Mes émotions et moi

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Nos émotions nous jouent bien des tours et se jouent souvent de nous.

Prenons quelques exemples :

  • Je me suis mis(e) à pleurer comme une madeleine devant les informations télévisées ? j’ai eu du mal à retenir mes larmes à l’occasion du départ en retraite d’un collègue ?
  • Ou je m’emporte facilement en voiture ou avec mes enfants ?
  • Ou encore, je m’indigne plus facilement que mon entourage ?
  • Je ris plus fort que les autres ? ou je me réjouis très facilement de ce qu’il m’arrive ?

Quelle que soit l’émotion ressentie, une seule et même question nous taraude :

La manifestation de mon émotion était-elle légitime, ou au contraire disproportionnée, ridicule et déplacée ?

La 1ère chose à faire, me semble–t’il, est d’accepter d’avoir des réactions différentes des autres ! Nous avons tous une réaction différente et personnelle au soleil, et nous en tenons compte dans nos expositions. Alors que le soleil est le même pour tous, (comme les évènements cités plus haut), ce qui diffère fondamentalement est MA réaction face à lui.

Certains deviennent écarlates, d’autres bronzent rapidement et d’autres encore semblent totalement imperméables à toute coloration.

Curieusement, lorsqu’il s’agit du soleil, personne ne songe à remettre en cause cet état de fait.

Nous faisons avec. Si nous avons une peau fragile, nous nous tartinons de crème solaire, sans nous interroger sur la légitimité. Nous l’acceptons car nous savons que c’est NÉCESSAIRE.

Or, face à nos émotions, nous sommes beaucoup plus critiques : Et pourquoi je rougis ? Pourquoi je pleure ? Ou ris facilement ? Peut-être parce que c’est AUSSI NÉCESSAIRE !

Nos émotions diffèrent parce que notre capital de départ et notre seuil de tolérance aux évènements varie d’un individu à l’autre.

Bien sûr, s’il existait un baromètre, ou un thermomètre pour nous dire quelle est notre humeur exacte, quand nous dépassons la limite, quel seuil nous avons franchi, ce serait bien plus confortable.

En réalité, ces indicateurs existent mais ne garantissent pas la même précision.

Il s’agit, par ordre de priorité et d’importance :

  1. de nous-même, à condition d’être à l’écoute de soi et dans l’introspection,
  2. des autres à condition de les écouter et de tenir compte de leurs retours.

Nos émotions fonctionnent comme notre peau.

Un malaise au soleil indique que nous atteignons la limite, il s’agit d’un début d’insolation

La souffrance, les brûlures et les cloques !!, indiquent que nous avons déjà dépassé cette limite.

Au travail et dans notre vie professionnelle, cela se traduirait par risque de burn-out pour le 1er niveau, et pour le 2nd, dépression.

Si une de mes émotions me rend trop souvent visite, me parasite, et me fait souffrir intérieurement, alors il est temps de s’en protéger !

À  l’inverse, si mes émotions sont mes moteurs, elles me permettent de comprendre autrui, de créer, etc, il est au contraire temps de s’y connecter et de les cultiver…

Enfin, n’oubliez jamais : que serait ce monde sans la sensibilité de la SPA, la bienveillance de la Croix Rouge, ou l’indignation des Indignés ? nous avons besoin de personnes qui sont à l’écoute de leurs émotions et de leur sensibilité…

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