Équilibre : comme un funambule

funambule 300x210 - Équilibre : comme un funambuleTrouver et garder l’équilibre est sans doute l’exercice le plus périlleux, et pourtant le plus gratifiant qu’il soit.

Plus jeune, je m’amusais de cette voie médiane, de cette mesure, élevée par mes parents au rang de vertu, alors que je n’y voyais que tiédeur et médiocrité.

Je lui préférais les excès, les montagnes russes, les émotions en tout genre, j’associai les plaisirs au bonheur.

Avec le temps et l’expérience, je m’aperçois à quel point ce fameux équilibre est en réalité une règle universelle.

Toutes les vertus sont le fruit de cet équilibre, de cette voie du milieu, ainsi que le proclamait Aristote « in medio stat virtus ».

  • Qu’est-ce que la tolérance sinon l’enfant équilibré de l’intégrisme et du laxisme ?
  • Et la générosité sinon l’enfant équilibré de la prodigalité et de l’avarice ?
  • Ou un poids de forme, sinon l’enfant équilibré de la gourmandise et de la retenue ?

Cette règle est la règle d’or, pour notre corps, pour notre esprit, pour notre planète.

En surinvestissant un domaine de vie plutôt qu’un autre, vous risquez la faillite de l’un ou de l’autre !

À un homme qui se plaignait que sa femme l’ait quitté, ma formatrice en coaching lui a simplement posé cette question :

« Si vous aviez passé le même temps dans votre entreprise que chez vous, avec votre famille, que ce serait-il passé à la longue ? » et lui, sans hésiter « J’aurais fait faillite ! » « Eh bien, c’est exactement ce que vous venez de faire avec votre femme », lui a-t-elle répondu…

Dommage que pour changer, il faille à un moment précis souffrir de l’excès, tomber comme le funambule pour comprendre l’importance du balancier et du contrepoids.

Après une chute, on comprend mieux la nécessité de rester sur le fil, le fil de la vie… J’espère que vous avez trouvé cet équilibre, sinon il est temps de réagir !

Aux femmes moins chanceuses

journée de la femme 300x300 - Aux femmes moins chanceusesL’année dernière, à l’occasion de la Journée de la Femme, j’ai rendu hommage à toutes ces femmes qui nous ont précédées, et nous ont permis de vivre comme nous le faisons.

Aujourd’hui, pour le 8 Mars, je dédie ce très court article à toutes celles, qui en France et ailleurs, n’ont pas la chance comme moi :

  • D’être unie à l’homme qu’elles ont choisi
  • D’être aimée et respectée de leur conjoint
  • D’avoir des relations sexuelles uniquement consenties
  • D’avoir des enfants désirés
  • De travailler, ou de ne pas travailler, par choix !
  • D’être indépendante financièrement
  • De s’habiller comme elles le souhaitent
  • De pouvoir se déplacer où et quand elles le désirent…

Enfin, je le dédie à une femme en particulier qui m’avait déjà soufflé l’idée d’un autre article.

À Marie Pierre…

Si comme moi vous êtes une femme chanceuse, ajoutez un commentaire, likez et embrassez le veinard qui partage votre vie !

La chance est une pimbêche

En coaching professionnel ou personnel, le sujet de la chance ou de la malchance revient souvent dans la discussion.

Certains pensent qu’ils doivent leur promotion à la chance (le déménagement inattendu du prédécesseur), d’autres accusent la malchance d’être responsable de leur retard éliminatoire au concours de leur rêve.

Alors qu’en est-il ? Où commence et où s’trèfle à 4 feuilles 300x225 - La chance est une pimbêchearrête la chance ? Où commence et où s’arrête la malchance ?

Notre langue française est riche mais sur ces notions nous utilisons souvent les mêmes mots pour des situations bien différentes. Je vous propose, pour commencer de faire un brin de ménage !

En réalité, la chance ou la malchance intervient lorsqu’il n’y a aucune action de posée de notre part. Dans ce cas, le mot reprend tout son sens étymologique (de cadere en latin = choir), c’est-à-dire que cela nous « tombe dessus » sans intervention, ni intention de notre part.

Par exemple,

  • Vous dormez, une météorite s’abat sur votre maison = malchance !
  • Un inconnu frappe à votre porte et vous offre toute sa fortune = chance !

Ce qui n’a rien de commun avec les situations suivantes, pour lesquelles, il y a intervention, voire intention :

  • Vous avez une promotion suite au départ inopiné de votre supérieur = opportunité !
  • Vous êtes refoulé au concours de votre vie car votre train a été retardé = leçon de vie !

Le degré de passivité ou d’action est déterminant pour savoir dans quel registre je me situe.

Plus je suis dans l’action, plus j’étends ma zone d’influence, moins je suis dans celui de la chance ou de la malchance.

Pour être certain de réussir le concours de mes rêves, je mets toutes les chances de mon côté, c’est-à-dire que je prends toutes les dispositions nécessaires pour être à l’heure. Si je ne l’ai pas fait, je suis responsable, pour la part qui m’incombe, de ce qui arrive. Dans ce cas, rien d’autre à faire que d’en tirer une leçon utile pour mon avenir (voir la sagesse au quotidien).

En bonne PNListe visuelle, vous avez dû remarquer que j’aimais bien les tableaux. Aussi pour vous aider à y voir plus clair, je vous propose celui-ci : Chance ou malchance

Mais, et heureusement, la vie ne ressemble pas à un tableau. Rien n’est aussi cloisonné, en réalité les cellules sont poreuses, on peut passer d’une catégorie à l’autre d’un simple regard.

Oui, un simple regard, permet de transformer la malchance en chance ou en opportunité.

Car la vie est une pimbêche ! si vous voulez qu’elle vous sourie enfin, c’est à vous de faire le premier pas, de commencer par lui sourire.

C’est ce que Philippe Gabilliet, psychologue et spécialiste de la chance nomme le « recyclage des malchances ».

Cela consiste à accepter ce qui est arrivé, en tirer une leçon, voire à se dire comme dans le conte Chance ou malchance qu’il s’agit peut-être d’un mal pour bien.

Ce comportement face à l’existence en général, et la chance en particulier, appartient aux 4 attitudes inventoriées par Philippe Gabilliet. Des attitudes susceptibles d’attirer les opportunités et de faire durer la chance. Je vous livre ici les  3 autres attitudes bénéfiques :

  • Se rendre disponible : c’est-à-dire être ouvert vers l’extérieur, à l’affût des opportunités.
  • Clarifier son intention : savoir ce que je veux, j’espère de la vie.
  • Devenir un « porte chance » : c’est-à-dire un passeur de relais qui a la certitude que le relais lui reviendra tôt ou tard.

En résumé, s’il ne suffit pas de jouer pour gagner au loto, en revanche, et comme le proclame la Française des Jeux, tous les gagnants ont tenté leur chance…;-)

 

L’éducation, un handicap en communication ?

fille muette 200x300 - L’éducation, un handicap en communication ?La trop bonne éducation est comparable à une entrave, elle nous empêche parfois, souvent, de nous exprimer comme il serait souhaitable.

Que ce soit en formation ou en coaching, je fais le même constat.

Les personnes bien éduquées ont des difficultés à s’opposer, à dire non, à se défendre.

Elles sont obéissantes, voire soumises, car on leur a enseigné le respect des aînés.

On leur a appris à dire oui plutôt que non, et bonjour, et merci, toujours.

Ce modèle fonctionne extrêmement bien lorsque les personnes bien éduquées restent entre elles, là où les codes sont partagés. Et cet article n’a pas vocation à le remettre en cause, loin s’en faut !! Quel bonheur de vivre dans un monde où chacun s’adresse poliment et avec bienveillance à l’autre !

Toutefois, force est de constater qu’aujourd’hui, au quotidien, y compris en entreprise, il devient trop souvent, et malheureusement, inadapté. Il est toujours bon d’essayer une fois, deux fois d’inviter notre interlocuteur à adopter les nuances et cette politesse qui permet aux individus d’échanger en toute sérénité.

Mais lorsqu’il refuse ce type de communication, il est vital de savoir en changer rapidement, au risque d’avoir le sentiment de parler une langue étrangère !

Or, si je veux me faire comprendre de l’autre, mon devoir consiste à adopter son langage, son code, sinon l’incompréhension perdurera.

En PNL, nous avons coutume de dire que la qualité du message est liée à la réponse obtenue. Tony Robbins a écrit très justement « Le sens de ce que l’on communique est contenu dans la réaction que l’on obtient »

Face à un individu qui raisonne de façon binaire « oui, non, tu peux ou tu ne peux pas », il est parfaitement inutile d’essayer de l’emmener sur le chemin de la nuance, car ce cadre de référence lui est parfaitement étranger.

S’il vous demande si « vous pouvez lui rendre ce dossier pour la fin de la semaine, oui ou non ?», il est vain de lui répondre en terme de probabilité, de condition, de peut-être… Dans ce cas, vous aurez en face de vous un disque rayé qui vous rétorquera inlassablement « OUI ou NON ? »

Répondez-lui ce qu’il attend ! OUI (facile !) ou NON, plus difficile ;-), « je peux » ou « je ne peux pas », et rien d’autres !

Frustrant et pénible, je sais. La seule chose bénéfique que vous puissiez faire pour cette personne, et votre relation, est de lui conseiller une formation en communication ! Rendez-vous sur www.formationsavoie.fr !

« J’ai décidé d’être heureux… »

gâteau anniv 300x198 - "J'ai décidé d'être heureux..."Il n’y a pas d’âge pour être heureux, pas plus que malheureux malheureusement ! C’est pourquoi j’ai fêté mon anniversaire, que certains d’entre vous ont eu la gentillesse de me souhaiter. Merci !

Cette journée a été l’occasion d’un débat amusant entre ceux, qui comme moi « fêtent » encore leur anniversaire, et ceux qui ont renoncé à le faire.

Ce débat, en dehors de me faire sourire, m’inspire les réflexions suivantes :

  • La première, est qu’atteindre l’âge canonique de 49 ans, même si c’est moins glamour que 30 ans, doit rester une fête.

Pourquoi ?

Parce que c’est une chance de les atteindre !

La durée de vie moyenne a triplé en 2 siècles et demi, passant de 25 ans en 1740 à plus de 80 ans aujourd’hui (source http://www.ined.fr/).

Ce que certains ont tendance à considérer comme un dû, ne l’est malheureusement pas pour tout le monde.

Tous n’ont pas la chance de vieillir. Ne serait-ce que pour eux, il me semble important de célébrer chaque nouvelle année, cette victoire sur le temps.

  • Ma seconde réflexion est la suivante :

    Si je continue de fêter mes anniversaires c’est parce que c’est bon pour le moral !

Sonja Lyubomirski  a démontré dans son ouvrage « Comment être heureux et le rester, augmentez votre bonheur de 40% », que fêter et célébrer participent à l’augmentation de notre capital bonheur. Ces actions contribuent aux 12 stratégies qu’elle a identifiées  pour cultiver son bonheur comme un jardin.

Des stratégies dont s’inspirent d’ailleurs de plus en plus les entreprises elles mêmes.

Certaines ont enfin compris que fêter les victoires, célébrer les anniversaires, créaient du lien entre les salariés, un sentiment d’appartenance et de joie profitable à tous.

  • La troisième réflexion découle de la précédente : Pourquoi vouloir être heureux ?

Voltaire a répondu à cette question il y a fort longtemps. Il a eu une intuition de génie lorsqu’il a écrit « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».

Il a d’ailleurs fait la démonstration de son intuition puisqu’il est décédé à 83 ans, quand l’espérance de vie au 18ème siècle n’excédait pas 25 ans !

En résumé, ces différentes réflexions tendent à démontrer que fêter et célébrer des occasions particulières, instaurent un cercle vertueux :

Je suis heureux de… donc je le fête.

En le fêtant je me crée de bons souvenirs qui augmentent mon capital bonheur.

Donc je me sens encore mieux,

Puisque je suis heureux de… je le fête,

En le fêtant…

Enfin, j’invite les coquets et coquettes à s’inspirer d’une actrice italienne.

Elle enjoignait sa maquilleuse de ne pas toucher à ses rides arguant qu’elle avait mis tant d’années à les obtenir…)

Un choix ? Faites le bon !

Nous sommes tous inquiets à l’idée de faire un choix.

Vais-je faire le bon ? ou le mauvais choix ?

C’est en regardant un téléfilm retraçant le parcours d’un tueur en série, que m’est venu l’idée de cet article. Et l’envie de vous outiller dans vos choix professionnels comme personnels.

Dans ce téléfilm, ce qui m’a interpellé, est la gestion du risque par les forces de police.

Alors qu’elles ont acquis la certitude qu’il s’agit bien d’un serial killer, elles gardent le silence pour éviter un vent de panique, voire de psychose. Ce silence est le 2nd assassin de l’histoire puisque les jeunes femmes, non averties du danger, ont été des proies faciles.

Je me suis alors demandé sur quels critères la police s’était basée pour faire ce choix ? Et quel choix aurais-je fait, moi ? Et quel choix feriez-vous, vous ?

Pour nous aider à répondre, il m’est revenu en mémoire, le modèle du Pari de Pascal, dans lequel il tente de démontrer que nous avons plus à gagner à croire en Dieu, qu’en y croyant pas.

Il s’agit d’évaluer pour chacune des situations ce qu’il y a perdre et à gagner,
puis de comparer les pertes maximales.

Reprenons le cas de la police, elle avait le choix entre :

  1. Prendre le risque de perdre une ou des vies supplémentaire
  2. Prendre le risque de perdre la tranquillité.

Évidemment, nous serions nombreux à faire le 2nd choix ! Cela semble tellement simple qu’on se demande pour quelles raisons la police en a décidé autrement ? Sans doute nous manque-t-il des éléments, une vision de l’ensemble des enjeux, pour prendre le même risque et assumer une telle responsabilité.

En coaching, je remarque que les risques sont souvent  » mal ou pas évalués « .

Tout est mis sur le même plan et sans hiérarchie (la mort et la tranquillité ne sont pas comparables !), ou encore la comparaison se fait entre une peur et une certitude.

Le comparateur de décisions 300x190 - Un choix ? Faites le bon  !Afin d’y voir plus clair, et se garantir de faire le meilleur choix, j’ai construit le tableau suivant.

Il vous permettra de prendre vos décisions avec plus de sérénité :

  • en comparant ce qui est comparable ; on ne met pas dans la même balance un fait et un peur,
  • en mesurant au mieux les enjeux pour chaque situation ; c’est-à-dire les conséquences éventuelles selon telle ou telle option.

Je vous invite à l’utiliser dans toutes les situations, personnelles ou professionnelles.

Pour l’utiliser à votre guise, vous pouvez également le télécharger ici :  le CDD Comparateur de Décision

 

La sagesse au quotidien

Elle commence bien cette année !

Oui, je dois dire qu’elle commence plutôt bien cette année, puisque mon blog a été sauvé des vilains pirates, et le site www.formationsavoie.fr est enfin en ligne ! N’hésitez pas à jeter un œil, mais pensez également à le récupérer, sinon ça fait désordre.

Plus sérieusement, je profite de cette annonce pour revenir sur mes mésaventures de l’année dernière et remercier solennellement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à mon « blogthon » et de m’aider.

J’en profite également pour répondre à la question d’une de mes clientes qui m’a demandé « Frédérique, justement, quand il t’arrive quelque chose comme ça, un pépin, quelque chose de plutôt négatif, que fais-tu, toi ? Comment réagis-tu ? »

gomme et crayon 202x300 - La sagesse au quotidienAlors, voilà ma réponse :

D’abord, je me pose cette 1ère question essentielle : « EST-CE MODIFIABLE ? »

  • Si la réponse est OUI, je cherche une solution et de l’aide ! ) Ce que j’ai fait assez rapidement pour savoir si je pouvais ou non sauver mon blog.

Demander de l’aide est sans doute la chose la plus difficile à faire et en même temps la plus utile !

La fierté, la peur de déranger, la croyance que nous nous débrouillons très bien tout seul, nous font souvent hésiter et c’est un tort…

  • Si la réponse est NON, je me pose cette unique question « quelle leçon puis-je en tirer ? », « qu’est-ce que cela m’apprend ? De moi, des autres, de la vie en général ? » et je décide de l’accepter ! Puisque je ne peux pas changer cet évènement, je change la seule chose qu’il soit en mon pouvoir de modifier : mon regard.

Ma vision du développement personnel ? Une discipline qui réunit toutes les recettes éprouvées du bonheur, de la sagesse et de la sérénité. Celle que je viens de vous livrer n’échappe pas à la règle, puisqu’en son temps, l’empereur-philosophe Marc Aurèle écrivait :

« L’être humain accompli est celui qui a :

La force et le courage de changer ce qu’il peut changer

La sérénité d’accepter ce qu’il ne peut pas changer

La sagesse d’en faire la différence »

Que la sagesse vous accompagne pour cette nouvelle année !

Résolutions de 2016 : 4 astuces

2016 - Résolutions de 2016 : 4 astucesLes bonne résolutions accompagnent souvent le changement d’année et drainent dans leur sillage les 3 difficultés suivantes.

  1. Bien choisir son vœu.

Nous sommes davantage habitués à souhaiter quelque chose aux autres qu’à s’interroger sur ce que nous voulons vraiment. De plus, les formules de politesse limitent notre créativité. En dehors de la santé et de l’amour souvent entendues, qu’est-ce que je veux vraiment, moi ?

Car plus qu’un vœu, il s’agit réellement d’un objectif. De la même façon que je choisis la prochaine destination de mes vacances d’été, je décide de ma destination pour l’année à venir. L’année qui s’ouvre est un nouveau chapitre de ma vie : qu’est-ce que je veux y inscrire ?, qu’est-ce qui aura sa place ?, qu’est-ce qui résumera ce chapitre en un mot ? Sont les principales questions à se poser pour bien choisir.

  1. Bien formuler son vœu !

Il doit être personnel, c’est-à-dire me concerner, moi et moi seul, au présent (je veux et non je voudrais !), et affirmatif. Faites la différence entre « je ne veux plus qu’on prenne de décision pour moi » et « je veux décider par et pour moi-même ». La 2ème formulation est tout de même plus claire, non ? Le travail de programmation de notre cerveau s’en trouve facilité !

  1. Tenir ses résolutions.

J’ai bien réfléchi, j’ai enfin trouvé ce qui me tenait à cœur, je l’ai formulé correctement et pourtant deux risques demeurent :

  1. Je l’oublie carrément et rapidement ! Passé le mois de janvier, j’ai déjà oublié ce que je voulais vraiment pour cette année. Dommage, il me restait encore 11 mois et davantage pour y parvenir 😉
  2. Je ne tiens pas mes résolutions dans la durée.

Afin d’éviter de vous retrouver dans ces situation, je vous livre 4 astuces très simples.

  • Listez votre objectif et les moyens associés et affichez les : sur un tableau d’affichage, épinglez résolutions et photos, enregistrez la liste dans votre smartphone, etc…
  • Profitez de tous les temps d’attente pour les relire et les remémorer : salle d’attente, temps de transport, panne ou lenteur informatique, etc…
  • Installez des rappels sur votre messagerie ou directement sur votre ordinateur via un programme type post-net (pas très facile d’installation, mais judicieux), ou tout programme équivalent.
  • Tenez un petit journal appelé mon carnet de progrès : notez toutes les actions que vous avez déjà mises en œuvre pour vous rapprocher de votre objectif. En le feuilletant de temps en temps, vous retrouverez motivation et courage pour poursuivre.

Voilà, je n’ai plus rien à vous souhaiter, puisque maintenant, je sais que vous êtes outillé pour l’atteindre !

Ah ! si ! je vous souhaite de mettre en pratique…

Je vous souhaite

Pour 2016, je vous souhaite à tous, comme dans ce conte, assez…

« Récemment, j’ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l’aéroport. On avait annoncé le départ.

Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t’aime et je te souhaite assez. »

La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu’assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin.  Je te souhaite assez, aussi, papa. »

Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j’étais assise. Je me suis alors adressée à lui :

« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. »  Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ?  »

Il a commencé à sourire. «  C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé.  Mes parents avaient l’habitude de le dire à chacun. »  Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus.  « Quand nous disons  « Je te souhaite assez » nous souhaitons que l’autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. »  Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.

Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche

Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.

Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.

Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.

Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.

Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.

Et il s’est éloigné…

Les 3 agents multiplicateurs

calculatrice - Les 3 agents multiplicateursDe la même façon que la prise de certains médicaments aggrave la prise de poids, certains éléments d’une vie multiplient et amplifient les émotions, les comportements.

J’ai fait la chasse à ce que j’appelle ces agents multiplicateurs, et j’en ai listé trois que je vous livre ici, à savoir :

  • L’argent
  • L’alcool
  • La religion

Voyons rapidement l’effet que leur arrivée et leur présence dans une vie peut provoquer.

L’argent.

Il est coutumier de penser que l’argent rend radin, avare, « que plus on en a, plus on en veut ».

Or, l’argent agit comme un multiplicateur : il amplifie les comportements des êtres humains.

Quelqu’un de généreux le sera encore davantage s’il est à l’aise, voire riche, voire très riche.

À l’inverse, une personne déjà étriquée, égoïste, tournée vers elle-même et peu soucieuse des autres, sera dans l’accumulation et donc l’avarice.

L’alcool.

Tout le monde a entendu parler de personnes qui ont le vin triste ou le vin gai. Là encore, l’alcool joue un rôle d’accélérateur.

Si l’émotion initiale est la tristesse, l’alcool rendra sans doute celui qui en consomme encore plus abattu.

Au contraire, si la personne est de bonne humeur, elle sera encore plus gaie et euphorique.

La religion.

Les récents évènements ont conforté ma vision concernant les agents multiplicateurs. Une personne au cœur sec, dur, qui a du mal à trouver sa place en ce monde, choisira les versets ou les sourates qui renforcent sa méfiance, sa colère envers les autres.

À l’inverse, si elle est bienveillante, elle s’appuiera et retiendra uniquement parmi les livres saints les paroles qui l’encouragent à l’être encore davantage.

Enfin, ces agents ont en commun un autre aspect : la modération !

À quoi sert d’être riche à millions ?

À quoi sert de boire à en être malade ?

En quoi est-ce servir sa religion que de vouloir l’imposer à tous ? Par définition et au sens étymologique, le principe même de la religion n’est-il pas de relier plutôt que de diviser ?