Réflexe versus réflexion

pilote - Réflexe versus réflexionLe réflexe primera toujours sur la réflexion.

Car, et bien que le cerveau soit un outil formidable, il possèdent une faille : une seule pensée à la fois !!!!

Impossible pour nous d’avoir simultanément plusieurs idées ou pensées. Cela se joue à quelques micro secondes mais ce sera toujours une pensée, et puis une autre, et encore une autre. Lorsque nous avons le temps, nous les observons, les comparons et enfin en retenons une, celle du choix. Jusque-là, tout va bien !

Cela se complique en revanche si nous manquons de temps, si nous devons répondre ou réagir immédiatement et dans l’urgence.

Par exemple, je suis sollicité(e) pour faire quelque chose que je n’ai pas du tout envie de faire : par exemple, la bonne copine qui nous demande « tu peux me garder mes gosses ce soir ? ») et je ne sais pas dire non.

Dans ce cas, la seule pensée qui va venir est celle de mon habitude, celle que je maitrise le mieux, celle des réflexes et non de la réflexion, et je vais donc dire OUI ! En le regrettant quasiment aussitôt, car j’avais bien envie de me détendre aussi…

Cette réponse est donc associée à un comportement que je souhaite modifier, mais dans ce cas, il est trop tard ! J’ai laissé passer l’occasion de modifier ma réponse et mon comportement car j’étais en mode réflexe, inconscient.

Alors, comment faire pour y parvenir ?

En adoptant les techniques des pilotes d’avion !

Les pilotes n’attendent pas d’être dans la situation difficile pour réagir. Ils répètent, répètent, répètent, encore et toujours des procédures pour avoir le bon geste, le bon réflexe au moment venu.

Dans la mesure où nous avons une seconde pour prendre la bonne ou la mauvaise décision, il est urgent d’apprendre par cœur la bonne réponse !

Or, la seule bonne réponse à une situation est celle qui fonctionne et qui nous rend heureux !

Autrement dit, en pratiquant la logo synthèse, et en me répétant « je sais dire non ». Ainsi, lorsque la copine me demandera à nouveau si je peux garder ses enfants, je pourrai lui répondre gentiment « non, pas ce soir, désolé(e) »…

Communication, le piège N°1

En communication le risque N°1 est celui de la divination au carré

Je m’explique en l’illustrant par 3 exemples de » non »communication .

  • Qui n’a jamais pensé naïvement que l’Autre avait forcément compris et deviné ? « J’ai envie de travailler avec untel, et j’attends qu’il le devine ! »
  • Qui n’a jamais rêvé que l’Autre comprenne ce que l’on ressent, ce qu’on désire sans avoir à lui dire ? : « Je suis fatigué(e) de préparer le repas, je rêve de sortir ce soir et j’attends qu’il, qu’elle m’invite ! »
  • Qui n’a jamais eu la certitude d’avoir parfaitement compris, de savoir, encore mieux que l’Autre même, ce qu’il pense ? « Je suis sûr(e), qu’elle m’en veut de ce que je lui ai dit hier »

boule de cristal 300x168 - Communication, le piège N°1

Dans tous ces cas, le même fantasme : celui de la divination.

Nous souffrons (le rêveur, l’attentiste) et profitons (le décideur) tous, plus ou moins, et tour à tour de ce syndrome. Dans notre vie professionnelle, personnelle et familiale, dans mes coachings, je constate l’amplitude du phénomène !

Une prolifération qui s’explique par le fait que la divination se vit au carré : je crois que l’Autre a ce pouvoir de divination, et de la même façon je crois avoir le pouvoir de deviner ce que l’Autre ressent, vit, sans avoir à lui poser la question ! Le tout multiplié par le nombre d’intervenants, de sujets, etc…, je vous laisse imaginer le nombre d’occasion de malentendus et de rancœurs !

Car le fantasme de la divination en communication, s’accompagne du « syndrome de l’économie ».

C’est à dire, économie de formulation, je montre de plus en plus, mais je dis de moins en moins.

Combien de fois ai-je demandé simplement à mes clients « et tu lui as dit ? », ou « il, elle le sait ? », ou encore « comment sais-tu qu’il, qu’elle pense ceci ou cela ? », « et comment peux-tu être sûr(e), qu’il, qu’elle va te répondre ça ? »

Or, d’après les réponses obtenues et mes observations, il semble qu’avec le temps, les habitudes, les déceptions, et la familiarité, la paresse et/ou le renoncement s’installent progressivement.

En tant qu’émetteur, je grogne, j’opine du chef, je hausse les yeux au ciel, je soupire, je lance un regard assassin. Je multiplie les messages non verbaux pour FAIRE COMPRENDRE à l’Autre plutôt que de DIRE ce que je ressens, ce que je veux.

Et lorsque je suis le récepteur, je décode les messages non verbaux de l’Autre, en les interprétant et en les déformant à ma guise…

Or, FORMULER, et BIEN formuler, c’est-à-dire, s’exprimer clairement et intelligiblement, évite 4 écueils majeurs

  1. La frustration : je n’attends pas, j’agis. Je vais au devant de mes désirs, de mes attentes, je provoque la chance et l’occasion.
  2. Le malentendu : forcément, ce qui n’est pas « dit » est difficilement « entendable », et donc « mal entendu » !
  3. L’inévitable mauvaise foi : « mais tu nous as jamais dit ! », « vous ne nous avez jamais demandé ! » : En formulant clairement, la personne se met à l’abri de la mauvaise foi de l’Autre. Car qui n’a jamais « profité » du silence de l’Autre ? « Vous ne m’avez jamais demandé d’augmentation ! », « tu ne m’as jamais dit que tu tenais tant à ce week-end ! »
  4. L’interprétation : je décode à tort, je projette sur l’Autre des idées, des intentions qui ne sont pas, et n’ont jamais été les siennes…

Mon conseil pour éviter de tomber dans ces travers ? Déjouez les pièges de la communication et de la divination, en OSANT DIRE ou DEMANDER, et en VÉRIFIANT auprès de l’Autre si ce que vous avez imaginé est fondé !

Surtout, surtout, renoncez une fois pour toute à cette satanée divination !

Mes émotions et moi

Emotions   3 262x300 - Mes émotions et moi

Nos émotions nous jouent bien des tours et se jouent souvent de nous.

Prenons quelques exemples :

  • Je me suis mis(e) à pleurer comme une madeleine devant les informations télévisées ? j’ai eu du mal à retenir mes larmes à l’occasion du départ en retraite d’un collègue ?
  • Ou je m’emporte facilement en voiture ou avec mes enfants ?
  • Ou encore, je m’indigne plus facilement que mon entourage ?
  • Je ris plus fort que les autres ? ou je me réjouis très facilement de ce qu’il m’arrive ?

Quelle que soit l’émotion ressentie, une seule et même question nous taraude :

La manifestation de mon émotion était-elle légitime, ou au contraire disproportionnée, ridicule et déplacée ?

La 1ère chose à faire, me semble–t’il, est d’accepter d’avoir des réactions différentes des autres ! Nous avons tous une réaction différente et personnelle au soleil, et nous en tenons compte dans nos expositions. Alors que le soleil est le même pour tous, (comme les évènements cités plus haut), ce qui diffère fondamentalement est MA réaction face à lui.

Certains deviennent écarlates, d’autres bronzent rapidement et d’autres encore semblent totalement imperméables à toute coloration.

Curieusement, lorsqu’il s’agit du soleil, personne ne songe à remettre en cause cet état de fait.

Nous faisons avec. Si nous avons une peau fragile, nous nous tartinons de crème solaire, sans nous interroger sur la légitimité. Nous l’acceptons car nous savons que c’est NÉCESSAIRE.

Or, face à nos émotions, nous sommes beaucoup plus critiques : Et pourquoi je rougis ? Pourquoi je pleure ? Ou ris facilement ? Peut-être parce que c’est AUSSI NÉCESSAIRE !

Nos émotions diffèrent parce que notre capital de départ et notre seuil de tolérance aux évènements varie d’un individu à l’autre.

Bien sûr, s’il existait un baromètre, ou un thermomètre pour nous dire quelle est notre humeur exacte, quand nous dépassons la limite, quel seuil nous avons franchi, ce serait bien plus confortable.

En réalité, ces indicateurs existent mais ne garantissent pas la même précision.

Il s’agit, par ordre de priorité et d’importance :

  1. de nous-même, à condition d’être à l’écoute de soi et dans l’introspection,
  2. des autres à condition de les écouter et de tenir compte de leurs retours.

Nos émotions fonctionnent comme notre peau.

Un malaise au soleil indique que nous atteignons la limite, il s’agit d’un début d’insolation

La souffrance, les brûlures et les cloques !!, indiquent que nous avons déjà dépassé cette limite.

Au travail et dans notre vie professionnelle, cela se traduirait par risque de burn-out pour le 1er niveau, et pour le 2nd, dépression.

Si une de mes émotions me rend trop souvent visite, me parasite, et me fait souffrir intérieurement, alors il est temps de s’en protéger !

À  l’inverse, si mes émotions sont mes moteurs, elles me permettent de comprendre autrui, de créer, etc, il est au contraire temps de s’y connecter et de les cultiver…

Enfin, n’oubliez jamais : que serait ce monde sans la sensibilité de la SPA, la bienveillance de la Croix Rouge, ou l’indignation des Indignés ? nous avons besoin de personnes qui sont à l’écoute de leurs émotions et de leur sensibilité…

Au diable l’expertise !

experts 225x300 - Au diable l’expertise !Les dérives de l’expertise : une petite histoire pour l’illustrer.

Il était une fois, un homme qui se levait plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes.

Inquiet de cette situation, il décide de rencontrer toute sorte de spécialistes en raison de leur expertise.

Des urologues, des neurologues, des psychologues lui font passer une batterie de tests, d’examens et d’entretiens… sans résultats.

Au bout du rouleau, il se rend chez son généraliste et lui livre ses inquiétudes.

Son médecin le questionne alors, simplement : « que mangez-vous le soir avant d’aller vous coucher ? », « un bon litre de potage, le velouté de poireaux est mon préféré ! », « alors, arrêtez » lui répond aimablement le généraliste. Et les soucis de ce pauvre homme ont disparu avec l’excès de potage…

Il y a des modes plus ou moins heureuses, celle de l’expertise est sans doute une des plus dommageables à notre société, lorsqu’elle s’attaque à l’Humain, l’immatériel. En formation, en commercial, à la télévision, à la radio, partout, partout, partout des experts ! Aujourd’hui, si vous ne vous dites pas expert ou spécialiste, c’en est fini de vous…

J’ai suivi comme beaucoup les débats liés aux attentats : toujours les mêmes invités, toujours les mêmes discours et toujours les mêmes bêtises !

Aucune prévision ne s’est réalisée, en revanche, les plus inattendues se sont produites…

  • Combien de criminels relâchés à tort,
  • Un Titanic déclaré insubmersible et qui coule à pic,
  • Combien de prévisions météorologiques erronées, sont le fruit de l’analyse d’éminents experts ?

Pourquoi ?

Parce que le problème majeur de l’expertise est d’être « parole d’Évangile ».

Oui, le risque de l’expert est d’adopter un paradigme1, de ne jamais sortir de son cadre de référence, de perdre en souplesse. Les dernières recherches en matière de prise de décision, prouve que les capacités d’un expert s’étiolent passé 15 années d’expérience, en raison notamment de l’adoption du paradigme.

Car, la nature dans son ensemble, et l’être humain en particulier, sont par définition imprévisibles, primesautiers, et facétieux. Il convient donc de toujours laisser la place au doute, à la curiosité. En ce sens, je partage la vision de Michael Apter : nous sommes des danseurs et non des statues ou des robots !

Humilité, remise en cause et bon sens me semblent être la meilleure façon de progresser soi-même, et d’aider les autres.

Voilà pourquoi je ne suis pas, et ne serai jamais uniquement coach de dirigeants, de vie,  d’orientation professionnelle, de mères célibataires, etc… car j’ai choisi d’être coach d’êtres humains, afin de conserver ma vivacité  et ma souplesse d’esprit.

Enfin, si Leonard de Vinci avait dû choisir entre invention et peinture,  nous n’aurions peut-être pas la Chapelle Sixtine… Quel dommage ! )

Équilibre : comme un funambule

funambule 300x210 - Équilibre : comme un funambuleTrouver et garder l’équilibre est sans doute l’exercice le plus périlleux, et pourtant le plus gratifiant qu’il soit.

Plus jeune, je m’amusais de cette voie médiane, de cette mesure, élevée par mes parents au rang de vertu, alors que je n’y voyais que tiédeur et médiocrité.

Je lui préférais les excès, les montagnes russes, les émotions en tout genre, j’associai les plaisirs au bonheur.

Avec le temps et l’expérience, je m’aperçois à quel point ce fameux équilibre est en réalité une règle universelle.

Toutes les vertus sont le fruit de cet équilibre, de cette voie du milieu, ainsi que le proclamait Aristote « in medio stat virtus ».

  • Qu’est-ce que la tolérance sinon l’enfant équilibré de l’intégrisme et du laxisme ?
  • Et la générosité sinon l’enfant équilibré de la prodigalité et de l’avarice ?
  • Ou un poids de forme, sinon l’enfant équilibré de la gourmandise et de la retenue ?

Cette règle est la règle d’or, pour notre corps, pour notre esprit, pour notre planète.

En surinvestissant un domaine de vie plutôt qu’un autre, vous risquez la faillite de l’un ou de l’autre !

À un homme qui se plaignait que sa femme l’ait quitté, ma formatrice en coaching lui a simplement posé cette question :

« Si vous aviez passé le même temps dans votre entreprise que chez vous, avec votre famille, que ce serait-il passé à la longue ? » et lui, sans hésiter « J’aurais fait faillite ! » « Eh bien, c’est exactement ce que vous venez de faire avec votre femme », lui a-t-elle répondu…

Dommage que pour changer, il faille à un moment précis souffrir de l’excès, tomber comme le funambule pour comprendre l’importance du balancier et du contrepoids.

Après une chute, on comprend mieux la nécessité de rester sur le fil, le fil de la vie… J’espère que vous avez trouvé cet équilibre, sinon il est temps de réagir !

Aux femmes moins chanceuses

journée de la femme 300x300 - Aux femmes moins chanceusesL’année dernière, à l’occasion de la Journée de la Femme, j’ai rendu hommage à toutes ces femmes qui nous ont précédées, et nous ont permis de vivre comme nous le faisons.

Aujourd’hui, pour le 8 Mars, je dédie ce très court article à toutes celles, qui en France et ailleurs, n’ont pas la chance comme moi :

  • D’être unie à l’homme qu’elles ont choisi
  • D’être aimée et respectée de leur conjoint
  • D’avoir des relations sexuelles uniquement consenties
  • D’avoir des enfants désirés
  • De travailler, ou de ne pas travailler, par choix !
  • D’être indépendante financièrement
  • De s’habiller comme elles le souhaitent
  • De pouvoir se déplacer où et quand elles le désirent…

Enfin, je le dédie à une femme en particulier qui m’avait déjà soufflé l’idée d’un autre article.

À Marie Pierre…

Si comme moi vous êtes une femme chanceuse, ajoutez un commentaire, likez et embrassez le veinard qui partage votre vie !

La chance est une pimbêche

En coaching professionnel ou personnel, le sujet de la chance ou de la malchance revient souvent dans la discussion.

Certains pensent qu’ils doivent leur promotion à la chance (le déménagement inattendu du prédécesseur), d’autres accusent la malchance d’être responsable de leur retard éliminatoire au concours de leur rêve.

Alors qu’en est-il ? Où commence et où s’trèfle à 4 feuilles 300x225 - La chance est une pimbêchearrête la chance ? Où commence et où s’arrête la malchance ?

Notre langue française est riche mais sur ces notions nous utilisons souvent les mêmes mots pour des situations bien différentes. Je vous propose, pour commencer de faire un brin de ménage !

En réalité, la chance ou la malchance intervient lorsqu’il n’y a aucune action de posée de notre part. Dans ce cas, le mot reprend tout son sens étymologique (de cadere en latin = choir), c’est-à-dire que cela nous « tombe dessus » sans intervention, ni intention de notre part.

Par exemple,

  • Vous dormez, une météorite s’abat sur votre maison = malchance !
  • Un inconnu frappe à votre porte et vous offre toute sa fortune = chance !

Ce qui n’a rien de commun avec les situations suivantes, pour lesquelles, il y a intervention, voire intention :

  • Vous avez une promotion suite au départ inopiné de votre supérieur = opportunité !
  • Vous êtes refoulé au concours de votre vie car votre train a été retardé = leçon de vie !

Le degré de passivité ou d’action est déterminant pour savoir dans quel registre je me situe.

Plus je suis dans l’action, plus j’étends ma zone d’influence, moins je suis dans celui de la chance ou de la malchance.

Pour être certain de réussir le concours de mes rêves, je mets toutes les chances de mon côté, c’est-à-dire que je prends toutes les dispositions nécessaires pour être à l’heure. Si je ne l’ai pas fait, je suis responsable, pour la part qui m’incombe, de ce qui arrive. Dans ce cas, rien d’autre à faire que d’en tirer une leçon utile pour mon avenir (voir la sagesse au quotidien).

En bonne PNListe visuelle, vous avez dû remarquer que j’aimais bien les tableaux. Aussi pour vous aider à y voir plus clair, je vous propose celui-ci : Chance ou malchance

Mais, et heureusement, la vie ne ressemble pas à un tableau. Rien n’est aussi cloisonné, en réalité les cellules sont poreuses, on peut passer d’une catégorie à l’autre d’un simple regard.

Oui, un simple regard, permet de transformer la malchance en chance ou en opportunité.

Car la vie est une pimbêche ! si vous voulez qu’elle vous sourie enfin, c’est à vous de faire le premier pas, de commencer par lui sourire.

C’est ce que Philippe Gabilliet, psychologue et spécialiste de la chance nomme le « recyclage des malchances ».

Cela consiste à accepter ce qui est arrivé, en tirer une leçon, voire à se dire comme dans le conte Chance ou malchance qu’il s’agit peut-être d’un mal pour bien.

Ce comportement face à l’existence en général, et la chance en particulier, appartient aux 4 attitudes inventoriées par Philippe Gabilliet. Des attitudes susceptibles d’attirer les opportunités et de faire durer la chance. Je vous livre ici les  3 autres attitudes bénéfiques :

  • Se rendre disponible : c’est-à-dire être ouvert vers l’extérieur, à l’affût des opportunités.
  • Clarifier son intention : savoir ce que je veux, j’espère de la vie.
  • Devenir un « porte chance » : c’est-à-dire un passeur de relais qui a la certitude que le relais lui reviendra tôt ou tard.

En résumé, s’il ne suffit pas de jouer pour gagner au loto, en revanche, et comme le proclame la Française des Jeux, tous les gagnants ont tenté leur chance…;-)

 

L’éducation, un handicap en communication ?

fille muette 200x300 - L’éducation, un handicap en communication ?La trop bonne éducation est comparable à une entrave, elle nous empêche parfois, souvent, de nous exprimer comme il serait souhaitable.

Que ce soit en formation ou en coaching, je fais le même constat.

Les personnes bien éduquées ont des difficultés à s’opposer, à dire non, à se défendre.

Elles sont obéissantes, voire soumises, car on leur a enseigné le respect des aînés.

On leur a appris à dire oui plutôt que non, et bonjour, et merci, toujours.

Ce modèle fonctionne extrêmement bien lorsque les personnes bien éduquées restent entre elles, là où les codes sont partagés. Et cet article n’a pas vocation à le remettre en cause, loin s’en faut !! Quel bonheur de vivre dans un monde où chacun s’adresse poliment et avec bienveillance à l’autre !

Toutefois, force est de constater qu’aujourd’hui, au quotidien, y compris en entreprise, il devient trop souvent, et malheureusement, inadapté. Il est toujours bon d’essayer une fois, deux fois d’inviter notre interlocuteur à adopter les nuances et cette politesse qui permet aux individus d’échanger en toute sérénité.

Mais lorsqu’il refuse ce type de communication, il est vital de savoir en changer rapidement, au risque d’avoir le sentiment de parler une langue étrangère !

Or, si je veux me faire comprendre de l’autre, mon devoir consiste à adopter son langage, son code, sinon l’incompréhension perdurera.

En PNL, nous avons coutume de dire que la qualité du message est liée à la réponse obtenue. Tony Robbins a écrit très justement « Le sens de ce que l’on communique est contenu dans la réaction que l’on obtient »

Face à un individu qui raisonne de façon binaire « oui, non, tu peux ou tu ne peux pas », il est parfaitement inutile d’essayer de l’emmener sur le chemin de la nuance, car ce cadre de référence lui est parfaitement étranger.

S’il vous demande si « vous pouvez lui rendre ce dossier pour la fin de la semaine, oui ou non ?», il est vain de lui répondre en terme de probabilité, de condition, de peut-être… Dans ce cas, vous aurez en face de vous un disque rayé qui vous rétorquera inlassablement « OUI ou NON ? »

Répondez-lui ce qu’il attend ! OUI (facile !) ou NON, plus difficile ;-), « je peux » ou « je ne peux pas », et rien d’autres !

Frustrant et pénible, je sais. La seule chose bénéfique que vous puissiez faire pour cette personne, et votre relation, est de lui conseiller une formation en communication ! Rendez-vous sur www.formationsavoie.fr !

« J’ai décidé d’être heureux… »

gâteau anniv 300x198 - "J'ai décidé d'être heureux..."Il n’y a pas d’âge pour être heureux, pas plus que malheureux malheureusement ! C’est pourquoi j’ai fêté mon anniversaire, que certains d’entre vous ont eu la gentillesse de me souhaiter. Merci !

Cette journée a été l’occasion d’un débat amusant entre ceux, qui comme moi « fêtent » encore leur anniversaire, et ceux qui ont renoncé à le faire.

Ce débat, en dehors de me faire sourire, m’inspire les réflexions suivantes :

  • La première, est qu’atteindre l’âge canonique de 49 ans, même si c’est moins glamour que 30 ans, doit rester une fête.

Pourquoi ?

Parce que c’est une chance de les atteindre !

La durée de vie moyenne a triplé en 2 siècles et demi, passant de 25 ans en 1740 à plus de 80 ans aujourd’hui (source http://www.ined.fr/).

Ce que certains ont tendance à considérer comme un dû, ne l’est malheureusement pas pour tout le monde.

Tous n’ont pas la chance de vieillir. Ne serait-ce que pour eux, il me semble important de célébrer chaque nouvelle année, cette victoire sur le temps.

  • Ma seconde réflexion est la suivante :

    Si je continue de fêter mes anniversaires c’est parce que c’est bon pour le moral !

Sonja Lyubomirski  a démontré dans son ouvrage « Comment être heureux et le rester, augmentez votre bonheur de 40% », que fêter et célébrer participent à l’augmentation de notre capital bonheur. Ces actions contribuent aux 12 stratégies qu’elle a identifiées  pour cultiver son bonheur comme un jardin.

Des stratégies dont s’inspirent d’ailleurs de plus en plus les entreprises elles mêmes.

Certaines ont enfin compris que fêter les victoires, célébrer les anniversaires, créaient du lien entre les salariés, un sentiment d’appartenance et de joie profitable à tous.

  • La troisième réflexion découle de la précédente : Pourquoi vouloir être heureux ?

Voltaire a répondu à cette question il y a fort longtemps. Il a eu une intuition de génie lorsqu’il a écrit « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».

Il a d’ailleurs fait la démonstration de son intuition puisqu’il est décédé à 83 ans, quand l’espérance de vie au 18ème siècle n’excédait pas 25 ans !

En résumé, ces différentes réflexions tendent à démontrer que fêter et célébrer des occasions particulières, instaurent un cercle vertueux :

Je suis heureux de… donc je le fête.

En le fêtant je me crée de bons souvenirs qui augmentent mon capital bonheur.

Donc je me sens encore mieux,

Puisque je suis heureux de… je le fête,

En le fêtant…

Enfin, j’invite les coquets et coquettes à s’inspirer d’une actrice italienne.

Elle enjoignait sa maquilleuse de ne pas toucher à ses rides arguant qu’elle avait mis tant d’années à les obtenir…)

Un choix ? Faites le bon !

Nous sommes tous inquiets à l’idée de faire un choix.

Vais-je faire le bon ? ou le mauvais choix ?

C’est en regardant un téléfilm retraçant le parcours d’un tueur en série, que m’est venu l’idée de cet article. Et l’envie de vous outiller dans vos choix professionnels comme personnels.

Dans ce téléfilm, ce qui m’a interpellé, est la gestion du risque par les forces de police.

Alors qu’elles ont acquis la certitude qu’il s’agit bien d’un serial killer, elles gardent le silence pour éviter un vent de panique, voire de psychose. Ce silence est le 2nd assassin de l’histoire puisque les jeunes femmes, non averties du danger, ont été des proies faciles.

Je me suis alors demandé sur quels critères la police s’était basée pour faire ce choix ? Et quel choix aurais-je fait, moi ? Et quel choix feriez-vous, vous ?

Pour nous aider à répondre, il m’est revenu en mémoire, le modèle du Pari de Pascal, dans lequel il tente de démontrer que nous avons plus à gagner à croire en Dieu, qu’en y croyant pas.

Il s’agit d’évaluer pour chacune des situations ce qu’il y a perdre et à gagner,
puis de comparer les pertes maximales.

Reprenons le cas de la police, elle avait le choix entre :

  1. Prendre le risque de perdre une ou des vies supplémentaire
  2. Prendre le risque de perdre la tranquillité.

Évidemment, nous serions nombreux à faire le 2nd choix ! Cela semble tellement simple qu’on se demande pour quelles raisons la police en a décidé autrement ? Sans doute nous manque-t-il des éléments, une vision de l’ensemble des enjeux, pour prendre le même risque et assumer une telle responsabilité.

En coaching, je remarque que les risques sont souvent  » mal ou pas évalués « .

Tout est mis sur le même plan et sans hiérarchie (la mort et la tranquillité ne sont pas comparables !), ou encore la comparaison se fait entre une peur et une certitude.

Le comparateur de décisions 300x190 - Un choix ? Faites le bon  !Afin d’y voir plus clair, et se garantir de faire le meilleur choix, j’ai construit le tableau suivant.

Il vous permettra de prendre vos décisions avec plus de sérénité :

  • en comparant ce qui est comparable ; on ne met pas dans la même balance un fait et un peur,
  • en mesurant au mieux les enjeux pour chaque situation ; c’est-à-dire les conséquences éventuelles selon telle ou telle option.

Je vous invite à l’utiliser dans toutes les situations, personnelles ou professionnelles.

Pour l’utiliser à votre guise, vous pouvez également le télécharger ici :  le CDD Comparateur de Décision