2. Par ton travail tu t’enrichiras
Par s’enrichir, j’entends à la fois gagner de l’argent, augmenter avec les années son pouvoir d’achat, mais également s’enrichir d’expériences et humainement.
Intéressons-nous d’abord au salaire : Si votre pouvoir d’achat épouse la courbe de vos années, alors restez où vous êtes !
Un emploi devrait légitimement permettre de vivre de mieux en mieux, grâce notamment à l’ancienneté et l’évolution au sein de l’entreprise.
Est-ce vraiment le cas aujourd’hui ? Loin s’en faut !
En 2015, plus de 10% des salariés survivent grâce aux Smic.
10 % jalousés par les salariés embauchés en CDI depuis 10, 15 ou 20 ans dont le salaire n’a pas évolué ! Aujourd’hui, de jeunes intérimaires gagnent davantage que les salariés de la première heure, sans le mérite de l’ancienneté.
Accepter de survivre lorsqu’on est très jeune (jobs d’été, etc…) me parait « entendable », car l’expérience n’est pas encore là.
Mais avec les années, n’est-il pas légitime de bien vivre grâce à son travail et progressivement s’enrichir jusqu’à la fin de sa carrière ?
Avez-vous le sentiment de survivre, ou vous sentez-vous riche ?
Un 1/2 point de plus si vous vous sentez riche !
Pour gagner le second 1/2 point, il faut également s’enrichir de son travail, ce qui ne se résume pas à la rémunération perçue. L’enquête 2014 du Cercle de la motivation effectuée sur 110 salariés, révèle que la richesse, l’intérêt de l’emploi devance de 4 rangs la rémunération, avec respectivement la 4ème et la 9ème place sur 17 facteurs de motivation.
Si un salaire, très, trop bas, est un facteur de démotivation, à l’inverse une bonne rémunération ne suffit pas à motiver un salarié.
En revanche, le sens de mon travail, la mission dont je me sens investi sont essentiels. Travailler par envie davantage que par besoin, continuer d’apprendre, transmettre à son tour, voilà ce qui enrichit réellement un salarié, lui procure bien être et plaisir.
Tant qu’à tailler des pierres, ne vaut-il pas mieux avoir la fierté de construire une cathédrale plutôt que d’avoir le sentiment de casser des cailloux ?
Ainsi pourrait-on résumer ce 2nd commandement : être bien payé pour construire des cathédrales…
- Et vous ? Etes-vous satisfait de votre rémunération ? Avez-vous fait le plein d’expériences, de rencontres et d’apprentissage qui donne du sens à votre activité ?
- Ou avez-vous le sentiment de vous appauvrir financièrement, intellectuellement et humainement ?
Si la réponse est OUI à la 1ère question, un 1/2 point de plus ! Encore 8, et à vous le diplôme du salarié heureux !