Apprendre à se taire

Do not disturb.svg  441x1024 - Apprendre à se taireAujourd’hui, nombre de formations portent sur « l’affirmation de soi », « apprendre à dire non », « prendre la parole en public », mais aucune pour apprendre à se taire.

Or, j’ai le sentiment qu’elle serait tout aussi utile, si ce n’est plus !

Comme moi, vous avez peut-être un jour :

  • donné notre avis alors que personne ne vous le demandait,
  • prodigué un conseil alors que l’Autre n’attendait que de l’écoute,
  • défendu une victime qui s’ignorait, et qui vous en a voulu d’être intervenu
  • pris la parole au nom d’un collectif qui vous a laissé faire sans vous soutenir pour autant
  • ou encore dit une vérité à quelqu’un qui n’était pas prêt à l’entendre.

Vous l’avez sans doute très vite regretté. Vous vous êtes rendu compte que vous n’auriez pas dû, ou alors vous avez été déçu par l’ingratitude de l’autre, voire sa virulence lorsqu’il vous a remis à votre place.

Et c’est de bonne guerre !

Autrefois, nous apprenions aux enfants à tourner la langue 7 fois dans leur bouche avant de parler. Aujourd’hui, ils l’ont et nous l’avons tous plutôt bien pendue !

Nous sommes envahis de paroles. Les nôtres et celles des autres.

Qui nous disent « fais ceci », « fais cela », » tu devrais » ou « tu ne devrais pas »…

Peut-être suffirait-il de se poser quelques questions avant de s’arroger le droit de « l’ouvrir » : je peux me permettre cette familiarité, c’est à moi que je l’adresse !

Quelles questions se poser avant de prendre la parole ?

  1. Déjà, commençons par utiliser le test des 3 passoires de Socrate.
  2. Ensuite, et si je ne suis pas dans ce contexte, se demander à qui s’adresse réellement cette parole ? Est-elle vraiment destinée à l’autre ou pour me faire plaisir ? pour le plaisir de m’entendre ?
  3. Obtenir ensuite de l’autre son accord pour vous écouter. Des formules comme « tu m’autorises à te donner mon sentiment ? À te donner un avis ou un conseil ? », fonctionneront toujours mieux que « si j’étais toi, je… ». Ça tombe mal, tu n’es pas moi et je ne suis pas toi.
  4. Vérifier que l’Autre est prêt à entendre ce que j’ai à lui dire, et dans le cas contraire, se taire ou le préparer !

Ce flot incessant et désordonné, explique que d’autres aient besoin de s’affirmer, d’apprendre à s’exprimer, à se défendre tout simplement.

Alors, chut…

Choix : Peste ou choléra ?

bennett - Choix : Peste ou choléra ?« C’est un choix entre la peste et le choléra »

Cette expression a malheureusement été largement utilisée durant ces élections présidentielles.

Le développement personnel en général et le coaching en particulier, ne se limitent pas à mon quotidien : ils éclairent également ce qui m’entoure, dont l’actualité.

Dans ce cas, comment résister à la tentation d’observer ce choix cornélien avec un regard purement analytique ?

Voici ce que je peux vous dire à propos du choix à venir, et du débat d’hier.

Il existe trois types de choix :

  1. Entre le pour et le pour : j’aime les deux, comment choisir ? si je choisis l’un, je perds l’autre…
  2. Entre le pour et le contre : le plus facile ! J’ai envie d’une des options, je suis contre l’autre, ou je l’aime beaucoup moins. Le choix se fait presque à mon insu, il s’agit d’une évidence.
  3. Entre le contre et le contre : je n’aime ni l’un ni l’autre, et pourtant je dois choisir.

Vous l’avez deviné, la peste ou le choléra est un choix de « contre », un choix par défaut.

Il est tellement contre nature, que même notre belle langue française ne trouve pas les mots justes.

Voter pour celui/celle que j’aime le « moins » moins ? Ou celui/celle que j’aime le plus parmi les moins ? Le moins pire du pire ? Vous voyez vite la difficulté pour notre cerveau à y voir plus clair, avec des formules tellement inadaptées.

Nous ne disposons pas de mots pour expliquer simplement ce choix, car il est par définition ubuesque.

Choisir, c’est aller vers, pas aller contre.

Dans le cas précis des élections, le choix se complique encore davantage car il s’agit d’un pari sur l’avenir. Pas seulement le nôtre, mais aussi celui de nos enfants, de notre descendance. Il se complique également par la pression liée au fait qu’il n’y aura pas de 2nde chance. Je dois choisir maintenant.

Or, c’est difficile lorsque l’on se souvient que « Les promesses n’engagent que ceux qui les croient ».

Il s’agit donc de faire confiance en quelqu’un qui ne nous inspire pas, pour lui confier l’Avenir, tout en craignant que cette personne nous mente et nous manipule sur ses réelles intentions !

Vous comprenez mieux l’expression peste ou choléra ? Dans les 2 cas je meurs, mais pas de la même façon… En votant dans les 2 cas je serai déçu(e) mais pas pour les mêmes raisons )

Les plus sceptiques attendaient le débat pour se décider.

Je doute qu’ils y voient plus clair aujourd’hui : je ne vais pas parler ici de la forme ou du fond, les commentateurs politiques s’en chargent.

Non, ce qui m’intéresse avec ce débat c’est de décoder une partie des biais cognitifs qui vont peser dans les décisions.

Pour débuter, une petite définition des biais : il s’agit « d’un raccourci », d’un automatisme de pensée (l’inconscient est au commande !) qui influence notre perception, et donc nos décisions, sans que l’on s’en aperçoive.

On a dénombré environ 180 biais !

Je vous livre ici, ceux qui risquent d’influencer le vote dans un sens ou dans un autre, certains biais s’appliquant même aux 2 candidats.

  • Le biais de confirmation

Consiste à retenir uniquement les informations qui confirment nos croyances et à ignorer celles qui les contredisent.

  • Le biais de statu quo

C’est la tendance à préférer laisser les choses telles qu’elles sont. Ainsi, le changement apparait comme apportant plus de risques et d’inconvénients que d’avantages possibles. Il s’apparente au biais de l’aversion pour la perte, qui consiste à poursuivre dans la même voie avec l’espoir de se refaire (ex : le joueur). Ce biais nous empêche d’envisager les choses autrement, sous prétexte que nous avons déjà tellement investi !

  •  L’effet boomerang

Trop de persuasion tue la persuasion ! La répétition produit l’effet inverse de celui attendu…

  • L’effet de simple exposition

L’exposition répétée à quelque chose ou quelqu’un nous le rend familier et à terme agréable. Combien de chansons détestées à la première écoute, et adorées au centième passage ?

  • Le biais de bandwagon (mouton de Panurge)

Il consiste comme son nom l’indique à faire comme les autres ! On comprend mieux dès lors l’importance, voire l’influence des sondages.

Pour finir et pour ce qui est du résultat, il faudra attendre dimanche, d’ici là, j’espère que vous percevrez à quel biais vous êtes sensible.

À vous de le conserver ou de vous en défaire,  l’intérêt pour moi se limite, ici comme ailleurs, à  être conscient  de ce qui se joue en soi.

Résurrection ou renaissance ?

cocottes pâques 300x150 - Résurrection ou renaissance ? Week-end pascal oblige, j’ai eu envie de vous parler de résurrection, ou plutôt de renaissance, en ce qui nous concerne.

Car, malheureusement,  je ne connais personne qui soit ressuscité, c’est à dire revenu d’entre les morts.

Puisque nous n’avons pas la «chance » de Lazare ou du Christ *, il est temps de comprendre que nous n’aurons pas, nous, de seconde chance de réussir ou refaire notre vie.

En revanche, nous avons tous la possibilité de renaitre.

Qu’est-ce qu’une renaissance ?

Renaitre, c’est faire le choix d’accepter quelque chose que l’on a par définition pas choisi : naître, vivre, venir sur terre.

Si certains acceptent et s’adaptent rapidement à cette vie nouvelle, pour d’autres en revanche l’acceptation est plus laborieuse : la vie parait lourde, compliquée, difficile.

Un fardeau à porter et à gérer, alors que l’on a rien demandé.

Je vis parce que je suis sur terre. Pas par plaisir ou par goût, mais simplement parce que j’y suis et que j’attends d’en partir.

Bref, un cadeau empoisonné.

Renaître, c’est donc décider à un moment donné, d’occuper sa vraie place dans ce monde. D’incarner enfin ce qui m’a été donné : une chance de me réaliser.

Renaitre, c’est enfin prendre du plaisir à vivre si ce n’était pas le cas dans la première partie de vie.

La renaissance, c’est quand ?

La renaissance peut-être le fruit d’une décision mûrement réfléchie, du virage de la quarantaine ou la cinquantaine, ou à la suite d’un évènement marquant : séparation, changement de profession et d’orientation.

Dans tous les cas, elle marque une rupture. Elle survient grâce à un changement de regard sur la vie en général, et la sienne en particulier.

Renaître, c’est faire le bilan du passé, un tri, afin de construire un avenir à son image.

Quand je le décide.

Pas demain, pas plus tard, pas quand je me réveillerai, pas « si ceci… ou si cela… »

Non, renaître ça se décide maintenant.

Notre vie, c’est ici et maintenant.

Alors, pourquoi attendre pour la vivre ? Que d’autres la vivent pour nous ?

Décide pour ta vie, sinon d’autres s’en chargeront à ta place…

En attendant, profitez bien de ce week-end pascal pour apprécier la vie, manger du chocolat, vous détendre, partager, rire !

*Cette croyance n’engage que ceux qui la partagent

Mémoire : la fabrique aux souvenirs

Les souvenirs sont à la fois mystérieux et subjectifs.

la madeleine du souvenir - Mémoire : la fabrique aux souvenirsChacun fait un tri, garde ce qui l’a le plus marqué, ce qu’il souhaite conserver, ou à l’inverse, subit un souvenir dont il ne peut pas se défaire. Nous avons tous notre madeleine de Proust.

Parfois d’ailleurs  sans trop savoir  ni pourquoi ni comment, sauf dans le cas, lié d’un traumatisme.

Alors, comment est-ce que cela fonctionne ?

Avant de vous raconter une anecdote, je vous propose une rapide explication du mécanisme de la mémoire.

Elle suit 3 étapes distinctes :

  1. L’encodage : cela correspond au traitement de l’information pour qu’elle devienne un souvenir.
  2. Le stockage : comme son nom l’indique, cela consiste à ranger l’information dans la zone appropriée du  cerveau.
  3. La consolidation : contrairement à son nom, cette étape permet la récupération de l’information déjà stockée.

Enfin, il n’existe pas une, mais plusieurs mémoires : sensorielle, épisodique, sémantique et procédurale.

Selon le type de mémoires, elle sera à court ou long terme, voire permanente. En effet, sauf accident, nous avons tous retenu a minima notre nom et prénom !

Maintenant ma petite anecdote, faisant appel à la mémoire épisodique.

Dernièrement, j’ai retrouvé une connaissance que je n’avais pas revue depuis fort longtemps. Nous avons échangé avec légèreté puis avons évoqué quelques souvenirs communs.

Je lui ai alors parlé d’une de nos rencontres vieille de 20 ans. Je lui ai donné quelques détails qui l’ont épatée. Ouvrant grands ses beaux yeux bleus, elle m’a dit « tu te souviens de ça ! Mais comment tu fais ? ».

Je lui ai répondu « je m’en souviens précisément car tu étais tellement heureuse ».

J’y ai réfléchi depuis et j’ai cherché à établir pourquoi je me souvenais davantage de tel ou tel évènement.

Effectivement pourquoi avais-je conservé aussi intact  ce souvenir?

En faisant l’inventaire de tous les souvenirs du même type, je me suis aperçue qu’ils avaient tous un point commun : ils évoquaient le bonheur. Celui des autres, le mien.

J’ai alors compris que dans la fabrication d’un souvenir, mon stockage était subjectif : je conserve en priorité les bons souvenirs.

Et vous ? Quel filtre régit votre stockage ?

Si vous conservez en priorité ceux teintés de tristesse, il y a fort à parier que votre vie soit lourde à porter.

En stockant dans les valises des évènements plutôt désagréables il est difficile d’être heureux !

Pour s’en « débarrasser » ou les atténuer, plusieurs techniques existent, dont la PNL.

Mon prochain article portera sur quelques méthodes efficaces pour y parvenir.

Alors à bientôt !

Quelle malchance, j’ai jamais la fève !

galette 300x300 - Quelle malchance, j'ai jamais la fève !Quand la malchance s’invite à table…

«C’est jamais moi qui ai la fève ! j’en ai marre, j’ai jamais de chance !!»

Et un de ses frères de répondre à sa sœur : « Moi, je l’ai quasiment tout le temps »

C’est idiot, mais ces quelques mots de ma fille, m’ont bouleversée.

Je suis restée interdite, je n’ai rien trouvé d’utile et d’aidant à lui répondre.

Moi, la coach ? Quelle honte ! Je suis mortifiée !

Je l’ai regardée, dépitée, et je lui ai dit pitoyablement « oh, ma pauvre louloute, c’est trop triste ! »

Et naturellement, j’ai triché le soir-même, avec sa muette complicité,  pour qu’elle ait enfin la fève…

Je m’en suis aussitôt voulue.

Tout le monde s’en est douté mais personne n’a rien dit. Pathétique et admirable ) !

Oui, admirable.

Car au fond, si tout le monde s’est tu, et a participé à cette pieuse supercherie, c’est pour une seule et même raison : l’envie, le besoin de rétablir une certaine justice face à la chance, à rééquilibrer le jeu.

Une forme de solidarité tacite face à cette variable, que nous avons tous rencontré, loupé, ou constaté chez autrui.

Car nous sommes tous conscients, ou fantasmons, le poids de la chance.

Notamment celui de la malchance, que nous grossissons souvent, quand cela nous arrange « La malchance est une circonstance atténuante que la vie donne aux ratés ».

J’ignore de qui est cette citation mais je la trouve souvent juste,(en dépit du mot « ratés » que je n’apprécie guère !)

C’est pourquoi  je me suis rapidement reprochée mon manque d’à propos.

Aussi, un peu tardivement,  voilà ce que j’aurais dû répondre à ma fille :

« Tu en es sûre ? Tu te souviens d’une année sur l’autre si tu as eu la fève ? (parce que moi non !!)  Et même si c’est le cas, ce n’est pas toi qui n’as pas de chance. Nous sommes 5, un seul l’a eu, il y en a qui a plus de chance que les 4 autres, c’est tout. En revanche, si tu te racontes que tu n’as pas de chance, tu risques de ne plus en avoir, de la décourager. Et puis, tant que ça concerne la fève, c’est pas bien méchant ! »

Oui, voilà ce que j’aurai du lui répondre plutôt que de prendre pour argent comptant sa plainte, compatir immédiatement, au risque de renforcer ce qui relève davantage de la croyance que de la réalité, de généraliser une situation qui se limite à l’Épiphanie !

Vous jouez de chance ou de malchance dans votre vie ?

Sans nier pas un pourcentage possible, il me semble que notre croyance intime de rencontrer souvent plutôt l’une (la chance) ou l’autre (la malchance) renforce leur influence, leur présence dans notre vie.

Alors, gare à nos croyances à leur sujet !

Positive attitude en 2017 !

2017 - Positive attitude en 2017 !Positive 2017 ?

Comme bien d’autres, j’ai mal commencé l’année, alitée : rhume, grippe, bronchite, je ne compte plus ceux qui autour de moi ont fini 2016, ou débuté 2017 dans cet état !

Incapable de faire autre chose, je « comatais » sur mon canapé, lorsque j’ai réfléchi aux différentes façons de considérer mon « état », à savoir :

  1. Et ça recommence, tous les ans c’est la même chose.
  2. Quelle poisse, avec tout le travail que j’ai, c’est bien ma veine !
  3. Eh bien, voilà une année qui commence encore bien…
  4. Chic, je vais pouvoir me reposer !
  5. C’est le repos avant la tempête, je me ressource pour être en forme toute l’année…
  6. Ça me fait du bien de ne rien faire : je n’ai qu’à réfléchir, un peu, et dormir, beaucoup.

Si la liste n’est pas exhaustive, elle a pour mérite d’illustrer ce que je veux vous souhaiter pour 2017 :

SOYEZ INCONDITIONNELLEMENT POSITIF.

Être inconditionnellement positif consiste à chercher dans toutes situations,

y compris celles qui semblent désagréables ou malvenues, quelque chose de positif.

À l’inverse de ce que l’on pourrait croire, (à cause sans doute de la méthode Coué souvent aussi mal comprise qu’interprétée), cela ne consiste pas à nier la situation. Par exemple, je ne me répète pas pour aller mieux « je ne suis pas malade, je suis en pleine forme ! ».

Au contraire, j’accepte d’être alitée et je m’en réjouis : j’imagine que vous avez deviné parmi la liste proposée, les phrases qui me sont venues à l’esprit !

Et vous ? Quelles phrases vous êtes-vous répété ?

Si elles ressemblent peu ou prou aux 3 premières de ma liste, je vous propose de vous poser en 2017, pour vivre cette année sous le signe de la « positive attitude », les 3 questions suivantes, :

  1. Est-ce modifiable ? Si oui, tant mieux !

Si non, inutile de râler ou de se plaindre, cela ne changera rien.

  1. Puisque ce n’est pas modifiable, y a-t’ il une leçon à tirer ?
  2. Quel bénéfice, bienfait, quel aspect positif peut-on à trouver à cette situation, cet évènement ?

Testez, vous constaterez que la vie est bien plus douce.

Alors et pour conclure, douce année 2017…

Bonnes fêtes de fin d’année

Les fêtes de fin d’année arrivent, et en attendant de vous retrouver en 2017, je vous souhaite :

 De l’amour et de la convivialité
repas de famille 300x200 - Bonnes fêtes de fin d'année
Du repos, beaucoup de repos   Ou simplement de buller
ange 300x187 - Bonnes fêtes de fin d'année   bulle de noel 300x218 - Bonnes fêtes de fin d'année
De la neige, beaucoup de neige   Des rencontres improbables
 boule neige 300x199 - Bonnes fêtes de fin d'année sapins 300x191 - Bonnes fêtes de fin d'année
Des joies toute simplesluge 300x184 - Bonnes fêtes de fin d'année Des cadeaux, cadeaux 300x200 - Bonnes fêtes de fin d'annéeplein de jolis cadeaux
Bref, des fêtes aussi chargées que ce sapin !

sapin fotolia 200x300 - Bonnes fêtes de fin d'année

Stress, quand tu nous tiens !

les rouages du stress 300x200 - Stress, quand tu nous tiens !Hier soir, j’ai assisté à une conférence sur le thème du stress.

Par égard pour l’intervenante, je n’en dévoilerai pas le contenu. L’objet de cet article est un zoom sur 2  éléments m’ont particulièrement interpelée :

Le nombre de personnes présentes et la majorité de femmes (tiens, tiens ! ?)

En voyant la salle, je me suis dit que ce sujet était particulièrement bien choisi, car il règne sur le siècle ! Il est sans doute le plus important puisque les 2 autres sont souvent une de ses conséquences.

Pourquoi ce changement ?

Quelle(s) évolution(s) ou régression de notre société en sont responsables ?

Comment expliquer que nous soyons plus stressés que nos ancêtres ? Des personnes qui devaient chasser pour se nourrir, ignoraient où dormir, et dont l’environnement représentait une menace permanente ?

L’explication réside naturellement dans la nature même du stress d’aujourd’hui. Les hommes des cavernes éprouvaient de grands moments de stress (je suis face à un ours ! aïe !!), mais les épisodes étaient limités dans le temps : soit l’ours l’avait dévoré, soit il l’avait tué. Dans les 2 cas, le stress retombait.

Changement d ‘époque et de problèmes. Je ne crains plus l’ours, mais je crains mon patron ou mes collègues que je vois tous les jours. Aucun des 2 ne mangera l’autre (c’est la bonne nouvelle) mais la situation n’a pas de fin (c’est la mauvaise !).

Je n’ai plus à chasser pour manger, mais je mange avec une horloge dans la tête, je vais au restaurant en regardant 10 fois ma montre, craignant d’être en retard.

Je sais où dormir, mais je crains de perdre ce toit, faute de travail, de rentrées d’argent suffisantes, et puis je dois l’entretenir. Les femmes des cavernes avaient sans doute une idée du ménage très spartiate !

Cela m’amène à ma seconde remarque : la surreprésentation des femmes dans l’auditoire.

Je passerai sur les explications physiologiques bien connues, notamment notre émotivité plus à fleur de peau que celle de ces messieurs (Cf le dernier cerveau et psycho).

Je me suis demandé s’il y aurait eu autant de femmes à la même conférence 60 ans auparavant ? Sans doute pas. Les femmes sont plus exposées au burn out car elles subissent un double stress chronique : leur vie professionnelle et leur vie familiale. L’horloge, les exigences (ciel, mon ménage !), les sollicitations (les enfants, le mari, le téléphone, les mails !), les soucis tournent en permanence, pas de pause, pas de stop. Les seuls temps de récupération étant le sommeil, lorsque celui-ci commence à être perturbé sous l’effet du stress, le cercle vicieux et insidieux s’installe.

Que les messieurs ne prennent pas ombrage de mes propos qui s’appuient sur des études sérieuses ! (https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372773?sommaire=1372781)

Si vous avez le sentiment que votre vie vous contrôle plus que vous ne la contrôlez, si vous avez le sentiment d’être un tout petit rouage soumis, n’attendez pas le burn out pour vous faire aider !

Nos habitudes : découvrez les 3 types

cigarette - Nos habitudes : découvrez les 3 typesNos habitudes nous jouent bien des tours, chacune à sa façon.

Prenons 3 exemples différents :

L’autre jour, j’ai appelé une cliente pour l’avertir que la route de Conflans était fermée et qu’il fallait passer côté ville. J’ai pris la route à mon tour, et je suis arrivée au carrefour où la déviation était en place. J’avais oublié que la route était fermée.

Il y a déjà plusieurs années de cela, en reposant mon caddie, j’ai trouvé un petit billet parterre. Depuis, c’est plus fort que moi, je regarde toujours parterre si un 2ème billet ne traine pas…

Un matin, j’ai failli me tuer dans mes escaliers : j’étais en retard, et j’ai failli ne jamais arriver. Mon pied a glissé sur la 1ère marche, j’ai mouliné, glissé, dégringolé,  je me suis rattrapée à la rampe quelques marches plus bas. Depuis, je m’accroche à la rampe dès la 1ère marche.

La 1ère anecdote est uniquement due à la répétition, dont mon cerveau est imprégné. Je fume sans y penser, je mange sans en avoir conscience, je dors toujours à la même place, etc…

C’est ce que l’on appelle la force de l’habitude. Je suis passée par le même chemin, car je suis en pilotage automatique (c’est le cas de le dire !), l’inconscient est au commande de mon véhicule.

A l’inverse, les deux dernières  sont le fruit d’un évènement marquant. Positif ou négatif, j’en fais une règle.

Une fois suffit pour que j’en fasse une règle, et donc une habitude immuable. Ce sont les plus dangereuses, car elles sont ancrées dans notre mémoire, dans nos émotions. Elles s’imprègnent en nous presque à notre insu.

Bien sûr les 2 exemples cités ne sont pas dangereux pour moi, et donc l’habitude qui en découle n’est pas invalidante, négative pour moi. Elle est même salvatrice dans l’exemple de l’escalier.

Mais prenons un autre exemple.

Je suis enfant, je m’exprime en classe, et les autres enfants rient de ce que je viens de dire. Peut-être parce qu’ils ne m’ont pas compris et pas nécessairement parce que c’était idiot ! de cette expérience,

Je tire la conclusion suivante : ce que j’ai dit était ridicule.

J’en fais une règle : tout ce que je dis est idiot.

Qui devient une habitude : je me tais pour ne pas être ridicule.

Avec cette nouvelle croyance, je me mets effectivement à l’abri du ridicule, mais je me mets surtout à l’abri de dire quelque chose d’intéressant qui me permettrait d’inverser la règle…

Ces habitudes sont dangereuses car insidieuses, et surtout parce qu’elles ne sont jamais remises en cause ! Enfin, tant que je n’en sors pas.

Si vous êtes concerné(e) par ce type de situation, pas d’autre moyen que de courir le risque qu’elle se vérifie… ou pas !

Coaching en kit

kit de bien être 300x224 - Coaching en kitLe coaching se distingue des autres approches d’aide, d’accompagnement, par sa boîte à outils.

La mienne est un mélange de plusieurs courants. Les enseignements du coaching bien sûr, mais aussi un peu de philosophie, de la PNL, de la morale populaire, et du bon sens !

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous livrer ce que j’appellerais le kit de survie du bien-être. Il s’agit de règles à respecter pour une bonne santé mentale et morale

En coaching, c’est mon cadre de référence. Ce sont tous les points indispensables à vérifier, et respecter, pour être heureux et se sentir bien au quotidien.

Pour commencer vous les trouverez dans leur version longue et commentée.

  1. Bien se connaitre, c’est à dire connaitre ses forces et ses limites. Mettre en application le « connais-toi toi-même » de la philosophie socratique.
  2. Se traiter avec respect, indulgence et bienveillance. Être son premier meilleur ami.
  3. Chercher les solutions plutôt que les problèmes. À regarder au microscope mes problèmes j’en oublie qu’il y a toujours une solution. Comme le disait Einstein « si un problème ne trouve pas de solution, c’est qu’il est mal posé ! ».
  4. Accueillir et respecter l’Autre dans sa différence, son altérité, ou l’écarter s’il est nuisible. L’Autre est souvent un allié, un ami, quelqu’un qui me fait avancer. Mais s’il se révèle être néfaste à mon épanouissement je dois savoir m’en éloigner.
  5. Être à l’écoute de soi. « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». En se posant des questions simples : « Est-ce que je fais, dis, ou me dis, ou pense, me fait du bien ? Est-ce que c’est bon pour moi ? De quoi ai-je envie ? Est-ce que ce que je vis à cet instant précis me plait, me convient ? ».
  6. Ressentir et exprimer de la gratitude. Dire merci rend heureux, regarder ce que je vis de réjouissant et m’en féliciter augmente notre part de bonheur.
  7. Être inconditionnellement positif. Quoiqu’il se soit passé, si je ne peux pas le modifier, essayer d’en tirer un bénéfice aussi minime soit-il. A défaut de bénéfice, en tirer une leçon.
  8. Rendre à l’autre ce qui lui appartient. La colère, la mauvaise humeur, le blues sont contagieux, halte à la contagion.
  9. Se poser les bonnes questions. Par exemple, « comment puis-je faire autrement ? » plutôt que « pourquoi ça m’arriiiiiive, à moiiiii ? »
  10. Porter un regard innocent et curieux sur tout. Changer son regard, se défaire des idées préconçues, des habitudes, des préjugés pour se donner toutes les chances de réflexion.
  11. Transformer les échecs en expériences et en tirer des leçons. Quoique je vive, j’ai quelque chose à comprendre et en apprendre.
  12. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Ne pas avoir peur des obstacles et des difficultés, ils nous renforcent. Et surtout ne jamais fuir tant que ma santé, ma vie n’est pas en jeu.
  13. Aide toi le ciel t’aidera. Ne pas attendre que les autres, le ciel, la terre, me sauvent, mais apprendre à me sauver seul, à me prendre en main, à me gendarmer, à me surveiller, à mettre en place des actions qui vont dans le sens de ce que je souhaite. Apprendre à différencier sauvetage, assistanat et soutien…

Pour finir, je vous l’offre en version « check-up » téléchargeable ici : le-kit-du-bien-être

Plus vous répondez OUI aux items, plus votre chance de vous sentir bien, croit.

A l’inverse, si vous répondez NON à tous ces points, vous avez toutes les raisons de ne pas être en forme et épanoui(e).

Votre kit  contient pas les mauvais outils…

Alors, vos résultats ?

13 OUI ? À vous la belle vie !

13 NON ? Appelez-moi 😉