Mais pourquoiiiii ?

pourquoi 300x225 - Mais pourquoiiiii ?Connaissez-vous la méthode des 5 Pourquoi ?

Elle vise à partir de 5 questions commençant par « pourquoi » à identifier les causes réelles, originelles, les racines d’une situation donnée.

Par exemple :

Je n’ai pas pu passer l’oral du concours.

  1. Pourquoi ?

Parce que je suis arrivée en retard.

  1. Pourquoi ?

Parce que je suis tombée en panne.

  1. Pourquoi es-tu tombée en panne ?

Parce que je n’avais pas mis d’essence.

  1. Pourquoi n’as-tu pas mis d’essence ?

Parce que je comptais en mettre le matin même, avant de partir.

  1. Pourquoi ne l’as-tu pas fait ?

Je me suis réveillée trop tard.

En résumé ici : je n’ai pas pu passer l’oral de mon concours, PARCE QUE je me suis réveillée trop tard DONC je n’ai pas pu faire le plein d’essence.

Cette méthode est très utile et appropriée lorsque je désire trouver la cause profonde à une situation. Dans cet exemple je pourrais même aller plus loin, en demandant : « Pourquoi t’es-tu réveillée si tard ? »

Au fond, si l’on est vraiment motivé, prend-t-on le risque d’arriver en retard et/ou d’être refoulé ? Soit il s’agit d’un vrai laxisme, je n’ai pas sécurisé ce qui relève de mon contrôle, soit il s’agit d’un acte manqué, je n’ai pas vraiment envie de réussir ce concours, je me saborde donc.

Par cet exemple, on constate que se poser les bonnes questions est fondamental pour avancer.

Toutefois, j’ajouterai deux bémols à cette vérité.

« Pourquoi ? » est utile à condition :

  1. Qu’il s’adresse à la personne concernée.
  2. Qu’il ne fasse pas oublier le comment.

Je m’explique.

Il arrive trop souvent que nous nous posions à l’infini la question :

  • Et Pourquoi il a dit ça ?
  • Et Pourquoi elle a fait ça ?
  • Pourquoi il se comporte de cette façon ? etc…

Bref, nous échafaudons des hypothèses, nous nous perdons en conjectures sans avancer, car nous ne nous adressons jamais à la personne concernée ! Dans ces cas précis, la seule question pertinente à se poser est : « Pour quelle raison ai-je accepté cela ? Pour quelles raisons n’ai-je rien dit ? etc… » c’est à dire, ME POSER LA QUESTION DU POURQUOI A MOI-MEME et non la renvoyer à l’Autre !

Enfin, le second bémol concerne le pourquoi qui cannibalise le comment. Souvent, je m’intéresse davantage à POURQUOI je ne vais pas bien plutôt qu’à COMMENT je pourrais aller mieux.

Or, le « pourquoi  je ne vais pas bien » repose sur des hypothèses souvent très fumeuses : c’est à cause de mon père, de ma mère, de ma sœur, de mon frère, etc…

Peut-être est-ce vrai…, mais peut-être que non !

Comment savoir ce que je serai devenu sans celui que je considère responsable ? Qui peut affirmer avec certitude qu’il aurait été plus heureux ? Peut-être aurait-il trouvé un autre responsable de son malheur ? Un instituteur, un professeur, un ami d’enfance…

D’où ma réaction en coaching lorsque le client se hasarde dans des conjectures, des hypothèses invérifiables. Dans ce cas, je lui conseille de ne conserver que celles qui l’aident, et de se défaire des autres. De remplacer surtout le « sempiternel pourquoi » par le « comment salvateur » !

Digestion et compréhension

Badoit Mineral Water 192x300 - Digestion et compréhensionAvez-vous remarqué que nous mangeons plus vite que nous ne digérons ?

Je dirai même que plus nous mangeons vite et plus nous mettons du temps à digérer !

Il en va de même pour les épreuves et les évènements : ils peuvent être courts, rapides et brutaux dans la durée, mais longs et difficiles à digérer. Le temps de digestion est-il inversement proportionnel à l’évènement ? Digérons-nous plus vite un évènement prévu qu’un imprévu ? Je l’ignore, chacun se fera juge. Je ne connais aucune règle en la matière.

En ce qui me concerne, ayant eu à faire aux deux situations, un deuil brutal et un deuil prévisible, j’ai plus mal vécu le second car j’ai eu le temps d’espérer… mais cela n’en fait pas une règle.

Ce que je sais en revanche, est  que nous croyons en être libérés sous prétexte que nous avons compris ce qui s’était passé : nous pensons un peu naïvement que maintenant que nous avons analysé la situation sous toutes ses coutures, identifié les causes, mis au jour les responsables, tout va rentrer dans l’ordre comme par magie.

C’est la raison pour laquelle nous nous appesantissons souvent sur le fameux pourquoi au détriment du comment.

J’alourdis davantage le processus de digestion à chaque pourquoi, car je ralentis le passage à autre chose, en recommençant un nouveau cycle de digestion :

Il m’arrive quelque chose > je digère l’évènement > le comprends > je digère le fait de l’avoir compris.

Nous voulons toujours aller plus vite, en sautant l’étape digestive de la compréhension, mais il y a des temps nécessaires et utiles et vouloir l’épargner nous attire plus de soucis que de bienfaits.

A l’image de ma digestion au ralenti quand je dévore ou gobe mon assiette sans prendre le temps de mastiquer.

Nous savons maintenant que notre ventre est notre 2ème cerveau.

il ressemble à s’y méprendre à son grand frère, mais nous en oublions du coup que le grand ressemble également au petit !

Notre cerveau aussi a besoin de temps pour faire son travail de tri, d’assimilation, et de rejet.

Laissons-lui le temps… le temps nécessaire pour passer de l’avant à maintenant, puis à l’après : Avant > digestion > maintenant > digestion > après > nouvelle digestion !

Encore et toujours des cycles…

PS : au cas où, Il existe une Badoit pour rendre fluide ce processus : la méditation !

Encore un effort

index - Encore un effortEt encore un autre effort…

À table « Encore une petite bouchée pour maman, allez fais un effort mon ange »

À l’école « Ses résultats sont à la hauteur de ses efforts, c’est à dire nuls »

Au travail « Vos efforts nous ont permis d’atteindre les 10 points de croissance espérés »

Au sport « Plus que 100m, encore un effort, et il passe la ligne d’arrivée »

À la maternité « Poussez Madame, poussez, allez encore un petit effort ».

Notre vie entière est faite d’efforts.

Sont-ils tous légitimes ? Sont-ils tous nécessaires ?

L’expérience et les observations prouvent effectivement que l’effort est un ingrédient indispensable à l’atteinte d’un objectif. Sophocle l’avait déjà compris en affirmant que« le succès dépend de l’effort ». Une idée qui a fait du chemin puisqu’elle est également reprise dans l’acronyme d’un objectif « MERE » :

  • M pour Mesurable : « à quoi saurai-je que j’ai atteint l’objectif »
  • E pour Effort : sans effort, point de réussite comme le disait Freud pour justifier de ses tarifs !
  • R pour Réaliste et Réalisable : se fixer des objectifs trop ambitieux est la voie royale du découragement et donc du renoncement.
  • E pour Échéance : parce que l’effort doit s’inscrire dans le temps et non dans la durée.

Son autre avantage consiste à garantir l’investissement de la personne et à ajouter de la saveur à la récompense.

Et si l’effort était le sel de la vie ?

Il en y a trop c’est immangeable, il en manque c’est fade.

Si je fais trop d’efforts c’est douloureux, je m’épuise, et n’atteins pas mon objectif.

Si je n’en fais pas suffisamment, la facilité gâche tout : je me lasse et me laisse distraire de ma décision.

Alors, comment doser ce sel ?

D’abord en passant un test d’Analyse Transactionnelle, ce qui permettra de savoir si le « fais effort » est gravé sur votre disque dur.

Ensuite, et si le résultat est positif, apprenez la légèreté, remplacez l’effort par la confiance, et l’envie.

Car si vous avez le sentiment d’être toujours dans l’effort, il est probable que vous ne fassiez pas réellement ce qui vous plait. Lorsque la motivation, l’envie et le désir soutiennent mon effort, alors celui-ci s’efface. Je n’ai plus le sentiment de faire un effort, même si pour les autres cela y ressemble, je me fais juste plaisir ainsi que l’avait deviné Confucius en écrivant« choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

Enfin si vous vous reconnaissez davantage dans la personne qui ne fait pas suffisamment d’efforts et donc atteint rarement, voire jamais ses objectifs, 2 hypothèses :

  1. Vos objectifs sont trop élevés, décourageants, réajustez les.
  2. Vous n’avez jamais appris l’effort, il est temps ! Toutefois, débutez petit. Un minuscule effort d’abord, un tout petit ensuite, un petit, un moyen, un moyen plus, un gros et enfin un énorme effort ! Ou pas...

Car ce classement est parfaitement arbitraire, puisqu’à mesure que je réussis, l’effort diminue en intensité pour être remplacé par la joie et l’entrain.

En somme, l’effort est indispensable mais doit être consommé avec modération…

La réussite ? les ingrédients

Mais que se cache-t’il derrière la réussite ?

Qui ne s’est jamais posé cette question ?

Qui n’a jamais eu envie de tout lâcher, de renoncer à la réussite ?

Car après un échec (ou ce qui est vécu en tant que tel), ou à la suite d’une déception, la tentation est grande de baisser les bras !

Le « à quoi bon ?» s’invite dans notre esprit, nous faisant douter de la rentabilité de notre investissement.

  • Je cours les castings et c’est toujours l’autre qui est choisi« Est-ce que je place mon énergie où il le faut ? »
  • C’est mon 36ème rendez-vous amoureux et l’amour est toujours absent ! « Ai-je raison d’insister ? »
  • Je suis à mon compte depuis 6 mois et mes finances ne sont pas brillantes. « Ai-je raison de persister envers et contre tout ? »

Difficile de répondre à ces questions, car seul l’avenir me dira si j’ai eu raison !

La légende veut que Stallone ait essuyé un nombre impressionnant de refus avant d’être retenu pour Rocky, et qu’Edison ait fait de nombreux essais infructueux avant d’inventer l’ampoule.

Et s’ils avaient renoncé ? Regarder Rocky sans Stallone à la lumière de la bougie, bof !

Ils ont eu en commun de persévérer, de ne pas lâcher, de tenir bon malgré les nombreux échecs.

Un exemple de persévérance, que nous partageons presque tous, est celui de nos 1ers pas.

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Mes 1er pas vers la réussite

Que se serait-il passé si nous avions renoncé à marcher à chaque fois que nous sommes tombés étant petits ?

Nous serions tous en fauteuil !

Pourquoi avons-nous perdu cette détermination farouche ? Pourquoi un enfant a-t ’il plus de volonté qu’un adulte ?

Parce que nous avons oublié la recette en 6 points de la réussite.

  1. Avoir un objectif clair, précis, réaliste et réalisable
  2. Se donner tous les moyens nécessaires pour l’atteindre
  3. Avoir une confiance inébranlable en l’avenir, en soi
  4. Faire un effort, et maintenir cet effort avec constance
  5. Ne pas avoir peur : de l’échec, de la honte, du regard des autres, etc…
  6. Faire taire sa petite voix saboteuse

À présent, reprenons les exemples précédents en nous posant les seules question valables, et en y répondant de façon « réussite » :

  • Je cours les castings et c’est toujours l’autre qui est choisi...« L’Autre aussi a couru les castings avant d’être pris ! il a maintenu son effort parce qu’il avait confiance en lui et l’avenir !, j’en suis au 51ème casting, et si j’étais retenu(e) au 52ème ? »
  • C’est mon 36ème rendez-vous amoureux et l’amour est toujours absent !  « Est-ce que mon objectif est clair ? Est-ce que je sais précisément à quoi ressemble l’homme ou la femme de ma vie ? « Ai-je fait le bon casting ?»
  • Je suis à mon compte depuis 6 mois et mes finances ne sont pas brillantes : « Me suis-je donné(e) tous les moyens pour que mon activité marche ? Ai-je fait tout mon possible ? Que puis-je faire d’autre, de plus, de différent pour que cela fonctionne ?»

Et si la recette ne suffit pas, contactez-moi !

Le stress est un squatteur

squat - Le stress est un squatteurLa rentrée annonce le retour du stress dans nos vies.

La course folle reprend, drainant dans son sillage son lot de contrariétés, difficultés, soucis, d’organisation ou autre, pouvant engendrer du stress.

Dans l’article précédent, je vous ai livré un test simple pour justement le surveiller.

Mais pourquoi le surveiller ? pour la simple raison qu’il est néfaste lorsqu’il s’installe !

Ce qui me fait dire que le stress est un squatteur.

Il nous est profitable lorsqu’il précède un évènement important et que nous l’invitons, lui, l’adrénaline et le cortisol à nous booster, à nous rendre résistant, brillant, performant.

Il l’est beaucoup moins lorsqu’il décide de rester !

Ce n’est pas tant le stress qui est néfaste à notre santé, que la durée de l’exposition : le danger réside dans sa chronicité.

D’où l’intérêt de se surveiller régulièrement car son installation est tellement insidieuse que je peux ne pas m’en apercevoir.

Pour bien comprendre ce phénomène, je vous offre le conte de La grenouille dans la marmite.

Enfin, le problème majeur du stress, est que malgré son départ, il laisse toujours une trace de son passage. A l’image d’un squatteur quittant l’appartement après l’avoir saccagé, il laisse dans notre organisme un résidu de cortisol qui augmente avec le nombre d’expositions.

Cette cuve se remplit donc un peu plus chaque jour, insidieusement, et si nous ne faisons rien pour éviter de l’alimenter et pour la vider régulièrement, les risques de débordement sont grands !

Alors, quelques conseils pour éviter d’en arriver là !

  • Surveiller régulièrement son état grâce au petit test de Marie Noëlle, pour éviter de finir comme la grenouille,
  • Faire le point sur sa vie pour vérifier que l’on y est encore bien
  • Pratiquer un zéro parasitage à l’aide de ce support ZERO PARASITAGE
  • Se détendre (yoga, méditation, activité physique douce) et se faire plaisir le plus souvent possible
  • Suivre une formation « anti »

Et si ça ne suffit pas, se faire aider !

Test : Êtes vous stressé(e) ?

point de stress 200x300 - Test : Êtes vous stressé(e) ?

Êtes vous stressé ?Faites le test !

Un test utile parce que le stress ne prend pas de vacances, lui.

Oui, avec les vacances, nous croyons naïvement être déstressé(es).

Or, ce n’est pas toujours le cas. Pourquoi ?

Le problème réside dans le fait que nous habituons à tout, y compris au pire, et lorsque nous sommes exposés depuis longtemps au stress, il arrive que nous n’en n’ayons pas conscience. Nous pensons être destressé car notre rythme de vie a changé.

Si vous voulez vérifier votre niveau de détente, et vous assurez qu’elle n’est pas seulement un affichage de circonstance, faites la chose suivante :

De la main opposée, pincez la partie charnue qui se situe entre le pouce et l’index.

Si c’est douloureux, cela signifie que vous n’êtes pas aussi détendu(e) que vous le croyez.

Si rien ne se passe, alors tout va bien, réjouissez vous et cultivez cet état !

Un test simple pour mesurer régulièrement notre état interne et nous assurer que nous ne nous mentons pas.

Bon test !

Et surtout un grand merci à Marie Noëlle Izac, praticienne shiatsu et réflexologue plantaire.

Patience, mon amie.

patience 300x225 - Patience, mon amie.J’ignore la raison, mais il m’a semblé indispensable d’écrire un article sur ma meilleure amie, la patience.

Est-ce la douceur estivale qui appelle à la langueur ?

Est-ce mon obsession du temps (eh oui, nous avons tous notre dada !) qui refait surface ?

Ou est-ce parce qu’elle a déserté le paysage depuis longtemps  ?

Quelle qu’en soit la cause, j’avais envie de vous parler de patience…

Les femmes veulent être minces avant d’avoir fait des efforts, les enfants veulent être grands avant de vieillir, les bâtiments sont livrés avant d’être terminés, la liste est longue de cas où quelqu’un a rogné sur le temps.

Comme s’il n’allait déjà pas assez vite !

Nous le trouvons trop véloce lorsqu’il nous rapproche d’une échéance redoutée.

Et bien trop long lorsqu’il nous éloigne de notre objectif.

Pourtant il est le même, seule notre perception et notre relation est modifiée. La patience est l’étalon du temps. Elle est notre juste conscience, celle qui sait que le temps s’écoule à son rythme, que toute chose a besoin d’une durée dédiée pour être réussie : 9 mois pour un enfant, 22 mois pour un éléphanteau, 2 ans pour un deuil,  2 ans-2 mois et 5 jours (un record !) pour la Tour Eiffel.

Je peux m’agacer de ces jours, de ces heures qui me séparent de mon objectif (être mince, être majeur…), mais ma révolte ne fera qu’aggraver les choses.

Lorsque j’essaie d’en faire l’économie le résultat est pire. Je me prive de tout pendant 1 mois pour maigrir plus vite et je reprends le double de ce que j’ai perdu, je passe la seconde couche de peinture quelques heures avant ce qui était prévu et le résultat est désastreux ! J’aime beaucoup ce dicton qui dit que je n’ai jamais le temps de bien faire, mais toujours celui de refaire !

Je répète souvent à mes clients qu’il ne sert à rien de tirer sur les cheveux pour qu’ils poussent plus vite. Laissons le temps au temps, acceptons qu’il s’écoule à SON rythme, et non celui que nous souhaiterions qu’il prenne.

Cela dit, si l’on pouvait suspendre celui de l’été, je serais volontiers preneuse !

Victoire, victoire !

victory 863742 960 720 300x300 - Victoire, victoire !

Victoire réelle ou rêvée ?

En ce lendemain de liesse et de victoire pour les amateurs de foot, j’ai eu envie d’écrire sur ce sujet.

La définition de la victoire est le fait de « gagner une bataille réelle ou symbolique contre l’adversité. ».

La question qui se pose est : « Ai-je réellement un adversaire ou l’ai-je inventé ? »

Naturellement, je mets le sport à part, puisque nous savons qu’il s’agit ici de bataille symbolique contre un adversaire « temporaire » ! Cet article n’a pas pour but de minimiser notre victoire d’hier !

Mais au travail, en famille, combien d’adversaires ? Combien d’ennemis réels ou imaginaires ?

Je pense que nous nous inventons plus souvent des adversaires que nous n’en possédons réellement.

Il suffit parfois d’un détail, et l’ami d’hier devient l’ennemi de demain : je grossis les choses, fais une montagne d’un rien, réécris l’histoire, « me monte le bourrichon », déforme tous les évènements afin de les rendre compatibles avec mon schéma de pensées. Combien de tentatives de réconciliation avortée par un protagoniste qui n’entend plus, n’écoute plus l’autre dans ce qu’il dit, mais plutôt dans ce que lui même interprète ?

S’engage alors parfois un combat, une bataille bruyante ou silencieuse.

Sitôt que l’un a le sentiment d’avoir gagné la partie, « on ne s’adressait plus la parole avec mon collègue, mais je suis bien content, on l’a changé de service ! », « ma femme m’a trompé, mais je me suis battu et elle a quitté la maison sans rien », il pense aussitôt être sorti victorieux de la bataille.

Mais victorieux de quoi ? De ne pas avoir réussi à s’entendre avec son collègue ? De ne pas avoir réussi à garder celle qu’il aime ?

Il me semble au contraire qu’il s’agit là de victoire au goût amer, surtout si je n’ai rien appris de la situation. Car si je n’ai rien appris, il y a de grande chance que cela se reproduise avec un autre collègue, une nouvelle épouse.

Gagner ne signifie pas toujours obtenir gain de cause.

Je peux gagner en sagesse, en expériences, en intelligence, toutes ces choses intangibles, moins tangibles qu’un bureau ou une maison ! Mais bien plus importantes…

Je vous souhaite de vraies victoires, de vraies réussites : comment les reconnaitre ?

Ce sont celles que nous menons contre nous même, plutôt que contre l’autre !

Quel changement, voilà l’été !

té 300x200 - Quel changement, voilà l'été !L’été pointe enfin son nez.

On l’a attendu très longtemps et le voilà.

Cette attente prolongée m’a fait penser aux cycles d’Hudson.

Ce coach émérite et titulaire d’un doctorat de l’université de Columbia, a étudié les processus de changement, et surtout la capacité des personnes à vivre celui-ci.

Selon Hudson, il ne fait aucun doute que nous sommes tous amenés à vivre de nombreux changements.

Notre vie est en perpétuelle mouvement, modification, évolution. Aujourd’hui, plus encore que jamais, le monde est devenu un village. Et que ce soit professionnellement ou personnellement, rares sont les personnes qui peuvent actuellement garantir qu’elles auront la même activité ou le même conjoint 40 ans de suite !

Notre faculté à accepter sans crainte, à négocier le changement se situe au cœur de son étude. Selon Hudson, les personnes ayant les capacités à gérer le changement avec souplesse, adaptabilité, seront, seules, capables de faire leur chemin dans ce nouveau monde.

Son modèle établit un parallèle avec celui des saisons, puisqu’il comporte quatre phases :

  • L’été: phase d’extériorisation, la phase 1 elle celle de l’énergie haute et positive, c’est celle de l’action, de la concrétisation, de la réalisation et du plaisir.
  • L’automne: la phase 2 est également une phase d’extériorisation, mais c’est celle du lâcher prise, de la lassitude, on s’essouffle un peu. A partir de ce point, deux solutions : soit je réalise une mini transition qui  me permet de retrouver de l’envie et de l’énergie (par exemple un changement de poste ou de fonction au sein de la même société), soit je me dirige vers la 3ème
  • L’hiver: l’intériorisation caractérise cette nouvelle phase. Le repos, le cocooning, la réflexion, la quête de sens sont au cœur de cette étape. Elle me permet de passer sereinement à la suivante.
  • Le printemps: toujours dans l’intériorisation, ici je prépare mon action et donc le passage en phase 4.

Et vous ? L’été est-il arrivé dans votre vie ? Pour le découvrir, imprimez le modèle Les saisons d’Hudson et situez-vous dans ce processus de changement.

Si vous êtes en étape 1, cherchez à savoir comment y rester !

Mais si vous êtes dans une autre phase, interrogez-vous sur les façons de passer à l’étape suivante. Il y a forcément une solution… Et si vous ne trouvez pas, faite vous aider !

 

Incompatibilité relationnelle et végétale

Mon potager 300x200 - Incompatibilité relationnelle et végétaleL’incompatibilité se trouve partout, au bureau comme au potager.

Nous sommes tous amenés à fréquenter des personnes avec lesquelles le courant ne passe pas. On ne choisit pas sa famille, pas davantage que ses collègues et ses voisins. D’où le risque de « subir » des personnes avec lesquelles nous avons peu, voire pas, d’affinités.

Souvent, nous souffrons de cette situation : nous nous remettons en question, culpabilisons, faisons des efforts coûteux en énergie, parfois en vain.

Alors qu’il existe un moyen très simple de ne plus en souffrir : l’accepter.

L’accepter en se reconnectant au bon sens et à notre côté  » animal  » ou plutôt  » végétal  » !

Tout jardinier qui se respecte sait que certaines plantes font mauvais ménage entre elles et tient compte de cette incompatibilité.

Par exemple l’ail et les asperges, la laitue et le persil, les pommes de terre et  les concombres ne peuvent pas se sentir !

Si des plantes se marient bien entre elles, et qu’à l’inverse d’autres se nuisent, pourquoi en serait-il autrement pour nous ? Notre volonté d’être justement différents, au-dessus des autres règnes (animal et végétal) est très louable, et indispensable à notre équilibre.

En revanche, peut-être est-il dommageable de nier nos similitudes avec ces mêmes règnes ?

Faire des efforts, essayer de trouver chez l’Autre ce qui pourrait me le rendre sympathique, c’est parfait.

Mais si je ne trouve absolument rien, si je souffre à son contact, peut-être est-il bon d’en prendre acte ? Et de l’accepter plutôt que de m’entêter à entretenir un lien nuisible ?

En se disant par exemple,  « je suis plutôt ail et elle asperge, ce qui nous rend incompatibles ! ». Cela ne retire rien aux qualités respectives de l’un et de l’autre, simplement ils ne sont pas faits pour être à proximité.

Bien sûr, il est parfois difficile d’appliquer cette règle de bon sens : en famille ou au travail, les pressions s’exercent pour que cela fonctionne entre tous.

Dans ce cas, il suffit de renoncer à l’entente parfaite et cordiale, sans rancœur ni aigreur. Simplement faire le constat que la relation n’est pas satisfaisante.

Le renoncement, à l’inverse de l’effort, est souvent la porte d’entrée vers une bonne surprise.

Si nous conduisions tous comme de bons jardiniers pour nous-mêmes, et si les managers en faisaient autant en pratiquant la cooptation plutôt que le recrutement traditionnel, notre vie serait sans doute plus harmonieuse !

À vos jardins respectifs…