Nous avons tous souffert de conseils inutiles.
Ils partent tous d’une bonne intention, nous aider, mais souvent ils sont pires que le mal.
Pourquoi ?
Parce qu’en plus de ne pas nous aider, ils nous culpabilisent !
« Déstresse », « ne t’angoisse pas », « arrête de t’énerver », « tu devrais lâcher prise », « il faut te calmer », etc… La liste est longue de toutes ces petites phrases gratuites (heureusement !) mais totalement inutiles (dommage !).
Inutiles, car il manque la méthode pour y parvenir ! Vous avez sans doute, comme moi remarqué, que toutes les personnes prodiguant ce type de conseils s’arrêtent sur le chemin de l’aide. Elles vous disent ce que vous devez faire, mais jamais COMMENT le faire !
Arrêter de m’angoisser, moi, je veux bien, mais je fais comment ?
En coaching et en PNL nous considérons à juste titre ces conseils contre-productifs.
Loin d’aider l’autre, ils lui montrent au contraire à quel point il n’est pas à la hauteur de la situation.
Alors, si vous vous reconnaissez dans le portrait de celui qui prodigue des conseils, ou de celui qui les reçoit, (et donc, les subit), respectez ces quelques recommandations :
Si vous êtes le donneur de conseils :
- Premièrement, demandez à votre interlocuteur son accord avant de lui prodiguer votre savoir.
- Deuxièmement, accompagnez votre discours d’une méthode, d’un exemple et surtout d’une solution ! Par exemple, si vous ressentez votre interlocuteur stressé, proposez lui une façon de s’en libérer, soit en lui posant des questions utiles (pour quelles raisons est-il dans cet état ?), ou donnez-lui une façon de s’en sortir (respirer, relativiser, se reposer, se distraire…)
Si vous êtes celui qui subit le conseil :
- Posez-vous uniquement la question de la légitimité de votre interlocuteur à le prodiguer ! Est-il un modèle du genre ?
- Si la réponse est non, vous vous sentirez déjà moins incapable, et remettez-le gentiment à sa place.
- À l’inverse, si c’est oui, tant mieux, modélisez ! Observez ce qu’il fait de différent pour ne pas se trouver dans la même situation, le même état que vous, et faites la même chose.
Il n’y a qu’à l’école que ce n’est pas beau de copier ;- ) En PNL, nous croyons au contraire aux vertus de l’imitation, à condition de choisir le bon modèle !