Coworking, le colibri

terre en feu - Coworking, le colibri

Il y a urgence !

Récemment grâce au réseau FCE j’ai assisté à une conférence inquiétante sur la transition énergétique organisée par Cobaty. Le réchauffement climatique n’est pas un leurre, et à entendre le conférencier alarmiste et juste, il est encore pire que ce que nous avons pu entendre jusqu’à présent.

Comment continuer à consommer comme si de rien n’était ? Comment maintenir nos anciennes habitudes alors que l’ensemble de la planète, les générations actuelles et futures sont concernées ?

L’avenir est aux solutions alternatives, à des façons de vivre et de consommer différentes. Dans cette optique, toutes les initiatives sont les bienvenues, même si elles semblent dérisoires, comme l’action du colibri !

colibri - Coworking, le colibri

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

https://www.colibris-lemouvement.org

Alors, voilà, j’ai le sentiment de faire une part :

  • En ayant choisi d’installer mes nouveaux locaux Savoie pro, dans un bâtiment à énergie positive,
  • En innovant avec des bureaux indépendants et du coworking pour des salariés en télétravail ou des indépendants,
  • En ouvrant un organisme de formation au plus près des futurs stagiaires afin de limiter les déplacements coûteux en énergie,

Le covoiturage, le coworking sont une nouvelle façon d’agir, de penser et de consommer, soucieux de l’avenir de notre si belle planète. Je suis heureuse d’apporter ma pierre à l’édifice.

Si nous faisions tous comme le colibri, le monde se porterait un peu mieux non ?

Que du bonheur

1er mai FB - Que du bonheur

En ce 1er Mai, je vous souhaite du bonheur comme s’il en pleuvait ! Mais si le bonheur se déversait sur nous comme la mousson ça se saurait déjà…

Non, le bonheur ne nous « tombe pas dessus », à l’inverse de la chance qui est étymologiquement « ce qui nous tombe dessus » (choir, échoir), sans que l’on ait rien fait pour l’obtenir. Encore faut-il pour qu’elle se présente à nous que nous lui ayons réservé une place dans nos vies, accueilli comme une reine lorsqu’elle se présente. D’ailleurs ne dit on pas de ceux qui ne l’ont pas reconnu lorsqu’ils l’ont croisée il ou elle a « laissé passer sa chance « ?

L’origine du bonheur, se divise en 3 : une partie génétique et chromosomique, une autre liée aux conditions de vie du moment, une autre enfin totalement dépendante de moi.

Autrement dit, le bonheur, se divise entre de l’inné (mon patrimoine génétique hérité de mes parents) et de l’acquis (mes comportements au quotidien).

Ainsi, comme la fleur qui le symbolise, le bonheur se cultive aussi…

Alors à vous de jouer ! Profitez de cette belle journée pour remplir votre coeur de bonheur !

Indépendant(e) et débordé(e)

Bien être santé - Indépendant(e) et débordé(e)

Dé-bor-dé(e) ! Qui n’a jamais utilisé ce mot ?

Le Dalaï Lama peut-être ! Qui grâce à sa pratique de la méditation gère tout, et notamment son temps avec sérénité. Je ne suis qu’une pauvre femme, et donc je prends rapidement le risque d’être débordée si je n’y prends garde.

C’est d’ailleurs une surcharge importante de travail qui est à l’origine de mon long silence sur ce blog. En parallèle de mon activité de coach-formatrice, j’ai ouvert un espace de coworking, Savoie pro, qui a accaparé le peu de temps dont je disposais après avoir tenu mes engagements. Or, tous les professionnels le savent, l’activité appelle l’activité !

Il a donc fallu gérer les priorités, et le blog est passé en dernier.

Pourquoi ? Parce que gérer son temps c’est savoir choisir et sacrifier. Oui, mais comment faire ?

Si vous êtes indépendant(e) comme moi, je vous propose d’utiliser d’abord la méthode Eisenhower pour trier entre urgent et important. Lorsque vous avez vous traité l’urgent, je vous propose de trier les activités restantes et donc importantes en fonction de leur objectif final.

  • Prospecter ? Travailler sur sa stratégie commerciale : campagne téléphonique ou promotions par mails, distribution de flyers, relance des contacts en attente, etc…
  • Fidéliser ? Communiquer, prendre des nouvelles des anciens clients, inviter à découvrir de nouveaux produits, de nouvelles prestations.
  • Gagner en visibilité ? Travailler sa communication, direction les réseaux sociaux ! Créer un évènement, partager un article, trouver des partenaires.
  • Réseauter ? Trouver des partenaires, participer aux évènements locaux, rejoindre un espace de coworking, s’inscrire à des évènements en lien avec mon activité.
  • Gagner en trésorerie ? Direction la comptabilité pour établir les devis, les factures, et pour relancer les clients en attente.
  • Produire le service ou la prestation ? Direction le poste de travail !
  • Se mettre à jour administrativement ? Direction la corbeille courrier et les classeurs.

Ces 7 objectifs (un par jour !) sont fondamentaux et récurrents mais n’ont pas tous la même importance en fonction de la situation de l’entreprise.Aussi, je vous invite à vous poser la question de la pertinence de vos activités inscrites sur votre agenda en fonction de leur finalité : administratives, fonctionnelles, génératrices de revenus directs ou indirects ?

Après cette sélection et ce tri, si vous manquez encore de temps, pensez à déléguer ou à recruter ! Quant à moi, je vais m’occuper de Savoie Pro dont vous aurez des nouvelles prochainement…

Vive les récompenses !

rocking chair - Vive les récompenses !

Si vous connaissez le circuit de la récompense, il y a de grandes chances que vous le connaissiez sous son plus mauvais jour, puisqu’il est impliqué dans les situations de dépendances : drogue, alcool, tabac, utilisent ce circuit pour donner envie au sujet de renouveler l’expérience.

Il s’agit là du côté « sombre » du circuit et d’une vision un peu injuste vis à vis d’un mécanisme qui nous a également permis de survivre, d’apprendre, et d’évoluer jusqu’à aujourd’hui.

Il est temps de le réhabiliter ! Que justice soit faite 😉

Car savez-vous comment avez-vous appris à marcher ?

En étant encouragé !

Comment avez-vous appris à faire du vélo ?

En étant félicité !

Comment avez-vous  réalisé des exploits scolaires ou sportifs ?

En étant récompensé !

La liste serait trop longue à dresser de tous nos progrès, apprentissages réalisés grâce au circuit de la récompense.

Que cette récompense soit immatérielle (cf les signes de reconnaissance positif de l’Analyse Transactionnelle) ou matérielle (la friandise de notre enfance), dans les deux cas elle sollicite le circuit de la récompense qui encourage à renouveler l’expérience, en raison du plaisir procuré.

Si nous l’avons copieusement sollicité dans notre tendre enfance pour grandir, et jusqu’à l’adolescence pour apprendre, qu’en est-il à l’âge adulte ?

Il semblerait que nous l’ayons totalement délaissé, voire méprisé.

En effet, que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, qui nous encourage ? Qui  nous félicite lorsque nos efforts sont couronnés de succès ? Et nous même qui encourageons-nous ?

Pas grand monde, voire personne ! Et surtout pas nous-même, qui trouvons tellement normal d’avoir réussi. Lorsque nous ne focalisons pas sur le petit grain de sable (Perfection et exigence quand vous nous détenez en otage !)

Pourtant selon le dicton« On est jamais aussi bien servi que par soi-même » et je partage cette vision !

Cessons d’attendre des encouragements qui ne viendront pas, et accordons-nous nous même les récompenses bien méritées !

En effet, si vous êtes dans une démarche de changement, de modification d’habitude ou de comportement, je vous invite à jalonner vos progrès de récompenses régulières.

Ne vous fixez pas une nouvelle tâche ou un nouvel objectif sans avoir d’abord célébré la fin du précédent.

En un mot faites-vous PLAISIR si vous voulez avoir une chance de poursuivre vos efforts afin que l’apprentissage se maintienne !

Et si vous êtes en panne d’idées, cliquez ici pour trouver une liste de petits plaisirs gratuits (en rose) ou payants (en vert) à sélectionner au gré de vos envies.

Quand à moi je vous laisse, car après avoir écrit cet article un dimanche je file me récompenser !

Bye bye 2018

bye bye 2018 - Bye bye 2018

Avec la nouvelle année, nous avons tendance à oublier un peu vite celle que nous quittons.

Le 31 nous invite à tourner la page, les adieux se font une coupette à la main, et les rétrospectives de l’année qui s’achève sont essentiellement télévisuelles.

Et nous ? Que faisons-nous ? Avant de formuler des souhaits et choisir nos bonnes résolutions, prenons nous le soin de dresser le bilan de l’année précédente, afin d’éviter de reproduire les mêmes erreurs ?

Pourquoi se dire, c’est décidé en 2019, je… alors que je ne l’ai pas fait en 2018 ? Comment puis-je croire que cette fois-ci ça va mieux marcher si je ne fais rien de différent ?

Einstein aurait dit « il n’y a que les fous pour penser que les mêmes causes puissent produire des effets différents ». Avec le Nouvel An, nous sommes sans doute tous un peu fous…

Les outils d’entreprise, appliqués à notre vie personnelle, nous permettent de gagner en efficacité et en temps.

Pour 2019, je vous propose d’essayer la Roue de Deming.

PDCA 150x150 - Bye bye 2018
PDCA de Deming

La roue de Deming, appelée communément PDCA pour Plan (planifier), Do (agir), Check (contrôler), Act (ajuster) est un outil simple que je vous invite à utiliser, en commençant par la 3ème étape.

Check : Dresser le bilan, vérifier, contrôler.

Qu’ai-je réussi, atteint, fait en 2018 que je m’étais promis ? À l’inverse, qu’ai-je loupé ? Pour quelles raisons ? Comment aurais-je pu faire autrement pour y parvenir ?

Ce bilan permettra de déterminer les actions à conserver, jeter, mettre en œuvre pour la 4ème étape.

Act : Que puis-je réajuster ? Changer ? Quelle nouvelle habitude adopter ? Quel nouveau comportement me conduirait à mon objectif ?

« Plan », me préparer, envisager 2019 avec :

  • Les bonnes pratiques qui ont fonctionné en 2018. Je stabilise, renforce et me félicite pour mes succès.
  • De nouvelles habitudes déterminées en 4ème étape, act.

Enfin, il ne me reste plus qu’à « Do » !

Mettre en œuvre, réaliser, me réaliser, voilà un beau programme pour 2019 !

C’est en tout cas celui que je vous souhaite pour cette nouvelle année.

Meilleurs vœux 2019 !

Faire son deuil

Courbe du deuil 300x168 - Faire son deuil

Librement inspirée de la courbe du deuil

1er novembre oblige, parlons deuil et changement.

Je sais, ça n’est pas très gai, mais vous verrez que c’est bien utile quand même de savoir comment cela fonctionne et de le respecter !

On doit la courbe du deuil, à la psychiatre Elisabeth Kübler Ross, pionnière en soins palliatifs.

Sa très longue expérience et proximité avec des patients proches de la fin, lui a permis de repérer 5 phases communes à tous les malades :

  1. Déni : “Non ! pas moi, c’est sûrement une erreur ! »
  2. Colère : “Pourquoi moi ??? c’est tellement injuste ! »
  3. Marchandage : « Encore 6 mois, le temps de faire un dernier Noël en famille… »
  4. Dépression : “C’est la fin, à quoi bon ?”
  5. Acceptation : “Il est temps de se dire au revoir”.

Depuis, cette succession de phases s’est étendue à toute forme de perte et de deuil : perte d’un emploi, vente d’une maison à contre coeur, divorce, etc…

La courbe du deuil est devenue progressivement la courbe du changement, et s’est enrichie de nouvelles étapes.

Le choc, ou et la peur (« Mon Dieu, comment vas-je faire maintenant qu’il est parti ? ») ont complété le cycle du changement.

Car tout changement implique un AVANT et un APRÈS, et même s’il est perçu de façon positive, il peut toutefois laisser quelques regrets d’une autre époque. Une forme de nostalgie propre au changement qui se traduit par des phrases du genre « Ah ! Quand j’y repense, c’était pas mal quand même ! ».

Cet article n’a pas vocation à faire un exposé sur les travaux du Dr Kübler Ross, ni sur le changement.

Non, j’ai eu envie de vous parler de cette courbe pour les raisons suivantes :

  1. Elle comprend au moins 3 des 5 émotions primaires : la colère, la peur, et la tristesse.
    Comme si à elle seule, elle était un cycle complet, une sorte de restauration de notre programme. Or, deux de ses phases sont des émotions mal perçues dans notre société actuelle : la colère et la tristesse. Aujourd’hui, la pression sociale nous « impose » d’être dans la maitrise de ses émotions, surtout de la colère qui est perçue comme un archaïsme, une incapacité à vivre avec son temps. La positive attitude est devenue tyrannique, marginalisant encore davantage ceux qui ont du mal à faire face, à être 100% heureux, 7/7 jours, 24/24 heures, eh oui même la nuit !
    Une hérésie…Je crois à l’inverse que nos émotions sont de formidables outils, à condition de savoir s’en servir.
  2. On a coutume de dire que 2 ans sont nécessaires pour boucler correctement le cycle. Ne dit-on pas « faire son deuil ? », comme un cheminement à suivre. C’est pourquoi j’ai ajouté la joie, la 4ème émotion primaire.
    Car je crois profondément que si le cycle est respecté, la joie est au bout du chemin, couronnant notre restauration.

À condition de s’autoriser à être en colère et triste le temps qu’il faut…

Résultats du coaching

100 recommande 300x265 - Résultats du coaching100 % de mes clients se disent prêts à recommander ou conseiller le coaching à leur entourage.

Les enquêtes qualité menées auprès de mes clients à l’issue de leur coaching me permettent de vous livrer les chiffres suivants :

  • 100% des répondants estiment avoir atteint totalement ou partiellement leur objectif. Un objectif non atteint totalement s’explique par une échéance absente et encore à venir pour l’atteindre complètement. Il faut parfois que l’opportunité se présente pour réaliser totalement son objectif.
  • 100 % estiment que le coaching les a aidé à atteindre leur objectif.
  • 80% se déclarent très satisfaits du coaching et 20% satisfaits.

Alors pourquoi pas vous ?

 

20 conseils pour gagner en efficacité

Et voilà, l’été se termine…Nous sommes déjà à la rentrée !homme orchestre 225x300 - 20 conseils pour gagner en efficacité

Le moment idéal pour revoir un peu son organisation personnelle et professionnelle, ses pratiques, sa gestion du temps afin de gagner en efficacité.

C’est pourquoi je vous propose 20 conseils très simples pour améliorer vos pratiques. À vous de jouer !

  1. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Plus je me sers de quelque chose, plus ce quelque chose doit être près de moi : pensez à économiser vos geste en rangeant les choses au plus près de leur fonction, utilité.
  2. Formez-vous à la méthode Kaizen, et notamment à celle des 5 S, à appliquer sans modération au travail comme à la maison. Quelques détails ici : http://www.isd-community.com/competitivite/kaizen/
  3. Pensez à des arborescences efficaces, (et identiques pour tout support) pas plus de 4 niveaux : boite mail, marques pages, dossiers, etc… quand vous trouvez quelque chose d’utile, intéressant, il vous suffit de le classer pour y revenir ensuite.
  4. Adoptez une technique de gestion du courrier entrant et sortant : classeur, tiroir, avoir un lieu dédié.
  5. Utilisez la LA MÉTHODE EISENHOWER
  6. Faites des listes régulièrement et prenez plaisir à barrer ce qui a été fait. Cela activera le circuit de la récompense et vous encouragera à poursuivre. Programmez 3 tâches maximum par jour, qui vous paraissent essentielles et formulez-les de façon claire et précise pour éviter la dispersion.
  7. Prenez du temps pour préparer vos actions : on a jamais assez de temps pour bien faire mais toujours assez pour refaire…
  8. Utiliser la technique du minuteur pour respecter le temps dédié à une tâche.
  9. Suivez la Loi de Paretto dans votre gestion du temps : 20% des causes produisant 80% des effets, 20 % de vos activités produisent 80% de vos résultats. À vous de les identifier !
  10. Faites immédiatement ce qui vous prendra moins de 3 mn de votre temps.
  11. Apprenez à dire non plus souvent. Répétez le mot non régulièrement si ce mot ne vous est pas familier. Utilisez le dans des phrases telle que : « non, je suis désolé ; non, je ne suis pas disponible pour le moment. » Vous avez parfaitement le droit de refuser, ou de différer en fonction de vos propres contraintes.
  12. Lorsqu’une personne vous fait une demande, prenez le temps de la réflexion pour comparer l’importance de sa requête avec ce que vous avez à faire.
  13. Ayez toujours de quoi noter ou enregistrer vos idées.
  14. Faites un tableau des tâches professionnelles et déléguez !
  15. Enregistrez tous vos mots de passe et choisissez un endroit unique pour les conserver. Ou optez pour un coffre fort en ligne, faites votre choix ici https://www.techadvisor.fr/banc-essai/ordinateurs/meilleur-gestionnaire-de-mot-de-passe-gratuit-3666137/
  16. Si votre mail dépasse 5 lignes et contient des informations compliquées : optez pour le téléphone !
  17. Avant d’engager toute action, posez-vous la question de la plus-value : je me rends chez ce client pour y faire quoi ? Puis-je faire la même chose par téléphone ? L’idée est de ne jamais agir sans savoir où l’on va. Se fixer des limites, c’est avant tout accorder à chaque activité un temps et un objectif précis.
  18. Indiquez en signature le créneau sur lequel vous prenez connaissance des messages : cela vous laissera un temps de réponse plus long.
  19. Utilisez les sites d’apprentissage en ligne (les Mooc’s )pour vous améliorer dans un domaine. Trouvez celui qui vous convient ici https://mooc-francophone.com/.
    Ou écoutez des livres audio pour gagner du temps, faites votre choix ici : https://www.reseau-canope.fr/savoirscdi/la-liste-cdidoc-fr/des-propositions-bibliographiques-de-la-liste-cdidoc-fr/liste-de-sites-de-livres-audio-gratuits.html
  20. Utilisez de façon efficace internet, votre smartphone, etc… : allez sur les sites dédiés ou les tutos pour vous perfectionner. Par exemple, la boîte mail est souvent sous exploitée, idem les logiciels de bureautiques…

Enfin, le 21ème, the last but not the least, METTEZ EN PRATIQUE ! Car malheureusement, lire, comprendre, se dire « oui, oui », ne change rien à notre quotidien. Savoir sans faire ne sert à rien.

ô soleil !

chapeau plage 300x201 - ô soleil !Les chaudes journées d’été nous invitent à la flânerie et à lézarder au soleil.

Ce soleil tant attendu, guetté, espéré, est enfin là.

Et déjà, nous entendons quelques voix s’élever « Quelle chaleur ! C’est épouvantable ! Et ce soleil qui brûle ! ».

Il en va du soleil comme de tout, résumé en ces 4 principes généraux :

  1. Nous voulons ce que n’avons pas

Le printemps interminable et pluvieux que nous avons eu nous a fait désirer intensément l’été.

Il suffit de quelques jours de canicule pour que nous trouvions que « ça commence à bien faire », voire « qu’une journée de pluie serait la bienvenue… »

Nous pourrions penser à un caprice ou une exigence déplacée. Il n’en est rien.

Cette envie de ce que nous n’avons pas, se nomme la frustration. Elle est en réalité indispensable, car pas de plaisir sans frustration. Il faut avoir désiré pour pouvoir savourer.

Notre frustration actuelle nous prépare donc à nous réjouir lorsqu’il pleuvra enfin. Un comble ! Car pour un été normal en températures, chaque journée de pluie est davantage vécue comme un outrage !

  1. Nous nous lassons rapidement de ce que nous avons

Sitôt passée la joie des premiers barbecues, nous repensons déjà avec envie nostalgie à nos  délicieuses fondues, raclettes, pierrades qui égaient et réchauffent les longues soirées d’hiver.

Les études menées sur les gagnants du loto confirment cette rapide lassitude. En moyenne, il suffit de 6 mois pour que les heureux gagnants retrouvent leur niveau de bonheur initial, c’est à dire se recréent à nouveau des soucis, des difficultés, des contraintes. Ils se plaignent autant de leur vie après, qu’avant d’avoir gagné !

  1. Rien, ni personne ne fait jamais l’unanimité

Même pas le soleil ! Et pourtant, personne ne remet en cause son utilité, nous savons tous que sans lui nous ne serions pas là.

Mais tout de même, nous lui reprochons tous un petit quelque chose : trop brûlant, trop chaud, il brûle nos plantes, m’empêche de faire la sieste, etc…

Il en va de même lorsqu’il s’agit de personnes : renoncer à plaire à tout le monde est le premier pas vers la sagesse et la sérénité, car cette quête est parfaitement douloureuse, illusoire et stérile.

Il se trouvera toujours quelqu’un pour vous reprocher quelque chose ou vous critiquer comme l’illustre ce conte « la famille et l’âne » dans mon recueil contes histoires

  1. Et tout comporte un revers

Ce soleil qui donne la vie, nous recharge en vitamine D, nous donne bonne mine, peut également et malheureusement donner la mort. Le danger réside dans les excès, lorsque nous nous situons dans les pôles plutôt que dans l’entre deux. Oublier ou nier l’un ou l’autre est préjudiciable dans ce cas comme dans la vie de tous les jours.

Ne voir que les bons côtés du soleil revient à être positif à l’excès et donc inconséquent.

Ne considérer que les dangers nous rend pessimistes, voire dépressifs.

Rechercher le bon et le mauvais en toute chose, comme en tout être humain, nous permet au contraire d’être prudent sans être méfiant, accepter la vie pour ce qu’elle est : belle, bonne, et dangereuse parfois.

 

Coûteuses stratégies individuelles

lingots - Coûteuses stratégies individuellesPour palier certains manques ou difficultés, nous adoptons tous plus ou moins des stratégies.

Elles ont pour but de dissimuler la faiblesse, ou d’avancer en dépit de celle-ci.

Si la stratégie développée est une aide au début, elle devient très vite invalidante et sclérosante.

Elle enferme celui, celle, qui pensait avoir trouvé une bonne technique, dans un piège dont il est difficile de sortir.

Ces stratégies que l’on croit d’abord être en or, se révèlent vite en toc !

Prenons différents exemples pour illustrer :

1ère : Qui n’a pas connu un collègue qui critiquait tous les autres ?

2ème : Ou un, une qui se plaint souvent et de tout, attire et reçoit toute la pitié du monde ?

3ème : Ou encore celui qui pose toujours des questions plutôt que de réfléchir et trouver seul(e) la réponse ou la solution ?

Ces stratégies ont toute la même justification au départ : la croyance naïve qu’elles sont utiles, gagnantes et bénéfiques.

Celui, ou celle qui les mobilise les emploie à dessein, pensant y trouver un réel avantage et bénéfice.

La 1ère par exemple, laisse croire qu’en enterrant certains collègues, je gagne en prestige aux yeux d’autres. La critique signifie « regardez comme ils font mal et au contraire comme je fais bien ! ». Mais il ne s’agit que d’un leurre, car très vite l’entourage se lasse de ce comportement, n’y prête plus attention et décrédibilise au contraire celui, celle qui en joue. Plutôt que de gagner l’estime des collègues, il, elle reçoit leur mépris ou leur moquerie en retour. Le manque de confiance du départ s’est transformé en mésestime.

La 2nde stratégie, elle, assure à la personne qui l’utilise une compassion, voire une protection de l’entourage. Toutefois, elle devient vite une prison également car peu à peu, elle est jugée incapable de faire face, incompétente, et perd en autonomie, les autres ayant pris l’habitude de décider  à sa place. À trop vouloir attirer l’attention sur soi, on finit par être étouffé, écrasé par ce trop plein d’attention.

Enfin,  la 3ème a sans doute permis au départ à la personne concernée de s’économiser. En effet quoi de plus confortable que de poser les questions pour avoir des réponses immédiates, rapides et sans effort ? Mais là aussi, le piège se referme vite. Celui ou celle qui croyait s’économiser perd en crédibilité, et surtout en capacité ! Car le cerveau est comme un muscle, qui a besoin de travailler, d’être entrainé pour maintenir sa performance.

En résumé, toutes les stratégies sont en réalité des pièges qui se referment à terme sur celui qui les utilise. Satisfaisantes au départ, elles deviennent sur le long terme davantage un handicap, empêchant l’individu de développer tout son potentiel.