La sagesse au quotidien

Elle commence bien cette année !

Oui, je dois dire qu’elle commence plutôt bien cette année, puisque mon blog a été sauvé des vilains pirates, et le site www.formationsavoie.fr est enfin en ligne ! N’hésitez pas à jeter un œil, mais pensez également à le récupérer, sinon ça fait désordre.

Plus sérieusement, je profite de cette annonce pour revenir sur mes mésaventures de l’année dernière et remercier solennellement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à mon « blogthon » et de m’aider.

J’en profite également pour répondre à la question d’une de mes clientes qui m’a demandé « Frédérique, justement, quand il t’arrive quelque chose comme ça, un pépin, quelque chose de plutôt négatif, que fais-tu, toi ? Comment réagis-tu ? »

gomme et crayon 202x300 - La sagesse au quotidienAlors, voilà ma réponse :

D’abord, je me pose cette 1ère question essentielle : « EST-CE MODIFIABLE ? »

  • Si la réponse est OUI, je cherche une solution et de l’aide ! ) Ce que j’ai fait assez rapidement pour savoir si je pouvais ou non sauver mon blog.

Demander de l’aide est sans doute la chose la plus difficile à faire et en même temps la plus utile !

La fierté, la peur de déranger, la croyance que nous nous débrouillons très bien tout seul, nous font souvent hésiter et c’est un tort…

  • Si la réponse est NON, je me pose cette unique question « quelle leçon puis-je en tirer ? », « qu’est-ce que cela m’apprend ? De moi, des autres, de la vie en général ? » et je décide de l’accepter ! Puisque je ne peux pas changer cet évènement, je change la seule chose qu’il soit en mon pouvoir de modifier : mon regard.

Ma vision du développement personnel ? Une discipline qui réunit toutes les recettes éprouvées du bonheur, de la sagesse et de la sérénité. Celle que je viens de vous livrer n’échappe pas à la règle, puisqu’en son temps, l’empereur-philosophe Marc Aurèle écrivait :

« L’être humain accompli est celui qui a :

La force et le courage de changer ce qu’il peut changer

La sérénité d’accepter ce qu’il ne peut pas changer

La sagesse d’en faire la différence »

Que la sagesse vous accompagne pour cette nouvelle année !

Résolutions de 2016 : 4 astuces

2016 - Résolutions de 2016 : 4 astucesLes bonne résolutions accompagnent souvent le changement d’année et drainent dans leur sillage les 3 difficultés suivantes.

  1. Bien choisir son vœu.

Nous sommes davantage habitués à souhaiter quelque chose aux autres qu’à s’interroger sur ce que nous voulons vraiment. De plus, les formules de politesse limitent notre créativité. En dehors de la santé et de l’amour souvent entendues, qu’est-ce que je veux vraiment, moi ?

Car plus qu’un vœu, il s’agit réellement d’un objectif. De la même façon que je choisis la prochaine destination de mes vacances d’été, je décide de ma destination pour l’année à venir. L’année qui s’ouvre est un nouveau chapitre de ma vie : qu’est-ce que je veux y inscrire ?, qu’est-ce qui aura sa place ?, qu’est-ce qui résumera ce chapitre en un mot ? Sont les principales questions à se poser pour bien choisir.

  1. Bien formuler son vœu !

Il doit être personnel, c’est-à-dire me concerner, moi et moi seul, au présent (je veux et non je voudrais !), et affirmatif. Faites la différence entre « je ne veux plus qu’on prenne de décision pour moi » et « je veux décider par et pour moi-même ». La 2ème formulation est tout de même plus claire, non ? Le travail de programmation de notre cerveau s’en trouve facilité !

  1. Tenir ses résolutions.

J’ai bien réfléchi, j’ai enfin trouvé ce qui me tenait à cœur, je l’ai formulé correctement et pourtant deux risques demeurent :

  1. Je l’oublie carrément et rapidement ! Passé le mois de janvier, j’ai déjà oublié ce que je voulais vraiment pour cette année. Dommage, il me restait encore 11 mois et davantage pour y parvenir 😉
  2. Je ne tiens pas mes résolutions dans la durée.

Afin d’éviter de vous retrouver dans ces situation, je vous livre 4 astuces très simples.

  • Listez votre objectif et les moyens associés et affichez les : sur un tableau d’affichage, épinglez résolutions et photos, enregistrez la liste dans votre smartphone, etc…
  • Profitez de tous les temps d’attente pour les relire et les remémorer : salle d’attente, temps de transport, panne ou lenteur informatique, etc…
  • Installez des rappels sur votre messagerie ou directement sur votre ordinateur via un programme type post-net (pas très facile d’installation, mais judicieux), ou tout programme équivalent.
  • Tenez un petit journal appelé mon carnet de progrès : notez toutes les actions que vous avez déjà mises en œuvre pour vous rapprocher de votre objectif. En le feuilletant de temps en temps, vous retrouverez motivation et courage pour poursuivre.

Voilà, je n’ai plus rien à vous souhaiter, puisque maintenant, je sais que vous êtes outillé pour l’atteindre !

Ah ! si ! je vous souhaite de mettre en pratique…

Je vous souhaite

Pour 2016, je vous souhaite à tous, comme dans ce conte, assez…

« Récemment, j’ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l’aéroport. On avait annoncé le départ.

Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t’aime et je te souhaite assez. »

La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu’assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin.  Je te souhaite assez, aussi, papa. »

Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j’étais assise. Je me suis alors adressée à lui :

« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. »  Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ?  »

Il a commencé à sourire. «  C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé.  Mes parents avaient l’habitude de le dire à chacun. »  Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus.  « Quand nous disons  « Je te souhaite assez » nous souhaitons que l’autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. »  Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.

Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche

Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.

Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.

Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.

Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.

Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.

Et il s’est éloigné…

Les 3 agents multiplicateurs

calculatrice - Les 3 agents multiplicateursDe la même façon que la prise de certains médicaments aggrave la prise de poids, certains éléments d’une vie multiplient et amplifient les émotions, les comportements.

J’ai fait la chasse à ce que j’appelle ces agents multiplicateurs, et j’en ai listé trois que je vous livre ici, à savoir :

  • L’argent
  • L’alcool
  • La religion

Voyons rapidement l’effet que leur arrivée et leur présence dans une vie peut provoquer.

L’argent.

Il est coutumier de penser que l’argent rend radin, avare, « que plus on en a, plus on en veut ».

Or, l’argent agit comme un multiplicateur : il amplifie les comportements des êtres humains.

Quelqu’un de généreux le sera encore davantage s’il est à l’aise, voire riche, voire très riche.

À l’inverse, une personne déjà étriquée, égoïste, tournée vers elle-même et peu soucieuse des autres, sera dans l’accumulation et donc l’avarice.

L’alcool.

Tout le monde a entendu parler de personnes qui ont le vin triste ou le vin gai. Là encore, l’alcool joue un rôle d’accélérateur.

Si l’émotion initiale est la tristesse, l’alcool rendra sans doute celui qui en consomme encore plus abattu.

Au contraire, si la personne est de bonne humeur, elle sera encore plus gaie et euphorique.

La religion.

Les récents évènements ont conforté ma vision concernant les agents multiplicateurs. Une personne au cœur sec, dur, qui a du mal à trouver sa place en ce monde, choisira les versets ou les sourates qui renforcent sa méfiance, sa colère envers les autres.

À l’inverse, si elle est bienveillante, elle s’appuiera et retiendra uniquement parmi les livres saints les paroles qui l’encouragent à l’être encore davantage.

Enfin, ces agents ont en commun un autre aspect : la modération !

À quoi sert d’être riche à millions ?

À quoi sert de boire à en être malade ?

En quoi est-ce servir sa religion que de vouloir l’imposer à tous ? Par définition et au sens étymologique, le principe même de la religion n’est-il pas de relier plutôt que de diviser ?

Déguisement : Bas les masques !

masques 300x225 - Déguisement : Bas les masques !À la veille d’Halloween, période propice au déguisement, j’ai eu envie de parler de nos personnages.

Ceux que nous jouons, ceux que nous laissons voir de nous, ceux dont nous sommes devenus prisonniers, parfois à notre insu.

Il y a quelques temps, une amie, une vraie, m’a fait un aveu et un cadeau. Elle m’a dit ce qu’elle percevait de moi du temps que nous travaillions ensemble.

J’ai été touchée, et un peu attristée de ce que j’ai entendu.

Car ce qu’elle décrivait de moi était à la fois tellement vrai (ce que je donnais à voir) et tellement faux (ce que je ressentais).

Le Français a la réputation d’être râleur, et je dois dire que j’étais à la hauteur de la réputation ! Je pratiquais cette discipline avec application, la cultivais, j’en jouais, je me dépassais.

En réalité, c’est moi qui étais dépassée.

Mon personnage avait pris le pas sur mon identité.

Mes réactions étaient devenues prévisibles, là où je croyais être naturelle et spontanée !

En clair, méfions-nous de ce que l’on donne à voir de nous, car l’Autre, celui qui nous sert de miroir est un miroir sans tain.

Il reflète ce qui se tient devant lui et préserve des regards ce qui se cache derrière.

Derrière, se trouvent nos pensées, notre moi intérieur et profond, le sien, ses pensées, ses émotions.

Cela signifie que l’entourage peut continuer de rire par habitude de choses qui ne l’amusent plus.

Mais, il peut également se taire sans cautionner pour autant ce qui vient d’être dit.

Le dicton nous a laissé croire que si l’autre acquiesce ou ne dit mot c’est qu’il consent : grave erreur !

L’autre peut se taire :

  • par respect,
  • par lassitude,
  • parce qu’il n’a pas l’envie, le courage, l’énergie de s’opposer,…

Cela ne signifie aucunement qu’il approuve.

Dans ce contexte, les relations professionnelles ou personnelles sont biaisées. Chacun joue un jeu, un jeu de dupes qui pourrait s’appeler « je ne suis pas celui ou celle que tu crois », ou « je ne pense pas ce que tu crois que je pense ».

Difficile, vous en conviendrez, de s’y retrouver dans ces conditions!

Au départ, il y a seulement un jeu, on fait comme les enfants :« viens, on joue à », « viens on fait comme si… ».

Et progressivement ce texte devient le nôtre. Nous devenons, qui, le râleur, le boute en train, le cynique, le désabusé, l’optimiste, le bon copain de service !

Lorsque l’on s’est perdu dans le jeu, il est temps de dire pouce, de poser le déguisement et de reprendre sa véritable identité, se reconnecter à son moi véritable…

L’art de convaincre : ma recette

Tout le monde peut convaincre, surtout quand TOUT lui donne raison.

En revanche, il arrive que même si la raison est de notre côté, on puisse la perdre.

megaphone - L’art de convaincre : ma recette

Convaincre sans hurler

Au 19ème siècle, le Dr Semmelweis en a fait les frais.

Alors qu’on aurait dû crier au génie et le décorer, ce pauvre Docteur, un brin maladroit, a fini en camisole, après s’être attiré les foudres du monde médical au grand complet !

Comment a-t-il pu en arriver là ?

Comment une personne aussi brillante, père de l’antisepsie, a-t-il pu passer pour fou ? Alors que les faits, les chiffres, l’avenir et Pasteur lui ont donné raison ?

Simplement parce qu’il ne savait pas COMMUNIQUER et encore moins convaincre !

Plutôt que de partir d’un constat : l’inégalité du taux de mortalité entre les deux pavillons de la maternité (10% dans le sien, contre 3% dans celui d’en face !),

Et de rester sur des faits : grâce à l’antisepsie imposée dans le pavillon des étudiants en médecine, les deux taux étaient enfin revenus à l’équilibre (3%, le taux incompressible de l’époque),

Ce malheureux docteur s’est engagé sur la voie des opinions et des sentiments : « Vous êtes tous des assassins ! Je suis le seul à avoir compris !… »

Or :

  • Les opinions sont toujours discutables, il ne s’agit que d’un point de vue.
  • Les sentiments sont toujours, et par définition, vrais pour la personne qui les ressent.
  • Seuls les faits peuvent conduire au consensus, ou a minima à une discussion dépassionnée.

Oui, on peut tout dire, mais dans un monde où la forme prime souvent sur le fond, encore faut-il savoir le dire ! Surtout lorsque l’on est seul à hurler contre les loups !

Dans ce cas, mieux vaut ne pas hurler, mais simplement, à l’image de Mandela ou Gandhi faire preuve d’une grande assertivité, c’est-à-dire savoir se faire entendre, en restant campé sur ses positions tout en restant à l’écoute de l’autre.

Un exercice parfois difficile à faire mais tellement, oui, tellement gratifiant lorsqu’on en maitrise les ressorts.

Le cocktail idéal ? Toujours la Loi de Paretto !

80 % de faits, 20 % de sentiments, les vôtres comme ceux de votre (vos) interlocuteur(s) !

Halte à la contagion !

 grog 53361 640 300x212 - Halte à la contagion !La peur de la contagion…

Aujourd’hui, j’ai invité une amie à déjeuner à la maison. Ce matin, elle était prête à se décommander en raison d’un début de rhume, craignant de me contaminer.

N’écoutant que mon courage 😉 et mon envie de la voir, je l’en ai dissuadée.

Sa prévenance envers moi m’a inspiré les questions et réflexions suivantes.

  1. Faisons-nous preuve de la même attention lorsqu’il s’agit d’un mal être moral ?

Oui, souvent. Ce qui explique que lorsqu’une personne a le moral en berne, qu’elle est envahie d’émotions négatives et se sent pour le coup « contagieuse », elle s’isole.

  1. Avons-nous raison de nous isoler ?

Oui et non.

Oui, s’il s’agit d’un léger blues que l’on sait pouvoir régler seul(e) en une journée. Il est même salutaire en pareil cas, de se débrouiller seul(e), d’accepter d’aller moins bien, de faire le tri avec soi.

Ou, si la personne à qui l’on souhaite se confier est encore moins en forme que nous . Car dans ce cas, et en dépit de sa bonne volonté, elle ne pourra pas nous écouter « utilement ».

Non, s’il s’agit de quelque chose qui pourrait devenir sérieux : un mal être qui s’est installé, un problème qui accapare notre corps et notre esprit.

Car le risque de l’isolement, est que nous ne laissons pas la chance aux autres de nous aider, nous ne leur offrons pas la possibilité de choisir, comme l’a fait mon amie à midi.

  1. Et si nous osons demander de l’aide, qu’attendons-nous vraiment ?

Ni jugements, ni conseils, ni modèle !

Car contrairement à ce que j’ai dit plus haut, l’isolement n’est pas dû à la peur de contaminer les autres mais davantage à la crainte d’être :

  • Jugé(e): « tu as tout pour aller bien, qu’est ce qui se passe ? tu ne t’écoutes pas un peu trop ? »
  • Assommé(e) de bons conseils: « et pourquoi tu ne… ? tu devrais plutôt… »
  • Agressé(e), humilié(e) par la forme olympique et insolente de notre interlocuteur : « moi ? Toujours au top, le travail nickel, la famille, formidable, financièrement, je ne sais plus comment le dépenser. Et toi ? Ça n’a pas l’air d’être la joie ! ».

Non, ce que nous attendons tous en réalité est avant tout d’être écouté(e) et entendu(e), avec bienveillance et empathie.

L’empathie (« souffrir aux côtés de ») de Carl Rogers est sans doute le meilleur rempart à la contagion, car elle évite de souffrir avec (étymologie de la sympathie) ou de souffrir contre (l’antipathie ressentie face au modèle insolent !).

En clair, l’écoute empathique et bienveillante d’un(e) ami(e), d’un(e) coach, est à la déprime, ce que le grog est au rhum, un puissant antidote !

De l’utilité des crises

Arbre 300x225 - De l'utilité des crisesNous craignons les crises, alors que…

 » L’Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage… Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance.
La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? … Le coucou ! « 

Outre la drôlerie, cette réplique du film « Le troisième homme » a le mérite de dire une vérité rarement rappelée *.

C’est de l’adversité que naissent les plus grands progrès.

L’histoire, la petite comme la grande, le démontre bien.

C’est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Anglais en cassant le code allemand Enigma ont également « inventé » l’ancêtre de l’ordinateur. Qui peut affirmer que je serais en train d’écrire ce mail sur un portable si Enigma n’avait pas existé ? Qui peut dire que la toile, sans laquelle ce blog n’existerait pas non plus, aurait vu le jour si l’armée n’avait pas cherché à créer un vaste réseau de communication ?

Dans ces exemples extrêmes, le prix à payer est terrible et j’en conviens. Heureusement dans notre quotidien, le tribut est moins lourd. Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas rechercher et regarder le bénéfice induit par les grands changements et les crises que nous vivons ?

Aujourd’hui, la tendance est de vouloir que tout se passe bien, tout le temps, partout. Si nous devons tous tendre au bien être, il ne s’agit pas non plus d’éviter tous les désagréments et se protéger de tout.

S’agit-il de protection ou de fuite ? Ne prend on pas le risque de s’endormir ? Est-il raisonnable de vouloir se mettre à l’abri de tout ? Notamment des crises, des conflits, des difficultés, professionnelles ou familiales ?

Aussi douloureuses soient-elles et nul ne peut le contredire, elles ont aussi le mérite de faire avancer, grandir, progresser.

Je crois que c’est le créateur de la chaîne d’hôtels Marriott qui a écrit :

« Le bon bois ne pousse pas dans la facilité, plus le vent souffler fort, plus l’arbre est robuste », une image qui me semble bien plus éclairante que tous les discours.

Quelle(s) crise(s) avez-vous traversée(s) ? Qu’en avez-vous retiré ? Qu’avez-vous appris ? Se peut-il qu’elle(s) vous ai(ent) rendu service à votre insu ?

Certes, un inventaire difficile à faire seul, mais nécessaire, pour en sortir à l’image du bois, encore plus fort, riche d’un enseignement précieux. Si cela vous semble trop ardu, faites-vous aider par votre coach-formatrice spécialisée en développement personnel ! 😉

 

*Que nos amis Suisses n’en prennent pas ombrage !

Habitudes : des chaines coriaces

chaines rompues 300x225 - Habitudes : des chaines coriacesNos habitudes ont la vie dure.

Hier, j’avais rendez-vous avec mon dentiste. Lui qui est à l’ordinaire si ponctuel, m’a laissée attendre plus d’un quart d’heure. J’ai d’abord soupiré, ronchonné intérieurement, car je m’étais de mon côté pressée pour être à l’heure.

Puis je suis passée en mode coaching. « Pourquoi suis-je si contrariée ? Ce n’est pas la première fois que je patiente dans une salle d’attente ! Je n’ai qu’à en profiter pour faire un peu de relaxation ! Nombre de professionnels prennent du retard, ce n’est pas si étonnant ».

Pas étonnant chez les autres, mais mon dentiste, LUI, n’est jamais en retard !

J’ai alors compris que mon agacement était dû en réalité à ce qu’il m’avait habituée à être à l’heure.

Cela m’a inspiré la réflexion suivante :

Méfions-nous des trop bonnes habitudes que nous donnons aux autres et qui nous privent du droit au changement. Si vous avez été serviable, gentil, dévoué durant des années, et que vous décidez de l’être un peu moins pour mieux vous occuper de vous, vous attirerez les foudres de tous ceux qui ont bénéficié durant toutes ces années de vos attentions. Votre entourage aura le sentiment de subir le changement, et oubliera sous le coup de la surprise vos bons et loyaux services passés.

L’être humain se montre alors très ingrat : dans la salle d’attente plutôt que de me dire « tiens c’est la 1ère fois qu’il est en retard, ce n’est pas grave», j’ai oublié tous les rendez-vous honorés à l’heure pour focaliser sur celui-ci.

Alors que j’ai fait preuve d’une patience exemplaire chez des praticiens bien moins ponctuels…pour la simple et bonne raison qu’ils m’avaient également habitué à leur retard !

La force de l’habitude, bonne ou mauvaise pèse lourd face au changement.

Mes propres habitudes, celles que j’ai données aux autres, entrainent des résistances, sont des freins difficiles à lever et courant dans les entretiens de coaching.

Toutefois ne pas faire l’effort de les lever, revient à se priver totalement du changement,.

Dommage, lorsque l’on sait, qu’il suffit simplement de se préparer aux réactions de l’entourage…

Bonheur : mon outil de mesure !

rentrée - Bonheur : mon outil de mesure !Le bonheur est une quête constante, quelle que soit les étapes de la vie, petites ou grandes.

Et même si nous avons quitté l’école, même si nous n’avons plus d’enfants à charge, la rentrée reste une date importante.

Comme un anniversaire ou la nouvelle année, elle est synonyme d’interrogation, de remise en question.

Ai-je envie de vivre une année similaire à la précédente ?

Ou bien ai-je envie au contraire de changements ?

Si oui, lesquels ?

À quel niveau ?

Pour vous aider à faire ce point et y voir plus clair sur votre degré de satisfaction, j’ai réalisé un petit outil que j’ai appelé le MPB.

En l’honneur de l’amie qui m’a soufflé l’idée? Et aussi parce qu’il s’agit de l’acronyme de « Mesure Personnelle du Bonheur ».

Vous le trouverez en cliquant ici MPB.

Bienvenue dans le monde du changement, du développement personnel et du coaching et bonne utilisation !