Quel changement, voilà l’été !

té 300x200 - Quel changement, voilà l'été !L’été pointe enfin son nez.

On l’a attendu très longtemps et le voilà.

Cette attente prolongée m’a fait penser aux cycles d’Hudson.

Ce coach émérite et titulaire d’un doctorat de l’université de Columbia, a étudié les processus de changement, et surtout la capacité des personnes à vivre celui-ci.

Selon Hudson, il ne fait aucun doute que nous sommes tous amenés à vivre de nombreux changements.

Notre vie est en perpétuelle mouvement, modification, évolution. Aujourd’hui, plus encore que jamais, le monde est devenu un village. Et que ce soit professionnellement ou personnellement, rares sont les personnes qui peuvent actuellement garantir qu’elles auront la même activité ou le même conjoint 40 ans de suite !

Notre faculté à accepter sans crainte, à négocier le changement se situe au cœur de son étude. Selon Hudson, les personnes ayant les capacités à gérer le changement avec souplesse, adaptabilité, seront, seules, capables de faire leur chemin dans ce nouveau monde.

Son modèle établit un parallèle avec celui des saisons, puisqu’il comporte quatre phases :

  • L’été: phase d’extériorisation, la phase 1 elle celle de l’énergie haute et positive, c’est celle de l’action, de la concrétisation, de la réalisation et du plaisir.
  • L’automne: la phase 2 est également une phase d’extériorisation, mais c’est celle du lâcher prise, de la lassitude, on s’essouffle un peu. A partir de ce point, deux solutions : soit je réalise une mini transition qui  me permet de retrouver de l’envie et de l’énergie (par exemple un changement de poste ou de fonction au sein de la même société), soit je me dirige vers la 3ème
  • L’hiver: l’intériorisation caractérise cette nouvelle phase. Le repos, le cocooning, la réflexion, la quête de sens sont au cœur de cette étape. Elle me permet de passer sereinement à la suivante.
  • Le printemps: toujours dans l’intériorisation, ici je prépare mon action et donc le passage en phase 4.

Et vous ? L’été est-il arrivé dans votre vie ? Pour le découvrir, imprimez le modèle Les saisons d’Hudson et situez-vous dans ce processus de changement.

Si vous êtes en étape 1, cherchez à savoir comment y rester !

Mais si vous êtes dans une autre phase, interrogez-vous sur les façons de passer à l’étape suivante. Il y a forcément une solution… Et si vous ne trouvez pas, faite vous aider !

 

Mes émotions et moi

Emotions   3 262x300 - Mes émotions et moi

Nos émotions nous jouent bien des tours et se jouent souvent de nous.

Prenons quelques exemples :

  • Je me suis mis(e) à pleurer comme une madeleine devant les informations télévisées ? j’ai eu du mal à retenir mes larmes à l’occasion du départ en retraite d’un collègue ?
  • Ou je m’emporte facilement en voiture ou avec mes enfants ?
  • Ou encore, je m’indigne plus facilement que mon entourage ?
  • Je ris plus fort que les autres ? ou je me réjouis très facilement de ce qu’il m’arrive ?

Quelle que soit l’émotion ressentie, une seule et même question nous taraude :

La manifestation de mon émotion était-elle légitime, ou au contraire disproportionnée, ridicule et déplacée ?

La 1ère chose à faire, me semble–t’il, est d’accepter d’avoir des réactions différentes des autres ! Nous avons tous une réaction différente et personnelle au soleil, et nous en tenons compte dans nos expositions. Alors que le soleil est le même pour tous, (comme les évènements cités plus haut), ce qui diffère fondamentalement est MA réaction face à lui.

Certains deviennent écarlates, d’autres bronzent rapidement et d’autres encore semblent totalement imperméables à toute coloration.

Curieusement, lorsqu’il s’agit du soleil, personne ne songe à remettre en cause cet état de fait.

Nous faisons avec. Si nous avons une peau fragile, nous nous tartinons de crème solaire, sans nous interroger sur la légitimité. Nous l’acceptons car nous savons que c’est NÉCESSAIRE.

Or, face à nos émotions, nous sommes beaucoup plus critiques : Et pourquoi je rougis ? Pourquoi je pleure ? Ou ris facilement ? Peut-être parce que c’est AUSSI NÉCESSAIRE !

Nos émotions diffèrent parce que notre capital de départ et notre seuil de tolérance aux évènements varie d’un individu à l’autre.

Bien sûr, s’il existait un baromètre, ou un thermomètre pour nous dire quelle est notre humeur exacte, quand nous dépassons la limite, quel seuil nous avons franchi, ce serait bien plus confortable.

En réalité, ces indicateurs existent mais ne garantissent pas la même précision.

Il s’agit, par ordre de priorité et d’importance :

  1. de nous-même, à condition d’être à l’écoute de soi et dans l’introspection,
  2. des autres à condition de les écouter et de tenir compte de leurs retours.

Nos émotions fonctionnent comme notre peau.

Un malaise au soleil indique que nous atteignons la limite, il s’agit d’un début d’insolation

La souffrance, les brûlures et les cloques !!, indiquent que nous avons déjà dépassé cette limite.

Au travail et dans notre vie professionnelle, cela se traduirait par risque de burn-out pour le 1er niveau, et pour le 2nd, dépression.

Si une de mes émotions me rend trop souvent visite, me parasite, et me fait souffrir intérieurement, alors il est temps de s’en protéger !

À  l’inverse, si mes émotions sont mes moteurs, elles me permettent de comprendre autrui, de créer, etc, il est au contraire temps de s’y connecter et de les cultiver…

Enfin, n’oubliez jamais : que serait ce monde sans la sensibilité de la SPA, la bienveillance de la Croix Rouge, ou l’indignation des Indignés ? nous avons besoin de personnes qui sont à l’écoute de leurs émotions et de leur sensibilité…

Au diable l’expertise !

experts 225x300 - Au diable l’expertise !Les dérives de l’expertise : une petite histoire pour l’illustrer.

Il était une fois, un homme qui se levait plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes.

Inquiet de cette situation, il décide de rencontrer toute sorte de spécialistes en raison de leur expertise.

Des urologues, des neurologues, des psychologues lui font passer une batterie de tests, d’examens et d’entretiens… sans résultats.

Au bout du rouleau, il se rend chez son généraliste et lui livre ses inquiétudes.

Son médecin le questionne alors, simplement : « que mangez-vous le soir avant d’aller vous coucher ? », « un bon litre de potage, le velouté de poireaux est mon préféré ! », « alors, arrêtez » lui répond aimablement le généraliste. Et les soucis de ce pauvre homme ont disparu avec l’excès de potage…

Il y a des modes plus ou moins heureuses, celle de l’expertise est sans doute une des plus dommageables à notre société, lorsqu’elle s’attaque à l’Humain, l’immatériel. En formation, en commercial, à la télévision, à la radio, partout, partout, partout des experts ! Aujourd’hui, si vous ne vous dites pas expert ou spécialiste, c’en est fini de vous…

J’ai suivi comme beaucoup les débats liés aux attentats : toujours les mêmes invités, toujours les mêmes discours et toujours les mêmes bêtises !

Aucune prévision ne s’est réalisée, en revanche, les plus inattendues se sont produites…

  • Combien de criminels relâchés à tort,
  • Un Titanic déclaré insubmersible et qui coule à pic,
  • Combien de prévisions météorologiques erronées, sont le fruit de l’analyse d’éminents experts ?

Pourquoi ?

Parce que le problème majeur de l’expertise est d’être « parole d’Évangile ».

Oui, le risque de l’expert est d’adopter un paradigme1, de ne jamais sortir de son cadre de référence, de perdre en souplesse. Les dernières recherches en matière de prise de décision, prouve que les capacités d’un expert s’étiolent passé 15 années d’expérience, en raison notamment de l’adoption du paradigme.

Car, la nature dans son ensemble, et l’être humain en particulier, sont par définition imprévisibles, primesautiers, et facétieux. Il convient donc de toujours laisser la place au doute, à la curiosité. En ce sens, je partage la vision de Michael Apter : nous sommes des danseurs et non des statues ou des robots !

Humilité, remise en cause et bon sens me semblent être la meilleure façon de progresser soi-même, et d’aider les autres.

Voilà pourquoi je ne suis pas, et ne serai jamais uniquement coach de dirigeants, de vie,  d’orientation professionnelle, de mères célibataires, etc… car j’ai choisi d’être coach d’êtres humains, afin de conserver ma vivacité  et ma souplesse d’esprit.

Enfin, si Leonard de Vinci avait dû choisir entre invention et peinture,  nous n’aurions peut-être pas la Chapelle Sixtine… Quel dommage ! )

« J’ai décidé d’être heureux… »

gâteau anniv 300x198 - "J'ai décidé d'être heureux..."Il n’y a pas d’âge pour être heureux, pas plus que malheureux malheureusement ! C’est pourquoi j’ai fêté mon anniversaire, que certains d’entre vous ont eu la gentillesse de me souhaiter. Merci !

Cette journée a été l’occasion d’un débat amusant entre ceux, qui comme moi « fêtent » encore leur anniversaire, et ceux qui ont renoncé à le faire.

Ce débat, en dehors de me faire sourire, m’inspire les réflexions suivantes :

  • La première, est qu’atteindre l’âge canonique de 49 ans, même si c’est moins glamour que 30 ans, doit rester une fête.

Pourquoi ?

Parce que c’est une chance de les atteindre !

La durée de vie moyenne a triplé en 2 siècles et demi, passant de 25 ans en 1740 à plus de 80 ans aujourd’hui (source http://www.ined.fr/).

Ce que certains ont tendance à considérer comme un dû, ne l’est malheureusement pas pour tout le monde.

Tous n’ont pas la chance de vieillir. Ne serait-ce que pour eux, il me semble important de célébrer chaque nouvelle année, cette victoire sur le temps.

  • Ma seconde réflexion est la suivante :

    Si je continue de fêter mes anniversaires c’est parce que c’est bon pour le moral !

Sonja Lyubomirski  a démontré dans son ouvrage « Comment être heureux et le rester, augmentez votre bonheur de 40% », que fêter et célébrer participent à l’augmentation de notre capital bonheur. Ces actions contribuent aux 12 stratégies qu’elle a identifiées  pour cultiver son bonheur comme un jardin.

Des stratégies dont s’inspirent d’ailleurs de plus en plus les entreprises elles mêmes.

Certaines ont enfin compris que fêter les victoires, célébrer les anniversaires, créaient du lien entre les salariés, un sentiment d’appartenance et de joie profitable à tous.

  • La troisième réflexion découle de la précédente : Pourquoi vouloir être heureux ?

Voltaire a répondu à cette question il y a fort longtemps. Il a eu une intuition de génie lorsqu’il a écrit « j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».

Il a d’ailleurs fait la démonstration de son intuition puisqu’il est décédé à 83 ans, quand l’espérance de vie au 18ème siècle n’excédait pas 25 ans !

En résumé, ces différentes réflexions tendent à démontrer que fêter et célébrer des occasions particulières, instaurent un cercle vertueux :

Je suis heureux de… donc je le fête.

En le fêtant je me crée de bons souvenirs qui augmentent mon capital bonheur.

Donc je me sens encore mieux,

Puisque je suis heureux de… je le fête,

En le fêtant…

Enfin, j’invite les coquets et coquettes à s’inspirer d’une actrice italienne.

Elle enjoignait sa maquilleuse de ne pas toucher à ses rides arguant qu’elle avait mis tant d’années à les obtenir…)

Un choix ? Faites le bon !

Nous sommes tous inquiets à l’idée de faire un choix.

Vais-je faire le bon ? ou le mauvais choix ?

C’est en regardant un téléfilm retraçant le parcours d’un tueur en série, que m’est venu l’idée de cet article. Et l’envie de vous outiller dans vos choix professionnels comme personnels.

Dans ce téléfilm, ce qui m’a interpellé, est la gestion du risque par les forces de police.

Alors qu’elles ont acquis la certitude qu’il s’agit bien d’un serial killer, elles gardent le silence pour éviter un vent de panique, voire de psychose. Ce silence est le 2nd assassin de l’histoire puisque les jeunes femmes, non averties du danger, ont été des proies faciles.

Je me suis alors demandé sur quels critères la police s’était basée pour faire ce choix ? Et quel choix aurais-je fait, moi ? Et quel choix feriez-vous, vous ?

Pour nous aider à répondre, il m’est revenu en mémoire, le modèle du Pari de Pascal, dans lequel il tente de démontrer que nous avons plus à gagner à croire en Dieu, qu’en y croyant pas.

Il s’agit d’évaluer pour chacune des situations ce qu’il y a perdre et à gagner,
puis de comparer les pertes maximales.

Reprenons le cas de la police, elle avait le choix entre :

  1. Prendre le risque de perdre une ou des vies supplémentaire
  2. Prendre le risque de perdre la tranquillité.

Évidemment, nous serions nombreux à faire le 2nd choix ! Cela semble tellement simple qu’on se demande pour quelles raisons la police en a décidé autrement ? Sans doute nous manque-t-il des éléments, une vision de l’ensemble des enjeux, pour prendre le même risque et assumer une telle responsabilité.

En coaching, je remarque que les risques sont souvent  » mal ou pas évalués « .

Tout est mis sur le même plan et sans hiérarchie (la mort et la tranquillité ne sont pas comparables !), ou encore la comparaison se fait entre une peur et une certitude.

Le comparateur de décisions 300x190 - Un choix ? Faites le bon  !Afin d’y voir plus clair, et se garantir de faire le meilleur choix, j’ai construit le tableau suivant.

Il vous permettra de prendre vos décisions avec plus de sérénité :

  • en comparant ce qui est comparable ; on ne met pas dans la même balance un fait et un peur,
  • en mesurant au mieux les enjeux pour chaque situation ; c’est-à-dire les conséquences éventuelles selon telle ou telle option.

Je vous invite à l’utiliser dans toutes les situations, personnelles ou professionnelles.

Pour l’utiliser à votre guise, vous pouvez également le télécharger ici :  le CDD Comparateur de Décision

 

La sagesse au quotidien

Elle commence bien cette année !

Oui, je dois dire qu’elle commence plutôt bien cette année, puisque mon blog a été sauvé des vilains pirates, et le site www.formationsavoie.fr est enfin en ligne ! N’hésitez pas à jeter un œil, mais pensez également à le récupérer, sinon ça fait désordre.

Plus sérieusement, je profite de cette annonce pour revenir sur mes mésaventures de l’année dernière et remercier solennellement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à mon « blogthon » et de m’aider.

J’en profite également pour répondre à la question d’une de mes clientes qui m’a demandé « Frédérique, justement, quand il t’arrive quelque chose comme ça, un pépin, quelque chose de plutôt négatif, que fais-tu, toi ? Comment réagis-tu ? »

gomme et crayon 202x300 - La sagesse au quotidienAlors, voilà ma réponse :

D’abord, je me pose cette 1ère question essentielle : « EST-CE MODIFIABLE ? »

  • Si la réponse est OUI, je cherche une solution et de l’aide ! ) Ce que j’ai fait assez rapidement pour savoir si je pouvais ou non sauver mon blog.

Demander de l’aide est sans doute la chose la plus difficile à faire et en même temps la plus utile !

La fierté, la peur de déranger, la croyance que nous nous débrouillons très bien tout seul, nous font souvent hésiter et c’est un tort…

  • Si la réponse est NON, je me pose cette unique question « quelle leçon puis-je en tirer ? », « qu’est-ce que cela m’apprend ? De moi, des autres, de la vie en général ? » et je décide de l’accepter ! Puisque je ne peux pas changer cet évènement, je change la seule chose qu’il soit en mon pouvoir de modifier : mon regard.

Ma vision du développement personnel ? Une discipline qui réunit toutes les recettes éprouvées du bonheur, de la sagesse et de la sérénité. Celle que je viens de vous livrer n’échappe pas à la règle, puisqu’en son temps, l’empereur-philosophe Marc Aurèle écrivait :

« L’être humain accompli est celui qui a :

La force et le courage de changer ce qu’il peut changer

La sérénité d’accepter ce qu’il ne peut pas changer

La sagesse d’en faire la différence »

Que la sagesse vous accompagne pour cette nouvelle année !

Résolutions de 2016 : 4 astuces

2016 - Résolutions de 2016 : 4 astucesLes bonne résolutions accompagnent souvent le changement d’année et drainent dans leur sillage les 3 difficultés suivantes.

  1. Bien choisir son vœu.

Nous sommes davantage habitués à souhaiter quelque chose aux autres qu’à s’interroger sur ce que nous voulons vraiment. De plus, les formules de politesse limitent notre créativité. En dehors de la santé et de l’amour souvent entendues, qu’est-ce que je veux vraiment, moi ?

Car plus qu’un vœu, il s’agit réellement d’un objectif. De la même façon que je choisis la prochaine destination de mes vacances d’été, je décide de ma destination pour l’année à venir. L’année qui s’ouvre est un nouveau chapitre de ma vie : qu’est-ce que je veux y inscrire ?, qu’est-ce qui aura sa place ?, qu’est-ce qui résumera ce chapitre en un mot ? Sont les principales questions à se poser pour bien choisir.

  1. Bien formuler son vœu !

Il doit être personnel, c’est-à-dire me concerner, moi et moi seul, au présent (je veux et non je voudrais !), et affirmatif. Faites la différence entre « je ne veux plus qu’on prenne de décision pour moi » et « je veux décider par et pour moi-même ». La 2ème formulation est tout de même plus claire, non ? Le travail de programmation de notre cerveau s’en trouve facilité !

  1. Tenir ses résolutions.

J’ai bien réfléchi, j’ai enfin trouvé ce qui me tenait à cœur, je l’ai formulé correctement et pourtant deux risques demeurent :

  1. Je l’oublie carrément et rapidement ! Passé le mois de janvier, j’ai déjà oublié ce que je voulais vraiment pour cette année. Dommage, il me restait encore 11 mois et davantage pour y parvenir 😉
  2. Je ne tiens pas mes résolutions dans la durée.

Afin d’éviter de vous retrouver dans ces situation, je vous livre 4 astuces très simples.

  • Listez votre objectif et les moyens associés et affichez les : sur un tableau d’affichage, épinglez résolutions et photos, enregistrez la liste dans votre smartphone, etc…
  • Profitez de tous les temps d’attente pour les relire et les remémorer : salle d’attente, temps de transport, panne ou lenteur informatique, etc…
  • Installez des rappels sur votre messagerie ou directement sur votre ordinateur via un programme type post-net (pas très facile d’installation, mais judicieux), ou tout programme équivalent.
  • Tenez un petit journal appelé mon carnet de progrès : notez toutes les actions que vous avez déjà mises en œuvre pour vous rapprocher de votre objectif. En le feuilletant de temps en temps, vous retrouverez motivation et courage pour poursuivre.

Voilà, je n’ai plus rien à vous souhaiter, puisque maintenant, je sais que vous êtes outillé pour l’atteindre !

Ah ! si ! je vous souhaite de mettre en pratique…

Les 3 agents multiplicateurs

calculatrice - Les 3 agents multiplicateursDe la même façon que la prise de certains médicaments aggrave la prise de poids, certains éléments d’une vie multiplient et amplifient les émotions, les comportements.

J’ai fait la chasse à ce que j’appelle ces agents multiplicateurs, et j’en ai listé trois que je vous livre ici, à savoir :

  • L’argent
  • L’alcool
  • La religion

Voyons rapidement l’effet que leur arrivée et leur présence dans une vie peut provoquer.

L’argent.

Il est coutumier de penser que l’argent rend radin, avare, « que plus on en a, plus on en veut ».

Or, l’argent agit comme un multiplicateur : il amplifie les comportements des êtres humains.

Quelqu’un de généreux le sera encore davantage s’il est à l’aise, voire riche, voire très riche.

À l’inverse, une personne déjà étriquée, égoïste, tournée vers elle-même et peu soucieuse des autres, sera dans l’accumulation et donc l’avarice.

L’alcool.

Tout le monde a entendu parler de personnes qui ont le vin triste ou le vin gai. Là encore, l’alcool joue un rôle d’accélérateur.

Si l’émotion initiale est la tristesse, l’alcool rendra sans doute celui qui en consomme encore plus abattu.

Au contraire, si la personne est de bonne humeur, elle sera encore plus gaie et euphorique.

La religion.

Les récents évènements ont conforté ma vision concernant les agents multiplicateurs. Une personne au cœur sec, dur, qui a du mal à trouver sa place en ce monde, choisira les versets ou les sourates qui renforcent sa méfiance, sa colère envers les autres.

À l’inverse, si elle est bienveillante, elle s’appuiera et retiendra uniquement parmi les livres saints les paroles qui l’encouragent à l’être encore davantage.

Enfin, ces agents ont en commun un autre aspect : la modération !

À quoi sert d’être riche à millions ?

À quoi sert de boire à en être malade ?

En quoi est-ce servir sa religion que de vouloir l’imposer à tous ? Par définition et au sens étymologique, le principe même de la religion n’est-il pas de relier plutôt que de diviser ?

Déguisement : Bas les masques !

masques 300x225 - Déguisement : Bas les masques !À la veille d’Halloween, période propice au déguisement, j’ai eu envie de parler de nos personnages.

Ceux que nous jouons, ceux que nous laissons voir de nous, ceux dont nous sommes devenus prisonniers, parfois à notre insu.

Il y a quelques temps, une amie, une vraie, m’a fait un aveu et un cadeau. Elle m’a dit ce qu’elle percevait de moi du temps que nous travaillions ensemble.

J’ai été touchée, et un peu attristée de ce que j’ai entendu.

Car ce qu’elle décrivait de moi était à la fois tellement vrai (ce que je donnais à voir) et tellement faux (ce que je ressentais).

Le Français a la réputation d’être râleur, et je dois dire que j’étais à la hauteur de la réputation ! Je pratiquais cette discipline avec application, la cultivais, j’en jouais, je me dépassais.

En réalité, c’est moi qui étais dépassée.

Mon personnage avait pris le pas sur mon identité.

Mes réactions étaient devenues prévisibles, là où je croyais être naturelle et spontanée !

En clair, méfions-nous de ce que l’on donne à voir de nous, car l’Autre, celui qui nous sert de miroir est un miroir sans tain.

Il reflète ce qui se tient devant lui et préserve des regards ce qui se cache derrière.

Derrière, se trouvent nos pensées, notre moi intérieur et profond, le sien, ses pensées, ses émotions.

Cela signifie que l’entourage peut continuer de rire par habitude de choses qui ne l’amusent plus.

Mais, il peut également se taire sans cautionner pour autant ce qui vient d’être dit.

Le dicton nous a laissé croire que si l’autre acquiesce ou ne dit mot c’est qu’il consent : grave erreur !

L’autre peut se taire :

  • par respect,
  • par lassitude,
  • parce qu’il n’a pas l’envie, le courage, l’énergie de s’opposer,…

Cela ne signifie aucunement qu’il approuve.

Dans ce contexte, les relations professionnelles ou personnelles sont biaisées. Chacun joue un jeu, un jeu de dupes qui pourrait s’appeler « je ne suis pas celui ou celle que tu crois », ou « je ne pense pas ce que tu crois que je pense ».

Difficile, vous en conviendrez, de s’y retrouver dans ces conditions!

Au départ, il y a seulement un jeu, on fait comme les enfants :« viens, on joue à », « viens on fait comme si… ».

Et progressivement ce texte devient le nôtre. Nous devenons, qui, le râleur, le boute en train, le cynique, le désabusé, l’optimiste, le bon copain de service !

Lorsque l’on s’est perdu dans le jeu, il est temps de dire pouce, de poser le déguisement et de reprendre sa véritable identité, se reconnecter à son moi véritable…

De l’utilité des crises

Arbre 300x225 - De l'utilité des crisesNous craignons les crises, alors que…

 » L’Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage… Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance.
La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? … Le coucou ! « 

Outre la drôlerie, cette réplique du film « Le troisième homme » a le mérite de dire une vérité rarement rappelée *.

C’est de l’adversité que naissent les plus grands progrès.

L’histoire, la petite comme la grande, le démontre bien.

C’est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Anglais en cassant le code allemand Enigma ont également « inventé » l’ancêtre de l’ordinateur. Qui peut affirmer que je serais en train d’écrire ce mail sur un portable si Enigma n’avait pas existé ? Qui peut dire que la toile, sans laquelle ce blog n’existerait pas non plus, aurait vu le jour si l’armée n’avait pas cherché à créer un vaste réseau de communication ?

Dans ces exemples extrêmes, le prix à payer est terrible et j’en conviens. Heureusement dans notre quotidien, le tribut est moins lourd. Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas rechercher et regarder le bénéfice induit par les grands changements et les crises que nous vivons ?

Aujourd’hui, la tendance est de vouloir que tout se passe bien, tout le temps, partout. Si nous devons tous tendre au bien être, il ne s’agit pas non plus d’éviter tous les désagréments et se protéger de tout.

S’agit-il de protection ou de fuite ? Ne prend on pas le risque de s’endormir ? Est-il raisonnable de vouloir se mettre à l’abri de tout ? Notamment des crises, des conflits, des difficultés, professionnelles ou familiales ?

Aussi douloureuses soient-elles et nul ne peut le contredire, elles ont aussi le mérite de faire avancer, grandir, progresser.

Je crois que c’est le créateur de la chaîne d’hôtels Marriott qui a écrit :

« Le bon bois ne pousse pas dans la facilité, plus le vent souffler fort, plus l’arbre est robuste », une image qui me semble bien plus éclairante que tous les discours.

Quelle(s) crise(s) avez-vous traversée(s) ? Qu’en avez-vous retiré ? Qu’avez-vous appris ? Se peut-il qu’elle(s) vous ai(ent) rendu service à votre insu ?

Certes, un inventaire difficile à faire seul, mais nécessaire, pour en sortir à l’image du bois, encore plus fort, riche d’un enseignement précieux. Si cela vous semble trop ardu, faites-vous aider par votre coach-formatrice spécialisée en développement personnel ! 😉

 

*Que nos amis Suisses n’en prennent pas ombrage !