est revenu en mémoire, le modèle du Pari de Pascal, dans lequel il tente de démontrer que nous avons plus à gagner à croire en Dieu, qu’en y croyant pas.

Il s’agit d’évaluer pour chacune des situations ce qu’il y a perdre et à gagner,
puis de comparer les pertes maximales.

Reprenons le cas de la police, elle avait le choix entre :

  1. Prendre le risque de perdre une ou des vies supplémentaire
  2. Prendre le risque de perdre la tranquillité.

Évidemment, nous serions nombreux à faire le 2nd choix ! Cela semble tellement simple qu’on se demande pour quelles raisons la police en a décidé autrement ? Sans doute nous manque-t-il des éléments, une vision de l’ensemble des enjeux, pour prendre le même risque et assumer une telle responsabilité.

En coaching, je remarque que les risques sont souvent  » mal ou pas évalués « .

Tout est mis sur le même plan et sans hiérarchie (la mort et la tranquillité ne sont pas comparables !), ou encore la comparaison se fait entre une peur et une certitude.

Le comparateur de décisions 300x190 - Un choix ? Faites le bon  !Afin d’y voir plus clair, et se garantir de faire le meilleur choix, j’ai construit le tableau suivant.

Il vous permettra de prendre vos décisions avec plus de sérénité :

  • en comparant ce qui est comparable ; on ne met pas dans la même balance un fait et un peur,
  • en mesurant au mieux les enjeux pour chaque situation ; c’est-à-dire les conséquences éventuelles selon telle ou telle option.

Je vous invite à l’utiliser dans toutes les situations, personnelles ou professionnelles.

Pour l’utiliser à votre guise, vous pouvez également le télécharger ici :  le CDD Comparateur de Décision

 

La sagesse au quotidien

Elle commence bien cette année !

Oui, je dois dire qu’elle commence plutôt bien cette année, puisque mon blog a été sauvé des vilains pirates, et le site www.formationsavoie.fr est enfin en ligne ! N’hésitez pas à jeter un œil, mais pensez également à le récupérer, sinon ça fait désordre.

Plus sérieusement, je profite de cette annonce pour revenir sur mes mésaventures de l’année dernière et remercier solennellement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à mon « blogthon » et de m’aider.

J’en profite également pour répondre à la question d’une de mes clientes qui m’a demandé « Frédérique, justement, quand il t’arrive quelque chose comme ça, un pépin, quelque chose de plutôt négatif, que fais-tu, toi ? Comment réagis-tu ? »

gomme et crayon 202x300 - La sagesse au quotidienAlors, voilà ma réponse :

D’abord, je me pose cette 1ère question essentielle : « EST-CE MODIFIABLE ? »

  • Si la réponse est OUI, je cherche une solution et de l’aide ! ) Ce que j’ai fait assez rapidement pour savoir si je pouvais ou non sauver mon blog.

Demander de l’aide est sans doute la chose la plus difficile à faire et en même temps la plus utile !

La fierté, la peur de déranger, la croyance que nous nous débrouillons très bien tout seul, nous font souvent hésiter et c’est un tort…

  • Si la réponse est NON, je me pose cette unique question « quelle leçon puis-je en tirer ? », « qu’est-ce que cela m’apprend ? De moi, des autres, de la vie en général ? » et je décide de l’accepter ! Puisque je ne peux pas changer cet évènement, je change la seule chose qu’il soit en mon pouvoir de modifier : mon regard.

Ma vision du développement personnel ? Une discipline qui réunit toutes les recettes éprouvées du bonheur, de la sagesse et de la sérénité. Celle que je viens de vous livrer n’échappe pas à la règle, puisqu’en son temps, l’empereur-philosophe Marc Aurèle écrivait :

« L’être humain accompli est celui qui a :

La force et le courage de changer ce qu’il peut changer

La sérénité d’accepter ce qu’il ne peut pas changer

La sagesse d’en faire la différence »

Que la sagesse vous accompagne pour cette nouvelle année !

Bonheur : mon outil de mesure !

rentrée - Bonheur : mon outil de mesure !Le bonheur est une quête constante, quelle que soit les étapes de la vie, petites ou grandes.

Et même si nous avons quitté l’école, même si nous n’avons plus d’enfants à charge, la rentrée reste une date importante.

Comme un anniversaire ou la nouvelle année, elle est synonyme d’interrogation, de remise en question.

Ai-je envie de vivre une année similaire à la précédente ?

Ou bien ai-je envie au contraire de changements ?

Si oui, lesquels ?

À quel niveau ?

Pour vous aider à faire ce point et y voir plus clair sur votre degré de satisfaction, j’ai réalisé un petit outil que j’ai appelé le MPB.

En l’honneur de l’amie qui m’a soufflé l’idée? Et aussi parce qu’il s’agit de l’acronyme de « Mesure Personnelle du Bonheur ».

Vous le trouverez en cliquant ici MPB.

Bienvenue dans le monde du changement, du développement personnel et du coaching et bonne utilisation !

Vacances : 5 conseils pour les prolonger

vidage 2015 322 300x225 - Vacances : 5 conseils pour les prolongerÇa y est ! Pour beaucoup d’entre nous déjà, le temps béni des vacances est derrière nous.

Si le temps des vacances est celui du « non-travail », il est aussi et surtout celui de la rupture : d’avec nos habitudes, notre quotidien, notre environnement, notre entourage, etc… curieusement, en reprenant le chemin du travail, nous nous croyons obligés de reprendre le package « travail-routine ».

En réalité, rien ne nous y oblige !

Comment prolonger les bienfaits de vos vacances ? Comment en faire durer le bénéfice ?

Cinq idées pour y parvenir !

  1. Organiser une soirée sur le thème de vos vacances

    Invitez la famille ou des amis pour découvrir la cuisine locale, redécorez votre maison pour l’occasion, écoutez la musique qui a bercé vos journées, vos soirées. Utilisez tout ce que vous pouvez pour replonger un instant dans vos vacances.

  2. Visionner vos photos et vidéos

    Le temps d’un apéro ou pendant un après-midi pluvieux, installez-vous confortablement devant le film de vos vacances.

  3. Enrichir votre petit livre de meilleurs souvenirs 

    Ajoutez vos dernières photos de vacances et/ou anecdotes à cette compilation, à feuilleter de temps à autre le soir avant de s’endormir. Si vous n’avez pas encore réalisé ce petit cahier de souvenirs, que Sonja Lyubomirsky a baptisé « album de joies », je vous invite vivement à vous y mettre : sur un petit cahier, notez vos moments de bonheur, de plénitude, d’émotions intenses, collez des photos, des fleurs séchées qui vous rappellent un lieu, un instant précis de votre vie qui vous a particulièrement plu.

Pour profiter pleinement de ses bienfaits, je vous conseille de l’utiliser avec parcimonie sous peine de routine et de désintérêt. Feuilletez uniquement cet album en cas de spleen, dans les moments de doute, de lassitude, les périodes de « à quoi bon ? ».

  1. Supprimer les écrans 

    Les vôtres, ceux des enfants ! Évitez le 20h et son flot de mauvaises nouvelles, laissez de côté la technologie. Rappelez aux enfants qu’ils ont pu (j’espère !) s’en passer durant leur vacances, et vous aussi !

  2. Rompre avec les habitudes

    Modifiez une ou plusieurs de vos habitudes. Vous avez l’habitude de diner à 20h ? Reculez le dîner d’une demi-heure, voire une heure. Vous prenez toujours le même chemin pour vous rendre au travail ? Trouvez un itinéraire bis. Belle maman vient dîner tous les dimanches midi ? Excusez-vous de ne pas pouvoir la recevoir ce dimanche !

Non, le retour au quotidien n’est pas une fatalité ! J’espère que ces quelques conseils vous permettront d’en retarder le retour dans vos vies, afin de faire durer le plus longtemps possible le bénéfice de vos vacances.

De mon côté je vous laisse, j’ai quelques photos à regarder…

La magie des émotions

smiley 427160  180 - La magie des émotionsQue d’émotions durant les vacances !

Les occasions de retrouvailles ou de belles rencontres se multiplient.

Ça a été mon cas récemment, et j’ai eu envie de vous le raconter.

Alors que j’accueillais mes clients à un de mes ateliers, j’aperçois un visage radieux et souriant parmi eux que je connais !

Aussitôt je prononce son prénom pour vérifier que je ne me suis pas trompée. La personne acquiesce, toujours souriante. Je suis submergée par la joie, l’émotion de retrouver une amie que j’aimais beaucoup et dont j’avais perdu la trace depuis si longtemps.

Outre la magie des retrouvailles, (quelle est la probabilité de retrouver une personne totalement perdu de vue et dont on a retenu uniquement le prénom et le lieu de résidence ?!), ce dont je souhaite vous parler au travers de cette petite histoire est la magie des émotions.

Le jour où je l’ai revue et ceux qui ont suivi, ont été illuminés, éclairés par la joie.

Mais surtout, surtout, cela m’a replongé immédiatement dans de très, très heureuses années. Ma vie était alors plus légère qu’une plume, insouciante, je vivais au jour le jour, sans attache ni obligations.

Avec mon amie, m’est revenue immédiatement cette sensation de liberté, de légèreté, de joie de vivre inébranlable.

Alors, je me suis fait la réflexion suivante : mon amie avait agi sur moi comme une technique de PNL.*

Revoir mon amie a fonctionné comme une ancre.

Dans la technique de l’ancrage**, le client se remémore un était interne qui lui sera utile pour affronter une situation.

Par exemple, il souhaite être détendu lors d’un examen. Lorsqu’il a trouvé la « bonne situation » dans laquelle il a éprouvé ce sentiment de détente, je l’invite à faire un geste (par exemple se toucher le lobe de l’oreille, tourner une bague, etc…) qu’il pourra renouveler le jour J, et toutes les fois où il aura à nouveau besoin de sentir détendu.

Comme un ancrage, le simple fait de revoir mon amie, m’a replongé immédiatement dans le même état interne qu’il y a 25 ans.

Les belles retrouvailles agissent de manière aussi magique que la PNL, je vous souhaite d’en faire également l’expérience cet été !

* Programmation Neuro Linguistique (pour plus de précisions, voir mon site www.coachingsavoie.com)

** ancrage : téléchargez le mode d’emploi Ancrage mode d’emploi.