Merci Mesdames !

A quelques heures de la Journée de la Femme, je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce sujet.

Alors je dédie cet article à toutes les femmes qui se sont rebellées, qui ont lutté et milité pour que je puisse :

  • Respirer librement sans jamais étouffer dans un corset (merci Coco et les autres !)
  • Troquer la jupe pour le pantalon (1909)
  • Porter les cheveux courts si ça me chante (Madeleine Pelletier, 1903)
  • Profiter d’un programme scolaire identique à celui des garçons (1924)
  • Travailler sans avoir besoin de l’autorisation de mon époux (1965)
  • Faire le métier qui me plait : médecin (Madeleine Breis 1875), ou astronaute (Claudie Haigneré, 1996)
  • Écrire en mon nom (Colette, nègre de Willy)
  • Conduire une voiture, un taxi (Mme Decourcelle, 1908), ou un avion (Elise Deroche, 1910)
  • Voter si je veux et pour qui je veux (droit de vote pour les femmes, 1944)
  • Disposer à ma guise de l’argent que je gagne (1907)
  • Ouvrir un compte en banque séparé de celui de mon mari (1965 !!!)
  • Dissoudre les liens du mariage pour cause de désamour (2004)
  • Avoir des enfants oui, mais point trop n’en faut (invention de la pilule, 1956)
  • Disposer de mon corps librement (1975, loi sur l’avortement et 1990, loi sur le viol conjugal)

index 150x150 - Merci Mesdames !Merci à elles, passées et à venir, qui me permettent de dire sans crainte que je suis femme et fière de l’être.

Cette journée ne m’interdit pas de penser aux hommes sans lesquels ces progrès n’auraient pas vu le jour : De Gaule (droit de vote aux femmes), Dr Gregory Pincus (inventeur de la 1ère pilule contraceptive), et tous ceux qui au quotidien épaulent, soutiennent et défendent leurs mères, épouses, filles…

Bonne journée du 8 Mars à vous toutes !

Les 8 clés du monde

N°8 : Le principe de reproduction

Ce principe est fondamental.

Je perçois et je reproduis le monde à mon image.

Pourquoi l’ordinateur est-il si proche de l’être humain ? Parce qu’il est conçu à son image ! Un disque dur, une mémoire, un écran (la partie visible de mon être), un programme (l’éducation, la formation, les virus…).

Les exemples de copie et plagiats en tout genre de l’homme et de la nature, sont fort nombreux.

Ce principe est formidable tant qu’il s’agit de vraie reproduction, c’est-à-dire de copie, quasiment à l’identique.

En revanche cela se corse lorsque je l’étends à des choses ou des êtres déjà crées : Pourquoi ai-je tant de mal à comprendre l’Autre ? Parce que je le crois et je le veux identique à moi ! C’est tellement plus simple, que de devoir l’accepter, le comprendre dans sa différence.

ma source d’inspiration préférée, s’appuie justement sur ce principe fondamental :

« A l’école de la vie, je redouble aussi tant que je n’ai pas compris la leçon »

Oui, tant que je n’ai pas compris, les mêmes erreurs se reproduisent…

Nous sommes arrivés à la 8ème et dernière clé du monde.

N’hésitez pas à compléter et enrichir ma mallette de serrurière !

Les 8 clés du monde

N° 7 : Le principe de circulation

Tout est en mouvement, tout circule.

Les idées, les fluides, les énergies, les émotions, les paroles, les virus, les individus.

Ce principe de circulation a pour corollaire celui de contagion et de réciprocité.

Si je me conduis mal avec quelqu’un, il est fort probable que l’Autre me renvoie cette énergie négative (réciprocité).

Il est fort probable également que si je ris à gorge déployée, je donne envie à d’autre de rire (principe de contagion).

Si mon rire est contagieux, alors mon humeur, mes croyances, mes pensées, le sont également.

Pourtant, nous avons tous tendance à l’oublier : nous admettons facilement que l’Autre m’a transmis sa mauvaise humeur, mais nous avons davantage de difficultés à nous reconnaitre dans cet Autre !

Surveillons nos pensées, nos humeurs, nos paroles, elles sont aussi contagieuses qu’Ebola !

Une maladie qui se propage se reproduit à l’envie, devient virus : le principe de reproduction est le dernier que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N° 6 : Le principe de causalité

Toute situation, évènement, changement est le fruit du mariage cause / effet.

Je suis souvent conscient que l’effet est le fruit de la cause.

En revanche, j’oublie « facilement » qu’en posant d’autres actions (cause), j’obtiendrai de la même façon d’autre résultats (effets).

L’être humain vit dans l’effet, il jouit du résultat ou subit les conséquences, mais se sent rarement acteur de la cause.

Il n’hésite pas à faire preuve d’une rare mauvaise foi, sélectionnant comme cela l’arrange, les situations pour lesquelles il reconnait ce principe (par exemple : « c’est grâce à moi ! ») et celles où il le récuse (par exemple : « ce n’est pas de ma faute ! »).

Personne ne discute le fait que s’il pleut je suis mouillé, si je plante une graine et en prends soin, elle poussera.

En revanche, nous avons davantage de difficulté à reconnaitre que si je ne prends pas soin des autres, ils me tournent le dos.

Dans les trois cas, le même principe s’applique : une action produit un effet.

Si je reste dans le déni, je me « victimise », je pense que les choses m’arrivent et que je n’y peux rien !

A l’inverse, en admettant ce principe, je reprends le contrôle de ma vie.

En acceptant de poser des actions différentes, j’obtiendrai à coup sûr un autre résultat.

Je prends soin de mon entourage, il reste auprès de moi et me le rend bien.

Il me le rend bien, car il respecte le principe de circulation, que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N°5 : Le principe des cycles

L’Histoire, le temps, les saisons, les marées… Encore et toujours des cycles !

Aujourd’hui, trop de personnes font ou souhaitent faire comme si cela n’existait pas.

A l’image de ces employées de grandes firmes américaines, qui congèlent leurs ovocytes pour « plus tard », ou encore les bourreaux de travail qui « turbinent » 7 jours sur 7, ou réduisent leurs nuits pour en faire davantage.

Erreur quasi fatale, nous sommes faits pour profiter et pour dormir !

Nous sommes faits pour manger et nous arrêter une fois rassasiés, nous sommes faits pour vivre et pour mourir.

Accepter l’existence de ces cycles, admettre que je leur appartiens me permet de les vivre en toute quiétude.

Il pleut en automne ? Pourquoi me lamenter, me plaindre de la météo, à quoi cela me sert-il ?

il me suffit au contraire d’appliquer le 4ème principe, celui de la confiance pour savoir qu’après l’automne viendra l’hiver et peut-être la neige, et enfin le printemps !

Ce principe de confiance est également indispensable au 6ème que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N°4 : Le principe de confiance

Ce à quoi je résiste, persiste.

Le principe de confiance, consiste à poser une action et être absolument certain d’obtenir un résultat.

Ce principe s’oppose au doute, à la méfiance, à la défiance. Il permet d’aborder avec légèreté et sérénité la vie et ses aléas. Il permet d’être positif, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, de surmonter rapidement les épreuves en considérant les échecs comme un apprentissage, une expérience de vie, dont je tire quelque chose de profitable pour moi.

Si j’ai la confiance absolue que la vie m’envoie ce dont j’ai besoin, rencontres, évènements, et que même si je ne vois pas immédiatement la raison, il y en a une, alors je peux lâcher prise.

La nature ne réfléchit pas : elle est, simplement.

Semer aujourd’hui en étant certain de récolter demain, vivre l’instant présent, ne pas s’inquiéter de l’avenir, voilà la meilleur façon d’honorer ce 4ème principe.

Ce 4ème principe est très complémentaire du suivant, que nous nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N° 3 : Le principe de l’homéostasie

Celui de l’équilibre : de la recherche, de l’atteinte, et du maintien de cet équilibre.

Il est (était !) fréquent qu’à une période de sécheresse succède une période de pluie. Pourquoi ?

Pour maintenir ce fameux équilibre.

Face à un dérèglement, succède un autre, afin de trouver au bout de la chaine, une moyenne, un point d’équilibre.

Un point si fragile que l’individu hésite à bouger, à modifier quoique ce soit, de peur de le rompre. Dans ce cas l’équilibre devient immobilisme, sclérose, petite mort. Car nous nous habituons à tout, même au pire, tant que nous y trouvons une forme d’équilibre.

Tout organisme cherche à s’adapter, et évolue dans ce sens.

Si je vis dans un milieu hostile, je vais développer des stratégies (un mode de vie, un habitat, etc…) compatible avec cet environnement, de façon à trouver un équilibre, mon équilibre. Ça a été vrai jusque dans les camps de concentration, où les survivants ont trouvé un moyen de tenir. Grâce à l’humour, la solidarité, le rêve. Peu à peu, les individus se sont habitués, et sont parvenus à trouver un semblant d’équilibre.

Toutefois, cette règle peut devenir une prison lorsque l’équilibre trouvé est insatisfaisant. Dans ce cas, c’est la peur qui m’empêche de changer les choses. Je reste où je suis car c’est ce que je connais de mieux.

En ayant peur du changement, je m’oppose au 4ème principe, celui de la confiance, que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

N° 2 : Le principe de relativité

Entre chaque excès, se trouve une gamme de nuances. Du blanc au noir, il existe le blanc cassé, le gris perle, le gris foncé, l’anthracite, etc… chacun étant plus ou moins blanc ou noir que l’autre. Il existera toujours un « plus » que moi, tout comme un « moins » que moi.

Lorsque je mets en pratique ce principe, je peux nuancer, modérer, ce que je vis, remettre un peu de lumière là où je ne vois que l’obscurité.

A l’inverse, en l’oubliant, j’exacerbe mes émotions : les imprévus deviennent des catastrophes, les expériences deviennent des échecs, etc…

Pour peu que j’ai adopté une seule façon de nuancer, ma vie devient vite un « pas assez » permanent : pas assez riche, pas assez beau, pas assez heureux, pas assez épanoui.

En somme, l’histoire de notre société occidentale sans le développement personnel !

Car le développement personnel vise entre autre à relativiser pour permettre à l’individu de définir ce qui est assez pour lui, et non sous le diktat des autres. Cette démarche vise à honorer le 3ème principe, celui de l’homéostasie, que nous verrons demain !

Les 8 clés du monde

8 clés 162x300 - Les 8 clés du mondeJ’ai toujours voulu et cherché à comprendre comment le monde fonctionnait, quels étaient les quelques principes universels et naturels que l’on retrouve de Vladivostok à Zanzibar.

Je suis parvenue à en trouver huit, que j’ai baptisés « Les 8 clés ».

Certaines sont évidentes (la polarité), d’autres sans doute plus discutables (la reproduction) mais toutes me semblent avoir leur place dans cet inventaire. La liste n’est sans doute pas exhaustive (n’hésitez pas à compléter !) ni « scientifique », elle est juste le fruit de l’observation d’une curieuse du monde.

Ce monde, je le perçois à l’image d’une mécanique de pointe, une horlogerie suisse ou franc comtoise : huilée et précise.

Régie par des règles simples mais efficaces, qui permettent de faire tourner l’ensemble sans anicroche.

Une place pour chacun et chacun à sa place, une fonction pour chacun et chacun sa fonction.

Les clés obéissent à cette même règle.

Chacune d’elles participe à l’équilibre du monde : elles sont opposées et/ou complémentaires, mais toutes indispensables. Mon incapacité à les utiliser, tour à tour, et avec parcimonie me conduit à l’échec.

En revanche, comprendre, accepter, respecter et interagir avec ces grands principes permet de vivre en harmonie avec, nous même, les autres, le monde en général.

N° 1 : Le principe de polarité 

Sans doute le plus évident des huit, il est largement répandu dans la nature et notre quotidien. Il nous sert de cadre de références, pose des limites, qui nous permettent d’évoluer grâce à des repères simples et précis. Il s’agit du monde des contraires, des opposés.

Sécheresse / Déluge,

Blanc / Noir,

Nuit / Jour,

Chaud / Froid,

Gauche / Droite, etc… Cette dualité permanente nous conditionne à penser et raisonner en extrême. Je pense tout, et son contraire ! Ce réflexe est d’autant plus vrai dans le cadre d’un changement. Lorsque je suis mécontent d’une situation, je pense très vite à son contraire : Mariage malheureux ? Divorce ! Emploi insatisfaisant ? Démission et chômage !

Erreur dommageable, car ce raisonnement nous enferme, diminue notre capacité à nuancer les situations. Nous raisonnons « par opposition », sans tenir compte de tous les possibles entre ces deux opposés.

En revanche, en s’appuyant sur le 2nd principe, complémentaire du 1er, nous voyons les choses sous un nouvel angle. Ce que nous verrons demain !

Gratitude for ever

Dire merci.

merci - Gratitude for ever

Dire merci

Encore un petit mot qui cache de grands sentiments.

Il est devenu, dans le meilleur des cas, une formalité de fin de phrase.

Banalisé il a perdu son âme.

Nous sommes bien éloignés du sens premier, car merci vient du latin « merces » qui signifiait « salaire », « prix », récompense pour un travail. Dire merci, signifie « accepter d’être redevable de ».

En français, comme dans toutes les langues latines (obrigado en portugais, grazie en italien, gracias en espagnol) il a le même sens : être l’obligé de, manifester ou demander la grâce de (y compris de ne pas rendre ?!).

Merci, n’est pas une simple formule de politesse, il est le maillon d’une immense chaine de personnes conscientes d’être redevables de ce qu’ils ont reçu.

Etre redevable ne signifie pas seulement rendre à la personne dont je me sens l’obligé, auquel cas nous assistons à une quête d’équité entre 2 personnes : « j’ai fait ça pour toi, à ton tour de », « je te rends un service, tu m’en dois un ».

Une comptabilité mesquine, car il est préférable de donner sans attendre de retour immédiat.

Il suffit d’avoir une absolue confiance dans cette longue chaine d’individus reconnaissants.

Je suis, tour à tour celui qui donne et celui qui reçoit, je donne avec plaisir et je manifeste ma gratitude à chaque instant.

Manifester sa gratitude possède une immense vertu : Sonja Lyubomirsky, auteur de « comment être heureux et le rester »place la gratitude au 1er rang de ses « 12 stratégies euphorisantes » qui agissent sur notre sentiment de bonheur.

Avez-vous déjà vu des personnes blasées et heureuses ?

Moi, non !

Alors, un grand MERCI à ceux qui liront cet article !