N° 3 : Le principe de l’homéostasie
Celui de l’équilibre : de la recherche, de l’atteinte, et du maintien de cet équilibre.
Il est (était !) fréquent qu’à une période de sécheresse succède une période de pluie. Pourquoi ?
Pour maintenir ce fameux équilibre.
Face à un dérèglement, succède un autre, afin de trouver au bout de la chaine, une moyenne, un point d’équilibre.
Un point si fragile que l’individu hésite à bouger, à modifier quoique ce soit, de peur de le rompre. Dans ce cas l’équilibre devient immobilisme, sclérose, petite mort. Car nous nous habituons à tout, même au pire, tant que nous y trouvons une forme d’équilibre.
Tout organisme cherche à s’adapter, et évolue dans ce sens.
Si je vis dans un milieu hostile, je vais développer des stratégies (un mode de vie, un habitat, etc…) compatible avec cet environnement, de façon à trouver un équilibre, mon équilibre. Ça a été vrai jusque dans les camps de concentration, où les survivants ont trouvé un moyen de tenir. Grâce à l’humour, la solidarité, le rêve. Peu à peu, les individus se sont habitués, et sont parvenus à trouver un semblant d’équilibre.
Toutefois, cette règle peut devenir une prison lorsque l’équilibre trouvé est insatisfaisant. Dans ce cas, c’est la peur qui m’empêche de changer les choses. Je reste où je suis car c’est ce que je connais de mieux.
En ayant peur du changement, je m’oppose au 4ème principe, celui de la confiance, que nous verrons demain !