Ô présent !

plat du jour - Ô présent !Il n’existe pas d’exercice plus difficile que de vivre dans l’instant présent. Mon cerveau bat la chamade ou la campagne, nostalgique il me replonge dans le passé, visionnaire, il me projette dans le futur. Je le surveille, je tâche de le raisonner, mais rien n’y fait.

Il ressasse, il rumine  Ou bien il rêve (tant mieux), craint (dommage) et anticipe, quelque chose qui ne sera peut-être jamais.

Ah ! le gredin, le fourbe !! Il n’en fait qu’à sa tête !!

Et pourtant, d’autres personnes, (rares), y parviennent… Elles sont là, tranquilles, à laisser venir, à agir sur l’instant, quand ça se présente, sans résistance, ni crainte.

Comment font-elles ? Oui, comment réalisent-elles cet exploit ?

Peut-être à l’aide de deux mots magiques : Ici, maintenant. Tout se joue ici et maintenant.

Le plat du jour est par définition du jour. Ce n’est pas celui de la veille resservi tous les jours, ce n’est pas celui du lendemain non plus puisqu’il n’a pas encore vu le jour. Non, c’est juste le plat du jour. Qu’est ce qui nous empêche d’en faire autant avec nos pensées, nos émotions, notre comportement ? les remettre en cause et en jeu chaque journée nouvelle ?

Hier ne préjuge en rien de demain. Demain, par définition n’existe pas encore. Mon avenir se joue aujourd’hui, même s’il ne sera visible que demain. À quoi bon parasiter, polluer mon présent avec quelque chose qui n’existe plus ou qui n’existera peut-être pas ?

Aujourd’hui : voilà ce qui devrait être ma principale et seule préoccupation.

Aujourd’hui : qu’ai-je fait pour que demain soit mieux qu’hier ? quelles actions ai-je mises en place ?

Pour atteindre cet état de grâce, une seule façon : Surveiller ses pensées, se discipliner et obéir à ce leitmotiv  » Ici et maintenant. »

Réussir sa vie ?

vent 150x140 - Réussir sa vie ?

Réussir sa vie

3 mots clés pour y parvenir : Être, avoir et faire.

A eux seuls, ces 3 petits mots résument une vie. Ils sont les points cardinaux de la carte de notre vie.

Déterminer qui je veux être, à quel type de personnes je souhaite ressembler, ce que je veux avoir, posséder, détenir, ce que je veux faire de mon temps, quel souvenir je veux laisser de moi, sont les questions essentielles que je devrais me poser régulièrement.

Car, ma vie ressemblera précisément à ce que j’ai imaginé, rêvé, souhaité, pour peu que je m’en donne les moyens. Toutes les études le prouvent : nous construisons, façonnons notre vie de la même façon qu’un ébéniste dessine et sculpte un meuble.

Il l’imagine d’abord, il le crée ensuite.

Le rêve devient projet, le projet devient action.

Si je pose une action par jour en direction de mon objectif, « qui je veux être, ce que je veux faire, ce que je veux avoir », alors je peux être certain de l’atteindre.

Mais, si je ne fais rien, je me contente de rêver, je peux être également certain que ma vie ne ressemblera jamais à mon rêve.

De la même façon, si je pose une multitude d’actions sans cohérence, si je gesticule et me disperse, je peux être convaincu de n’atteindre aucun objectif, pour la bonne raison que je ne m’en suis pas donné.

Sénèque le disait bien avant moi, « Il n’y a pas de vents favorables pour celui qui ne sait pas où il va ». Cette phrase est une des pensées phares du coaching et du développement personnel, car elle place l’objectif à atteindre au cœur de la réflexion à mener pour tout un chacun.

Alors, choisissez avec attention votre cap et Bon Vent !

Gare aux pensées !

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Le coaching chasse les nuages

Certaines de nos pensées sont semblables à de gros nuages noirs qui se calent devant le soleil, nous privant de la chaleur de ses rayons, de la clarté intense de l’astre.

Lorsque je laisse s’accumuler les pensées négatives, elles jouent le même rôle occultant : ma capacité de raisonnement, ma « clairvoyance » est obstruée par ces nuages de la pensée.

Contrairement aux cumuls et nimbus en tout genre, je peux chasser d’un claquement de doigt, d’un revers de main ces terribles pensées.

Et pourtant, je ne le fais pas !!

Alors que je peste et me révolte quand l’été, un nuage me prive de soleil, je me laisse envahir à l’année par mes sombres pensées.

J’accepte l’autocritique permanente, je tolère la petite voix saboteuse, j’accueille les idées négatives en tout genre. Quelle ironie !

Un claquement de doigt, un revers de main, et elles s’en vont : IL SUFFIT DE LE DECIDER.

Clac ! Ainsi s’en vont, vont, vont les petites vilaines pensées grâce au coaching  !

Quelles sont vos valeurs ?

Vous êtes-vous déjà demandé pour quelles raisons vous aimez quelqu’un et détestez un autre ?

Longtemps je me suis interrogée : « Est-ce que j’aime davantage les personnes qui me ressemblent ? »

La réponse est non.

Dans ce cas, la ressemblance est peut-être à l’origine de mon animosité ? Non plus !

En réalité, il n’y a pas de lien entre un tempérament, un caractère proche et l’amour ou l’antipathie ressentie.

Je pense que le lien primordial est le partage de valeurs. Lorsque nous rencontrons une personne avec des valeurs communes, le courant passe facilement, sans effort.

Si ma valeur est l’honnêteté, j’aimerai les gens honnêtes, et je fuirai les menteurs, les bonimenteurs, les dissimulateurs.

Si une de mes valeurs est la liberté, j’aurai des difficultés à cerner les individus assujettis, soumis.

Naturellement le tempérament de l’Autre peut modérer ce ressenti : face à une personne soumise mais foncièrement gentille, je ferai l’effort de la comprendre, je développerai toutes mes capacités d’empathie pour rentrer dans son monde.

A l’inverse, s’il s’agit de quelqu’un de soumis et aigri, mes efforts vont fondre comme neige au soleil !

Les valeurs sont le ciment des rencontres : elles fondent les groupes, les entreprises, les sociétés.

La personnalité, elle, est un enduit.

Afin de vérifier ma théorie, je vous propose une liste de valeurs universelles destinée à découvrir ce qui donne du sens à votre vie.

Charge à vous de vérifier ensuite que votre entourage proche en partage un certain nombre avec vous.

Un des outils majeurs du coaching et du développement personnel  ! Cliquez ici pour en profiter :  LISTE DES VALEURS

Les 8 clés du monde

N°8 : Le principe de reproduction

Ce principe est fondamental.

Je perçois et je reproduis le monde à mon image.

Pourquoi l’ordinateur est-il si proche de l’être humain ? Parce qu’il est conçu à son image ! Un disque dur, une mémoire, un écran (la partie visible de mon être), un programme (l’éducation, la formation, les virus…).

Les exemples de copie et plagiats en tout genre de l’homme et de la nature, sont fort nombreux.

Ce principe est formidable tant qu’il s’agit de vraie reproduction, c’est-à-dire de copie, quasiment à l’identique.

En revanche cela se corse lorsque je l’étends à des choses ou des êtres déjà crées : Pourquoi ai-je tant de mal à comprendre l’Autre ? Parce que je le crois et je le veux identique à moi ! C’est tellement plus simple, que de devoir l’accepter, le comprendre dans sa différence.

ma source d’inspiration préférée, s’appuie justement sur ce principe fondamental :

« A l’école de la vie, je redouble aussi tant que je n’ai pas compris la leçon »

Oui, tant que je n’ai pas compris, les mêmes erreurs se reproduisent…

Nous sommes arrivés à la 8ème et dernière clé du monde.

N’hésitez pas à compléter et enrichir ma mallette de serrurière !

Les 8 clés du monde

N° 7 : Le principe de circulation

Tout est en mouvement, tout circule.

Les idées, les fluides, les énergies, les émotions, les paroles, les virus, les individus.

Ce principe de circulation a pour corollaire celui de contagion et de réciprocité.

Si je me conduis mal avec quelqu’un, il est fort probable que l’Autre me renvoie cette énergie négative (réciprocité).

Il est fort probable également que si je ris à gorge déployée, je donne envie à d’autre de rire (principe de contagion).

Si mon rire est contagieux, alors mon humeur, mes croyances, mes pensées, le sont également.

Pourtant, nous avons tous tendance à l’oublier : nous admettons facilement que l’Autre m’a transmis sa mauvaise humeur, mais nous avons davantage de difficultés à nous reconnaitre dans cet Autre !

Surveillons nos pensées, nos humeurs, nos paroles, elles sont aussi contagieuses qu’Ebola !

Une maladie qui se propage se reproduit à l’envie, devient virus : le principe de reproduction est le dernier que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N° 6 : Le principe de causalité

Toute situation, évènement, changement est le fruit du mariage cause / effet.

Je suis souvent conscient que l’effet est le fruit de la cause.

En revanche, j’oublie « facilement » qu’en posant d’autres actions (cause), j’obtiendrai de la même façon d’autre résultats (effets).

L’être humain vit dans l’effet, il jouit du résultat ou subit les conséquences, mais se sent rarement acteur de la cause.

Il n’hésite pas à faire preuve d’une rare mauvaise foi, sélectionnant comme cela l’arrange, les situations pour lesquelles il reconnait ce principe (par exemple : « c’est grâce à moi ! ») et celles où il le récuse (par exemple : « ce n’est pas de ma faute ! »).

Personne ne discute le fait que s’il pleut je suis mouillé, si je plante une graine et en prends soin, elle poussera.

En revanche, nous avons davantage de difficulté à reconnaitre que si je ne prends pas soin des autres, ils me tournent le dos.

Dans les trois cas, le même principe s’applique : une action produit un effet.

Si je reste dans le déni, je me « victimise », je pense que les choses m’arrivent et que je n’y peux rien !

A l’inverse, en admettant ce principe, je reprends le contrôle de ma vie.

En acceptant de poser des actions différentes, j’obtiendrai à coup sûr un autre résultat.

Je prends soin de mon entourage, il reste auprès de moi et me le rend bien.

Il me le rend bien, car il respecte le principe de circulation, que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N°5 : Le principe des cycles

L’Histoire, le temps, les saisons, les marées… Encore et toujours des cycles !

Aujourd’hui, trop de personnes font ou souhaitent faire comme si cela n’existait pas.

A l’image de ces employées de grandes firmes américaines, qui congèlent leurs ovocytes pour « plus tard », ou encore les bourreaux de travail qui « turbinent » 7 jours sur 7, ou réduisent leurs nuits pour en faire davantage.

Erreur quasi fatale, nous sommes faits pour profiter et pour dormir !

Nous sommes faits pour manger et nous arrêter une fois rassasiés, nous sommes faits pour vivre et pour mourir.

Accepter l’existence de ces cycles, admettre que je leur appartiens me permet de les vivre en toute quiétude.

Il pleut en automne ? Pourquoi me lamenter, me plaindre de la météo, à quoi cela me sert-il ?

il me suffit au contraire d’appliquer le 4ème principe, celui de la confiance pour savoir qu’après l’automne viendra l’hiver et peut-être la neige, et enfin le printemps !

Ce principe de confiance est également indispensable au 6ème que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N°4 : Le principe de confiance

Ce à quoi je résiste, persiste.

Le principe de confiance, consiste à poser une action et être absolument certain d’obtenir un résultat.

Ce principe s’oppose au doute, à la méfiance, à la défiance. Il permet d’aborder avec légèreté et sérénité la vie et ses aléas. Il permet d’être positif, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, de surmonter rapidement les épreuves en considérant les échecs comme un apprentissage, une expérience de vie, dont je tire quelque chose de profitable pour moi.

Si j’ai la confiance absolue que la vie m’envoie ce dont j’ai besoin, rencontres, évènements, et que même si je ne vois pas immédiatement la raison, il y en a une, alors je peux lâcher prise.

La nature ne réfléchit pas : elle est, simplement.

Semer aujourd’hui en étant certain de récolter demain, vivre l’instant présent, ne pas s’inquiéter de l’avenir, voilà la meilleur façon d’honorer ce 4ème principe.

Ce 4ème principe est très complémentaire du suivant, que nous nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N° 3 : Le principe de l’homéostasie

Celui de l’équilibre : de la recherche, de l’atteinte, et du maintien de cet équilibre.

Il est (était !) fréquent qu’à une période de sécheresse succède une période de pluie. Pourquoi ?

Pour maintenir ce fameux équilibre.

Face à un dérèglement, succède un autre, afin de trouver au bout de la chaine, une moyenne, un point d’équilibre.

Un point si fragile que l’individu hésite à bouger, à modifier quoique ce soit, de peur de le rompre. Dans ce cas l’équilibre devient immobilisme, sclérose, petite mort. Car nous nous habituons à tout, même au pire, tant que nous y trouvons une forme d’équilibre.

Tout organisme cherche à s’adapter, et évolue dans ce sens.

Si je vis dans un milieu hostile, je vais développer des stratégies (un mode de vie, un habitat, etc…) compatible avec cet environnement, de façon à trouver un équilibre, mon équilibre. Ça a été vrai jusque dans les camps de concentration, où les survivants ont trouvé un moyen de tenir. Grâce à l’humour, la solidarité, le rêve. Peu à peu, les individus se sont habitués, et sont parvenus à trouver un semblant d’équilibre.

Toutefois, cette règle peut devenir une prison lorsque l’équilibre trouvé est insatisfaisant. Dans ce cas, c’est la peur qui m’empêche de changer les choses. Je reste où je suis car c’est ce que je connais de mieux.

En ayant peur du changement, je m’oppose au 4ème principe, celui de la confiance, que nous verrons demain !