8. Respecté et protégé, tu te sentiras.
- Vous autorisez-vous à exprimer vos opinions, vos idées ?
- Parlez-vous facilement de ce qui vous tracasse ?
- Osez–vous demander de l’aide à vos collègues, votre chef ?
Ou
- Vous avez le sentiment que tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ?
- Vous ne parlez qu’en présence de votre avocat ?
- À l’image de ces 3 enfants, vous n’entendez rien, ne voyez rien, ne parlez pas ?
Je vous souhaite de tout cœur d’avoir répondu OUI aux premières questions, ce qui vous permettra d’obtenir le 8ème point sur les 10 que contient ce test.
Parler librement, se sentir en confiance est en effet un des piliers du travail idéal.
Car le silence et la parole bridée peuvent devenir une catastrophe.
Prenons le cas du crash de la West Caribbean Airways en 2005.
L’enquête a conclu à un déficit de communication entre les pilotes.
Le co-pilote a tenté d’alerter son supérieur sur le danger à venir, mais le pilote imbu de lui–même et expérimenté est resté sourd à ses mises en garde, considérant le co-pilote comme un jeune « blanc-bec ».
Où est la protection dans ce cas de figure ? L’aveuglement d’un seul, a conduit à la mort l’ensemble des passagers et de l’équipage. Nous sommes bien loin de la protection que sont en droit d’attendre les subordonnés.
Heureusement, nous ne sommes pas tous entre les mains d’un pilote orgueilleux et sourd !
Toutefois, trop d’organisation s’apparente de nos jours à ce type de dysfonctionnement.
Oui, la liberté d’expression est fondamentale : chacun doit pouvoir exprimer ses idées, sa vision, ses problèmes sans craindre de jugements, ni de mise au placard sans bon de sortie.
Car la pluralité fait la richesse, le nombre la force.
Bien que très idéaliste (si, si !!), je n’en suis pas moins réaliste : la libre expression est une richesse à condition de savoir l’exploiter, la canaliser. Mais à tout prendre, je reste convaincue qu’entre deux excès, il vaut mieux celui d’une parole débridée qu’une parole bridée…